jeudi 5 juillet 2012

LE CONNU INCONNU

    Je ne connais personne qui n'ait une fenêtre ouverte à la campagne. Depuis la mienne, je ne peux regarder que béton et ciel.

   Je ne connais personne qui ait la porte close à la campagne, traversant le seuil de la mienne, souvent fermée, je vais où J'aimerais, même à la campagne, et si je n'y en vais plus, c'est parce que je préfère rester en ville.

    Je ne Connais personne qui ose dire, ne pas aimer les bébés, autant des gosses ; moi, je ne les ai, ni aime les tenir, ni les supporte non plus, ni non plus les manger.

    Je ne connais personne objective ; tous divaguent entre l'optimisme irrationnel et le pessimisme inconséquent.

    Toutes les personnes qui je connais, amantes de la campagne, n'y vont qu’occasionnellement ; torturer aux paysans qui, ce qu'aiment est de vivre en ville. Tous les amants des bébés, s'ils peuvent, ce qu'ils aiment, c'est qu'autres se les enlèvent. Tous les amants des enfants veulent qu'ils se conduisent « sages » tellement que les pauvres petites fussent adultes. Tous les optimistes que je connais l'en sont parce que les choses marchent à eux plus ou moins à son goût, en cas contraire, ils deviennent pessimistes.

  Toute la ferme humaine qui croît me connaître, dit que j'ai un regard cruel de la vie ; destructif même, comme que je fusse un méchant despotique Vulcain qui a pris par enclume l'humanité tout entière, marchant par elle à coups de masse à tort et à travers. Je ne suis ni plus, ni moins que n'importe qui ; soit, un type qui passait par ici, qui manie les mots comme Je souhaite, je ne fais rien pour manier personne ; la porte à moi est ouverte, ce n’est pas moi qui interdis de la franchir.

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