dimanche 27 janvier 2013

SOLITAIRE ET PERDU

    Un homme marchait faisant chemin vers aucune part, chemin dont à chaque pas il pouvait choisir tous les destins ; pourtant, cet homme, heureux d'avoir trouvé la gloire en se perdant dans le monde, du monde, d'où se peut déduire ardent amant de la solitude, un jour, à une heure qu'il ne préciserait puisqu'il ne portait ni montre ni chose pareille, en prolongeant ce chemin-là d'autres quatre-vingt-deux centimètres environ, il se fait heurter avec quelqu'une, qui, comme qu'elle se baisait d'un trottoir imaginaire, se penche du cou d’auparavant heureux, pour peut-être se dissimuler la belle, qui le sait : si de tomber par terre ou décoller vers les cieux.
 

    Au solitaire perdu, le pauvre, le dilemme l’enclin à mettre le cap, mis à un joug à deux équipés d'un seul harnais, à un destin fixé.
 

    Apis faisant de bœuf, porte-t-il la charge tout seul, beuglant Aphrodite partager effort ; elle faisait sans arrêt sa toilette sur ses propres affaires que la beuglante traînait. Un soir, à l'heure de faire repos (maintenant l'horloge était-elle) puis de faire le repas pour entrer en vigueur le beau faire d'Apis, il la garde, et de petite matinée, son corps reposé, s'emballe comme un artiodactyle sauvage effrayé vers aucune part : vers la gloire !  

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