Dans un bucolique paysage montagneux entre pente et pente reposait un replat. La
descente là-bas l'habillait un pré, orné de marguerites,
jusqu'à là-bas où passait un ruisseau sombré d'arbres dont il
allait se rafraîchir. Dans ce replat-là, tellement qu'elle fût un
cerisier en fleur, poussait une ferme, dont une de ses branches
faisait de poulailler, celui-ci qui touchait le susdit pré.
Le poulailler dont la poule Dorothée cuvait une douzaine de futurs
prétendument autant qu'elle. En commençant les œufs éclore, à
l'habitant d'un y parmi l'impatience pour voir le jour l'a renversé du nid. Et, roulant d'abord par le poulailler s'est vu à la
suite rouler par le pré, parmi les marguerites, jusqu'à qu'il se fut
arrêté au bord du ruisseau. Par là était un renard, entre les
arbres, aux aguets, regardant comme le poussin se débarrassait de la
coquille. Fait, le poussin se trouve tristement seul, tel qu'y va
rester le renard, puis l'ange gardien du petit plumé le monte dans
un nuage dont il le mène sous les ailes de sa mère.
Il serait un beau final de conte si ce n'était que la vie n'est pas
comme ça. L'ange gardien n'était que le fermier qui en voyant le
poussin perdu le renvoie chez la poule pour qu'il devienne une
autre, de laquelle il mangera ses œufs aussi que le bouillon qu'il fera de
la pondeuse quand laisse de l'en être ... et même le
bienfaiteur en profitera de sa chair pour faire des croquettes.
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