jeudi 3 avril 2014

NOYÉ MOI, QU'ELLE MONTE LA MARÉE

    Dans le film de Thomas Vincent « Je suis un assassin » le mec autour de qui se développe la trame « Ben Castelano » (François Cluzet) ourdi par « Brice Kantor » (Bernard Giraudeau) à tuer la femme de ce dernier par Ben, dont Brice pour fournir son alibi, il fait des pratiques devant un miroir : l'allure affligée, marmottant, de la tristesse qu'y correspond assorti, quelle horreur ! Quelle horreur ! Cette actuation dont vous tous, nous tous, toute la grande majorité de la France n'a pas besoin de miroir pour y faire, c'est assez de regarder parmi les médias, n'importe quel, pour tirer du cœur cette exclamation, sinon doublée, triplée, ou pourquoi pas la si répétitive sonnerie du démarrer d'une bagnole qui ne veut pas l'en faire, sa batterie en pleine forme.

 


    Dans ces médias qui publient ou font sonner, en vue de la nomination du premier ministre, monsieur Monsieur Valls un titre comme ça:
  
    La nomination de Manuel Valls à Matignon appréciée par les marchés financiers.
   Mal symptôme quand les contents sont les spéculateurs, soit une minorité de « sangsues » —pour le dire doucement tandis qu ceux-là la charrue du malheur les ouvre un nouveau sillon dans leurs fronts, c'est-à-dire toute une majorité, qui n'est que la classe ouvrière, soit la classe productrice, à laquelle les comblés, éminences intellectuelles, veulent reconvertir en classe exclusivement acheteuse… ?
 


    Qu'est-ce qu'il s'en va passer ? Voyons ! Tout le monde le sait, mais quand la rage soit fort étendue, de rien vaudra se défaire de l'enragé, en autre, à lui, à eux, cela leur va soulager… et la rage, elle y restera.

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