L'activité
de penser absorbe de façon qu'elle isole absolument le penseur du
monde extérieur : la pensée est surtout la solitude dont on
cherche.
Personne
ne sera plus désireuse de compagnie, soit intime, soit mondaine, que
celle-là qui pense ; puisque, même qu'elle ne pense qu'à
soi-même, elle s'en positionnera, d'une manière ou d'autre, dans le
monde.
Le
penseur n'est pas un solitaire en règle, il ne reniera jamais du
monde ; bien qu'il aime un monde, dont le monde soit à son image
et à sa ressemblance.
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