dimanche 22 septembre 2013

LA FIN PROCHAINE D'UN LONG PARCOURS

    Chaque forme de vie l'en est pour être à cela qu'elle a été conçue. Pourtant, nous, les bipèdes sans plumes, avons fait de la nôtre, depuis la nuit des temps, tout pour faire quelque chose d’étrangère à la condition dont la nature nous a ménagé, comme prétendre voler. Résultant de cet entêtement sous lequel nous y avons fait notre parcours, qu'il soit arrivé le jour, dont nous, nous aurons oublié de marcher.
 
   
    Nous avons, tout semble, laissé déjà d'être, chacun un être vivant parmi un ensemble d'autant d'autres, pour former part d'une masse en état constant de fermentation, jouant les couds les uns les autres, dont chacun n'est que sa profession (laquelle à la valeur de l'argent que l'on peut apercevoir, ou bien de l'argent par lui accumulée n'importe comme elle soit gagnée) dans cette masse dont chaque individu n'est qu'une éruption y parmi qui veut tout ce qu'il peut infecter.
 
   
    Ne désespérez pas, la nature a survécu à pires catastrophes que nous, et nous en autre ne sommes indispensables que plutôt à la mort qu'à la vie, et si bien la nature, sage, ce qui se dit sage, ne l'en est pas du tout nous en laissant nous y partager vie, ou bien pourquoi pas peut-être elle a du sens de l'humeur ; parce que comme animaux de compagnie, personne l'en doute, nous sommes bien amusantes, quoique dangereux à long terme… mais ça s'arrange !

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