samedi 23 février 2013

ADORABLE PETITESSE

    Aux femmes je les vois comme les nuages, il y a les qu'y sont tels que les cumulonimbus, belles, magnifiques même, mais il faut prendre garde de ne pas s'approcher trop, parce qu'elles t'attireront dans leur cour pour te phagocyter, et donc elles te détruiront ; d'autres nuages, obscurs, qui s’allongent par tout, qui autant que les belles font tout pour ne pas laisser voir qu'elles-mêmes ; allure pareille ont à ceux-là, ont les impénitentes arroseurs de tout qui se trouve à leur dessous, les voilà les Madeleines, lesquelles n'ont rien à voir avec les irritables jumelles en ce qui concerne aux nuages, bien ceux-ci orageux. Il y a des nuages, qui comme quelques femmes disparaîtront sans se laisser connaître, par là loin, rougis à cause de leur pudeur, en faisant jusqu'à rougir le Ra ; des blancs, et timidement gris, voluptueux, dont les femmes laissent entrevoir l'espoir à quelque de leurs possibles victimes, de l'espoir, avec qui coquettent, de la façon que les nuages jouent avec la lumière, sans laisser se percer par elles, ce qui parfois elles font, s’entrouvrant pour que les rayons du soleil, frappent dans les yeux des badauds.
 
      
    Que dire de celles-là, qui tel qu'un petit nuage, dont au monde habitué n'observer en elles que la grandeur, passent-elles, inaperçues. Moi, qui j'aime bien les petites femmes à petits talons, petites mains… tout petit dans les petites, dont comme d'habitude, dans toute petitesse, tout est bien placé, bien ordonné, pour que rien déborde, pour que seulement le juste y soit, à ne pas faire plus grand qu'il faut sa petitesse.

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