Était Marthette une fillette guillerette à qui sa grand-mère, pas moins guillerette, ce qu'en autre celle-ci traînait depuis toujours, en voyant que sa petite-fille, à son avis, ne poussait ni au long ni au large comme il faut (les aïeules veulent uniquement que leurs petits-enfants soient autant qu'elles, l'en justifiant à ce qu'ils ne passent pas par ce qu'elles ont passé ; comme que si tout cela fût pénible) la grand-guillerette s'était mise sous la peau de « redresseuse » de torts ou quelque chose comme ça, pour y exercer sur la petite guillerette.
Ce jour-là, la « redresseuse » met sans délai la main à la pâte pour tout faire. À ce que Marthette mange comme elle croyait, il faut, pour que sa poussine pousse plutôt telle qu'un costaud chêne que comme une mignonne marguerite, fleurs qu'en autre la vieille dame aimait bien.
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