Quand
on va chez le cordonnier, tout le monde a la manie de, si l'on achète,
acheter deux souliers, même que l'acheteur n'en aille qu'une seule
jambe, par conséquence un seul pied ; en autre que, de cette habitude,
le patron ne les vend qu'à paires. On pourrait bien acheter, même en
ayant lui les deux jambes, un seul soulier, pourvu qu'à celui-là ne pas
joindre les deux bouts, à s'en faire avec tous les deux. Laissant que le
temps en fasse à remplir ses poches pour acheter un autre. Cette
victime du marché globalisé, doit-on acheter la paire, et après l'autre
assorti, sinon que de la même mesure, sachant que le corps
humain n'est pas parfaitement asymétrique.
Imaginez-vous
dans quel embarras ne mettra pas un mille-pattes en entrant chez un
cordonnier bien, car si bien les myriapodes n'en a que 42
pattes, dans quelle boutique va-t-il trouver 21 paires assorties
et en plus de la même mesure ? Personne, je m'imagine, va nier les
droits mille-pattes aux myriapodes scolopendres, dont si quelqu’un se veut chausser.
Cette
manie de globaliser, qui nous conditionne à être soumis à dictature de
la mode, aussi que de mœurs étrangères, dont personne n'est capable
d’expliquer avec force détails, du même qu'il serait fait raisonnable :
la déraison, d'où je souhaite savoir : ne sera-t-il que nous avons inventé
dieu pour tout embrouiller, et faire de lui, le pauvre imaginaire, bouc
expiatoire, l'en haussant au degré d'infaillible pour de lui tirer
profit ses porte-paroles sans rien dire que : il le sait tout, vous ne
comprenez pas… nous oui, laissez-vous nous faire ; allez-y donc, à chier
(ils ne disent pas de cette façon, mais bien sûr ils l'en pensent) … somme
toute, ce qu'ils nous auront fait les myriapodes, lesquels n'ont jamais
gêné personne, pour ne pas pouvoir se chausser, s'il les plait et comme à
eux les plait ? Problème que, il faut le dire, Dieu n'aura pas quand
même.
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