mercredi 31 décembre 2014

JE NE DIS QUE LE MONDE SOIT ÉGOCENTRIQUE

    N'importe lequel voit le monde immense, infini même, s'il est regardé par le monde ; toutefois, pour celui qui regarde le monde, celui-ci se le montrera insignifiant.
 
 
    Rien à nouveau : la mesure du monde, à convenance duquel le regarde, va être toujours relative.
 
 
    Pourtant, vous n'affligiez pas, sieurs dames, pour la mesure du monde, qu'il va être assez à nous tandis que nous y étions, aussi qu'il serait, plus qu'insignifiant, rien, après.

dimanche 28 décembre 2014

LA MALVEILLANTE CHASSE AU RENARD

    D'au-delà des mers était venu un cavalier monté sur un cheval ailé, sous la prétention de faire dans la vieille Europe la chasse au renard ; ce qui ne le fut si facile qu'il pensait, car depuis là-haut par où le menait sa monture, il pouvait à peine observer ce qui se traversait les domaines du goupil.



    
Ce cavalier, qui pour bien faire de la chasse, s'est fait servir d'une meute, dont tous ceux qui y faisaient part. Prétendument, ils avaient de la connaissance du terroir… grosse erreur ! Aucun parmi eux n'avait jamais sorti de son commode berceau.


    Quoi qu'il en soit, la chasse fut débutée. Ainsi, toute la meute se met sur la trace d'un renard. Celui-ci qui tirait avantage aux plans de ceux-là. Il s'est assis à la fourche d'un gros arbre, si gros que la hauteur surpassait les nuages. Depuis-là, il observait le spectacle qui l’offrait ses poursuivants. Lesquels leurrés par leur gibier, qui les avait faussés auparavant, ce qui les a fait étourdir des tours sur eux-mêmes faits, tout est fini pour ces cons qui se sont fait chasser entre eux-mêmes.

samedi 27 décembre 2014

FAUSSE LIBERTÉ

    Dans les temps modernes, aux esclaves, on les assujettit plutôt avec des contes qu'avec des chaînes. Pour disposer des chaînes, on doit tirer, au moins, de deux minéraux : l'un pour fondre, et l'autre duquel les fabriquer, tout un lourd et onéreux procès.


 
    Toutefois, pour se faire des contes, il ne faut qu'acheter quelques baratineurs, qui aillent des manières à l'effet, et s'il y a des coûts : papier, imprimerie, etc., on s'en dédommage bien en vendant ces chaînes en papier à leurs propres captifs.
 

   
Pourtant, personne qui en étant esclave ne se plaigne de l'en être, puisque c'est bien de son choix en soutenant ses maîtres ; et si supportent impassibles les coups de leurs bourreaux, qu'ils ne se plaignent non plus, des reçus desquels sont esclavagés à cause d'eux se laisser y faire.
 

 

    

jeudi 25 décembre 2014

DEUX MONDES

    Le monde a passé d'être quelque chose si fade que faute de sauce, à être porteur d'un dégoût qui ne stimule précisément ni un petit peu à y rester. C'est dégoûtant à la vie, qui mine parmi la société tout entière à de moins en moins de personnes normales, ce qui est venu imprégner dans celles-ci à cause, soit activement, soit subconsciemment, d'un caractère suicidaire.

 

    Il est évident (sinon, réfléchissez-vous, sur le sujet) que sans des personnes normales, la société n'est qu'un composite de prêts et adeptes, soit une substance viscose de matière organique.

 

    Pourtant, mieux que cela de se suicider, je vous conseille de dormir. Dormez-vous profondément et rêvez avec le monde que vous fasse sentir bien ; et surtout ne vous oubliez pas de vous réveiller parfois tellement le monde réel fusse un rêve, dont vous vous trouvez participants dans un opéra bouffe… pas tout va être sérieux, il faut rire aussi.

mercredi 24 décembre 2014

DIEU EXISTE!

    Vous pouvez penser que je suis devenu paranoïaque, mais non, c'est lui. Selon le dicton, Dieu est partout, donc irréfutablement, c’est lui.

 

    Regardez-vous, depuis qu'il a pris le ministère du seigneur. Il s'est fait charger du tout, en le concernant et plus, il a gratté partout où il y a pu, pour après sombrer de sa présence jusqu'à l'absolu.

   

    En conséquence, je me demande : il se fera charge lui aussi des bêtises promulguées, auparavant d'être lui le suprême, par monsieur Fabius ?

lundi 22 décembre 2014

LA VACHE! ... OU LE TAUREAU ?

    Aux vaches, on les tire de son lait. On les arrache ses fils et jusqu’à on profite de ses chairs quand les cornues ont laissé de donner du lait, ainsi qu'elles se sont, à un certain âge, devenues stériles, dont elles seront remplacées par leurs filles.

 

    Pourtant, certains disent. Qu'elles menaient pire vie que dans les temps actuels, dans ceux-là qui restent dans la mémoire de nos aïeuls dont, à défaut de machines agricoles, c'étaient les vaches qui devaient faire les travaux que ces engins font maintenant !

   
 
    Je vous propose, dames et messieurs, de vous mettre devant un miroir à réfléchir un instant. Est-ce que par un casuel, même en étant une personne parmi les hommes, ne vous voyez-vous pas dans le verre étamé en vache ? Nonobstant, étant donné, si c'est le cas, que vous étiez mâle, si vous vous voyez en taureau, la question est bien autre.

samedi 20 décembre 2014

LA LUMIÈRE ENLÈVE LES OMBRES

    Ce qui s'est passé ce jour-là dans la vieille maison familiale, qui avant d'être dévorée par le béton. Celui-ci est venu de le faire par tout le quartier, dont celle-là était la plus grande, ce qu’en étant moi un tout petit gosse, se faisait immense considérant la proportion. Ces événements-là qui, d'avoir survécu moi tout seul parmi lesquels étaient et compte tenu que j'avais de la persuasion des ecclésiastiques. J'aurais peut-être fabriqué un mythe.

 

    Tout s'est passé une soirée sombre, durant laquelle les ombres, entre lesquelles je passais inaperçu, transitaient les couloirs de la vieille maison. Par là, le seul qui brillait, j'en suppose, c'étaient mes yeux fort ouverts. À ce moment-là, il me vient le pourquoi je les en ai eu pour toujours, tellement les ombres, ils sont devenus obscurs. Ce jour-là, j'ai dû finir, épuisé de tant les ouvrir, ce qu'en autre s'est étendu sur moi pour me faire devenir, pour le dire de quelques manières, une personne peu travailleuse.

 

 
   
Les souvenirs se succédaient, j'ai donc baissé au rez-de-chaussée, probablement pour snober des ombres. Cependant, là-bas, il n'y avait plus d'ombres qui parlaient à baisse voix, qui riaient aux éclats. Alors, je monte immédiatement par où j'avais descendu. Ainsi, surpassant le premier étage, les escaliers se faisaient tourner, à quelques marches, dans un palier : un arbre à petites fleurs était illuminé par une lucarne de la taille de la cage de celles-là. Une fois dans le second étage, dans la sombre mansarde, il n'y avait non plus d'ombres ; là, le toit, au centre, était plus haut que dans le reste de la maison, mais où il déclinait, il ne l’en était plus haut que moi… Depuis là, une fenêtre face où j'étais, cela laissait entrer les derniers rayons du soleil auxquels se relayaient ceux de la Lune…

    Voici comment j'ai entendu que mon chéri aïeul était mort !

vendredi 19 décembre 2014

L'AIGLE, LE LION, ET LE TROUPEAU

    Une aigle, impériale, en voyant tout depuis les hauteurs, voyait tout, petit, jusqu'au terrain qu’elle convoitait par là-bas où elle-même ne se posait jamais. Pourtant, en voulant se faire un ennemi par terre, elle a choisi, à cet effet, un puisant lion. Lion qui vivait tranquillement, forniquant et se reposant pendant la sieste, en laissant tout faire à leur plaisir, aux lionnes fainéantes, mais généreuses !
 
   

    Cette aigle-là, pour faire honneur à son nom, cherche parmi les animaux quelqu'un prêt, sous son commandement, à soumettre le lion.  Alors que, n'en trouvant autre chose qu'un troupeau de moutons, l'aigle les encourage, en les faisant croire que le volume de leurs poils frisés leur donne de la force… pauvres « Sansons ». Leur myopie les a montrés petits les autres. Pour comble des malheurs, les cocus sont maniés par une brebis, laquelle n'avait pas besoin de la laine pour être grosse.

 

    L'aigle impérial, qui si bien n'est pas trop intelligent, n'est non plus sot du tout. Ainsi, pour protéger ses vassaux, elle fait fabriquer une cage pour garder le lion ; mais telle embrouille ont fait elle et ses acolytes que la cage est devenue la leur propre. Je n'ai jamais vu un lion rire de telle manière… ils veulent le tuer de rire ?

samedi 13 décembre 2014

JOUER À PESER LA SAGESSE

    Je vais vous proposer de jouer un jeu dont il s'agit de peser la sagesse. Ce qui ne va pas être difficile à faire dans un monde si faute d'elle, tel que le nôtre. Pourtant, comme personne prétentieuse pour le jouer, se mettant elle dans l'enjeu, j'ai opté pour faire un tour et compte tenu que personne n'est absent de pensée. Chacune a un sage parmi les sages ; lequel (effet miroir) est le plus savant ; celui-ci que l'on utilisera en…

   

    Excusez-moi, mais ils doivent s'abstenir de participer à ce jeu-ci. Lesquels n'ont rien à faire, lesquels tiennent pour sages à tous, lesquels ont pour tout mérite, c'est de donner des coups à un pauvre ballon ou pelote.


    Aux participants dans ce jeu imaginaire, dont évidemment l'imagination est une condition indispensable, telle que l'en est aussi une balance, dont les plateaux, vides, étaient en parfait équilibre. En suivant, pensez-vous que le sage, le plus savant, duquel vous deviez tirer de votre imagination : mettez-vous toute sa sagesse dans l'un des plateaux —la balance tombera bien sûr de ce côté. Ne vous arrêtez pas d'imaginer ! Et, mettez-vous maintenant dans l'autre plateau tout cela que votre sage le plus savant ignore… vous verrez qu'il n'a pas besoin d'interrogation.

mercredi 10 décembre 2014

CANARDS ÉTOURDIS

    Il ne faut pas être trop intelligent pour constater que les intrus dans la politique ne l'en sont pas.

   Ces néfastes stupides suicidaires qui entraînent avec eux toute la société à son enjeu ; soit, les contribuables, desquels sont-ils en train de les faire devenir boue (ceux-ci qui n'ont non plus la taille de grande intelligence pour faire « démocratiquement » de leurs bourreaux leurs maîtres). Dans cette boue où finiront, plutôt plus tard, pour s'enfoncer ces géniaux maîtres, vassaux des spéculateurs. Les uns les autres, qui après anéantir « la classe travailleuse », se battent déjà en lutte fratricide entre eux à entasser richesses, jusqu'au cumul soit, j'en suppose, à un y parmi… on verra !

   Il ne faut pas être trop intelligent pour deviner que l'anéantissement de celle-ci nous anéantira à tous.

mardi 9 décembre 2014

LA NEIGE ET LE GIVRE

    Avant que les cerisiers pointent, parmi les impressionnistes points verts qui façonnent leurs feuillages, des cerises    rouges. Ils se sont fait neiger d'autres, blancs, de leurs fleurs.

    Les citoyens de la vieille Russie ont bonne connaissance de ce tableau-ci.


    Pourtant, dans l'occident de la vieille Europe, plus que sœur, part de leur orient, un typhon venu d'au-delà de la grande mer a arraché toutes les feuilles de tous les arbres qu'il y avait.


    Y a-t-il, l
e givre a supplanté la neige… les fruits n'en ont plus été

lundi 8 décembre 2014

L'ÉTERNITÉ DANS LA VIE, ET DANS L'AMOUR

    La vie est juste temps, semblant éternel, de même qu'il se fait sembler dans les affaires de l'amour. Cependant, c'est n'importe quelle éternité de tous les deux, qu'une fois arrivée à son bout, elle se dilue dans le tout pour disparaître à jamais en tant qu’entité propre.


 
    Pourtant, reconnaissons que l'éternité dans l'amour se dilue si mal que l’huile dans l'eau, tandis qu'en la vie, suffit un coup juste dans la tête et tout est fini. Toutefois, l'amour, ce n'est pas si simple. Ainsi, il mute bien plus en haine ce qui est passion, celle-ci qui se fait toujours plus compliquée à diluer.
 

    À ce point arrivé, je dois signaler que l'éternité de la vie se garde plutôt pour l'après. Dans l'amour, c'est tout un coup de foudre (du plus persistant tonnerre) dont la première est pour mieux supporter la vie et la seconde pour l'en faire insupportable.

dimanche 7 décembre 2014

LES CLOCHES DE LA MAISON DE DIEU

    Elles sonnent, les cloches, agressivement, depuis les pointus clochers que les abritent, ceux-ci qui, agressivement, eux aussi, s'enfoncent dans le ciel déchirant les nuages qu'y passent pour arroser la terre pour la faire fleurir, ce qui empêche les églises là où elles ont été bâties ; en pierre à la terre arrachée, taille celle-là en carrés, collés ceux-ci pièce sur pièce du mortier fait de la terre même et du sang, et de la sueur, des bâtisseurs. Églises où poussent les menaçants clochers.
 
    
Les paroissiens s'abritent dans les rues étroites, du tonnerre de l'empire de la peur, de sa vision même. Mieux l'en faire dans les bars, dont celui-ci ne s'aperçoit pas, et celle-là est étouffée quand non des paroles des amis, du chant de tous les paroissiens.
 
    
    Nonobstant quand le monde devient sûr de soi-même, oubliant le dogme, ignorant même que la maison de l'impitoyable est là, celle-ci ouvre la bouche, et après faire sortir son pestilente haleine, l'en fait faire en fanfare ses fantoches, en portant souvent un martyrisé par n'importe quel sculpteur, au goût bien entendu des maîtres de la maison de dieu.
    … l'église ne peut pas laisser personne tranquille !

jeudi 4 décembre 2014

UNE SOURIS UN PEU VANITEUSE

    Il était une fois une petite souris prétentieuse. Adèle, elle s'appelait. Qui attirait les passions de tous ses voisins ; bien pas de tous, parce que le souris Emmanuel, malgré avoir lui été son éternel amoureux d'enfance, « je suppose que tout le monde sait ce qu'est l’éternité dans l'amour ». Affaire qu'il avait délaissé pour donner pour l'en offrir, plutôt qu'un air platonique, un vent narcissique, résultat de ne pas avoir obtenu réponse à ses suppliques, cela qui l'avait fait vivre un supplice. Un autre était le porc Frédérique, à qui tout le voisinage, une bande d'étourdis, se tenaient par des intellos et qui tenaient par un ignorant Frédérique parce que selon eux, il ne faisait autre chose que dormir en silence.
 
    
     La petite souris prétentieuse, qui avait refusé les faveurs de tous ses amoureux, sous prétextes adaptés à chacun. Le chien, car il aboyait, que si le chat miaulait, que si le bélier bêlait, etc. Sans parfois laisser de se montrer jusqu'à méprisant, il disait, par exemple, au coq qu'il avait uniquement bon bec ou au crapaud qu'il avait plus d'yeux que de ventre.
 
 
    Pourtant, celui-là qui ne laissait pas l'esprit tranquille d'Adèle, c'était la tranquillité du porc, qui ne lui prêtait aucune attention. — Cet imbécile, se disait-elle, elle-même, qui non plus ne me dit pas un mot, sinon qu'en plus fait juste dormir. C’est toutes les deux choses dont autant Adèle, comme tout le voisinage presque, s'était trompée puisque Frédérique était un intellectuel, un vrai ! Qui tout le temps de son existence l'employait à réfléchir… qu'allait-il dire à telles sourdes oreilles ? Un jour, Frédérique, à cause de tant réfléchir, avait oublié de déjeuner, donc, après, la prétentieuse pour le prétendre, se fait promener devant son nez pour l'endormir de ses effluves phéromonales. Frédérique d'un coup soulage sa faim.

mercredi 3 décembre 2014

LES PLUTONIENS N'ONT PAS DU SENS DE L'HUMEUR

    Moi, j'allais manger un poisson, auquel préalablement de son dernier voyage, tel qu'on s'en faisait anciennement aux marins. Je l'ai à qu'il l'en fasse, mais dans une poêle remplie de bouillante huile ; à ce moment-là dont la fosse lui allait recevoir, sort de la panse du cadavre un plutonien, de qu'il l'était, je me suis aperçu immédiatement, due sa petite taille, comme l'en correspond : à celle-là de sa planète, du même que l'acariâtre caractère à la sienne.

 

  

    Arrête-toi ! — crie-t-il- qu'est-ce qui se passe ici, je n'ai fait qu'y arriver chez vous, que quand j'étais en train de me restaurer, je me suis fait surgeler, donc je me fais réveiller d'une chaleur insupportable, et maintenant qu'est-ce que je vois, que veux-tu me manger quoi ?

    Moi, une fois éveillé de la surprise, sans presque pouvoir dissimuler les rires, je lui dis :

    Mais… que fais-tu au-dedans de mon poisson ?

   Je te l'ai déjà dit, que pour faire, nous n'en faisons pas comme vous qui tuez l'animal de qui vous profitez. Nous, une fois mangé de lui, pas trop, laissons-le vivant ; peut-être qu'il fasse autant d'autres, sans le tuer non plus.

    Moi, qui en le voyant de si petit, sérieux, fâché même, assis lui sur le poisson frit qui reposait dans mon assiette, je n'ai plus pu dissimuler le rire. Ainsi, il me dit :

    Pourquoi fais-tu des grimaces ?

   Je ne fais pas des grimaces, je ris. Ah, excuse-moi, j'oubliais que vous, les plutoniens, n'avez pas du sens de l'humeur.

    Qu'est-ce que c'est l'humeur ? Demande-t-il ?


 

   Comment je te vais dire… c'est quelque chose comme nous taquiner les uns les autres.

    Je vois, vous les terricoles avez un drôle sens de l'humeur.