mardi 20 août 2013

FOUTUE GLOBALISATION

    Quand on va chez le cordonnier, tout le monde a la manie de, si l'on achète, acheter deux souliers, même que l'acheteur n'en aille qu'une seule jambe, par conséquence un seul pied ; en autre que, de cette habitude, le patron ne les vend qu'à paires. On pourrait bien acheter, même en ayant lui les deux jambes, un seul soulier, pourvu qu'à celui-là ne pas joindre les deux bouts, à s'en faire avec tous les deux, laissant que le temps en fasse à remplir ses poches pour acheter un autre, mais non, ce victime du marché globalisé, doit-on acheter la paire, et pas seulement assorti, sinon que de la même mesure, sachant que le corps humain n'est pas parfaitement asymétrique.
 
   
    Imaginez-vous dans quel embarras ne mettra un mille-pattes en entrant chez un cordonnier bien, car si bien les myriapodes n'en a que 42 pattes, dans quelle boutique va-t-il trouver 21 paires assorties et en plus de la même mesure ? Personne, je m'imagine, va nier les droits mille-pattes aux myriapodes scolopendres, dont si quelqu’un se veut chausser.
 
   
    Cette manie de globaliser, qui nous conditionne à être soumis à dictature de la mode, aussi que de mœurs étrangères, dont personne n'est capable d’expliquer avec force détails, du même qu'il serait fait raisonnable : la déraison, d'où je me demande : ne sera-t-il que nous avons inventé dieu pour tout embrouiller, et faire de lui, le pauvre imaginaire, bouc expiatoire, l'en haussant au degré d'infaillible pour de lui tirer profit ses porte-paroles sans rien dire que : il le sait tout, vous ne comprenez pas… nous oui, laissez-vous nous faire ; allez-y donc, à chier (ils ne disent pas comme ça, mais bien sûr ils l'en pensent) … somme toute, ce qu'ils nous auront fait les myriapodes, lesquels n'ont jamais gêné personne, pour ne pas pouvoir se chausser, s'il les plait et comme à eux les plait ? Problème que, il faut le dire, dieu n'aura pas quand même.

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