ni dieu, ni roi, ni mondialisation; la voici une autre, qui sinon vieille, belle chanson
mercredi 29 avril 2015
JE N'EXISTE PAS, JE NE SUIS QU'UNE ILLUSION
mardi 28 avril 2015
TOUT EST LÀ, HORMIS DIEU
Dieu, cette incroyable imagination que l'on dit tout savoir, ne sait pas, que pour savoir, il ne faut plus que de s'asseoir.
dimanche 26 avril 2015
SE RÉVEILLER, S'ÉVEILLER ... ? ... MIEUX DORMIR
samedi 25 avril 2015
COLONNES: PIERRE, ET SABLE
vendredi 24 avril 2015
DEUX POINTS, QUI SONT UN, À REMARQUER
La femelle n'est non plus dégagée d'encombres pour se dévouer à une réflexion. Ce qui ne l'était pas à taquiner ses congénères mâles, les détournant, se détournant, des propos dont la réflexion était au service de la connaissance, voire de la sagesse. L'âge, en affaiblissant le corps, renforce l'esprit.
mardi 21 avril 2015
TOUT LE MONDE DE NOTRE MONDE CHERCHE
Tout le monde cherche et l'âge nous hâte de plus en plus que l'on y ait, malgré l'apparente réflexivité calme qu'elle apporte aux plus gros possesseurs, apparence qui n'est pas de ça.
Tout le monde désirerait être principe et fin, sans fin ; se prolonger dans le principe à l'éternité. Inconscients ! Est-ce en n'ayant pas assez de notre vie qu'on la désire éterniser ?
lundi 20 avril 2015
DÉMOCRATIE BIPOLAIRE, OU QUELQUE CHOSE COMME ÇA
samedi 18 avril 2015
À MAUVAIS TEMPS, RETOUR AU BAR
Il y a un moment dans la vie de tout homme à qui l'on fait quitter le bar, pas pour toujours, il ne faut non plus dramatiser, mais pour longtemps quand même. Une fois moi, passant cette dure épreuve ; en chemin, faisant chez moi, la même maison qui a été de mes parents, de mes grands-parents, etc., ce qui m'a fait envoler à son au-dessus, par là où flottent les souvenirs.
mercredi 8 avril 2015
CE MOBILIER FAÇONNÉ AUX FESSES
Dans le bar, le tabouret est un truc pareil à une perche dans le poulailler. Dans une cafétéria, en cette fonction-là s'impose la chaise ; chez moi, c'est le fauteuil, mais surtout le lit, qui l'aménagent, comme tout mobilier, à l'usage et à la jouissance des fesses.
mardi 7 avril 2015
LA FOI EN DIEU FAIT MIRACLES
Les humains croient en Dieu, probablement parce qu'il est plus facile de ne pas expliquer l'inexplicable que de nous expliquer ce que nous sommes.
lundi 6 avril 2015
C'EST PAS LE TEMPS QUI PASSE
Le monde de mon enfance, si près du temps de nos jours, que lointain, comme le « mien », était aussi riche que pauvre, comme l'en est dans le présent.
Dans l'empire de la richesse, personne qui ne s'y soumet ne pourra pas l'apercevoir. Le seul que verront les yeux des pauvres ne sera que la pauvreté.
vendredi 3 avril 2015
DEUX OU PLUS CHEMINS FONT UN CARREFOUR
Un chemin et un autre chemin seront toujours deux chemins ; et même s’ils se croisent, ils resteront deux chemins, qui se croisent, mais deux chemins à différentes déroutes, de même qu'ils peuvent parfois, chacun de tous les deux, conduire à un même destin.
Que deux chemins, ou plus, se croisent n'a pourquoi entraîner aucun problème : ça ne fait qu'un carrefour, plus ou moins bifurqué, dont n'importe qui peut choisir n'importe quel, à suivre, lequel ne sera jamais le même duquel on marchait auparavant ; ce qui nous fera ouvrir les yeux si est-ce qu'on ne marche pas avec eux fermés ?
Les chemins sont, devraient être, pour marcher, non pour envahir ou faire le commerce, ni non plus pour enseigner, sinon pour apprendre. Les chemins, somme toute, on les en a fait. Ainsi tout est différent, ce qui nous fait tous différents ; ce qui n'est pas grave, le grave est de nous entêter à être clones ; donc il n'aura besoin que d'un chemin… pour n'en aller aucune part.
mercredi 1 avril 2015
LA ROSE, LES MARGUERITES, ET LA VACHE
En se promenant, César Auguste (que non le romain, qu'il était de Mantes-la-Jolie) par un chemin, lequel était accompagné de l'un de ses côtés d'une succession de rosiers, lesquels faisaient de clôture d'un pré par où à cet instant venait d'entrer une vache aux allures débrouillardes.
À ce même instant-là, le Mantais s'était arrêté pour admirer celle-là qui, à son avis, était la plus belle rose parmi les autres que les rosiers avaient fait fleurir. Cette magnifique plante à qui sa mère avait fourni des épines pour la faire protéger des végétariens. Pourtant, en levant ses yeux par au-dessus du rosier, il les jette dans le pré, lequel était complètement brodé de ravissantes marguerites ; tout était superbe par là. La belle, qui ne regardait pas de bons yeux que son admirateur perdît les siens chez les ravissantes. Ainsi, elle se réconforta immédiatement en voyant la vache sillonner le canevas dont elle faisait net du brodé par où elle faisait son parcours.

Plus se réconforte la vaniteuse quand la vache sillon faisant vient tout à côté de la clôture en profitant de ce que les tendres bourgeons des roses qui manquent encore d'épines. La rose, qui ne pense qu'à elle, sourit que la vache s'interpose entre César Auguste et les marguerites.
— Il est tout à moi ! se dit la dédaigneuse Cléopâtre ; à cet autre instant, comme si de rien n'était, la vache lève la queue et jette sur la belle des belles… confiturées.