Parfois
se fait fleurir la plante du bucolisme qui s'est enracinée en moi,
laquelle me fait choisir, toujours que la hâte n'en fasse pas les
fleurs flétrir, les routes que ne soient pas « autoroutes ».
Par où un jour, chemin faisant (il était samedi après-midi), ma
bagnole fit panne en traversant un bucolique village. Où à cause
ai-je dû séjourner ? Car, le pas moins bucolique garagiste avec qui
j'ai eu rendez-vous dans le bar, celui-ci qui, à la vue, à l'odorat
de son haleine, au style de son bavarder, ne reviendra pas en état
jusqu'à lundi… peut-être ?
Dimanche
matin, dans la boulangerie-pâtisserie-cafeteria : café au
lait, noisette, petit café, cognac, cognac, cognac, cognac… Le
bistrot d'en face n'est pas ouvert encore. Dans la rue, il faisait
froid, donc je me suis allé au seul spectacle qu'il y avait ouvert.
Là-dedans,
il fait chaud quand même. La mise en scène est pauvre, pourtant
l'acteur fait de son mieux, sa voix menaçante qui vient de là au
fond se heurte à mes oreilles fermées, et quand la curiosité les
fait ouvrir, j'écoute de crier : Dieu ! Pour la suite, le ton, en
baissant, nous a fait à son image et à sa ressemblance. De ce fait,
moi, sans avoir affaire au public ni besoin de miroir pour l'y
regarder, je marmotte : mon Dieu ! Quelle crapule que doit être
ce créateur ?
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