samedi 28 janvier 2017

LE CAFÉ AVANT, ET APRÈS, LE PLAISIR

    On se met à table. Si l'on est tout seul, on réfléchit en mangeant, ou bien s'abandonne au plaisir des saveurs. Pourtant, si on partage table, cause avec le partenaire, rigole même, pas sans laisser de se récréer de ce que des mains sages ont mis dans l'assiette, dans le verre.


   Le café servi, on commence l'exercice, or en s’adossant au dossier de la chaise, or en appuyant les coudes à table, tout en prenant hauteur la causerie, tandis que l'on déguste du café, rarement celui-ci veuf de n'importe quelle liqueur.
   Je ne sais donc pas pourquoi, quand la chose est commencée par le café, prend allure de scatologie. Voyons :


   En se réveillant, on quitte le lit, sans s'éveiller du tout, pour y faire, on prend une tasse de café telle qu'elle fût le délicat cou d'une femme, pour l'approcher aux lèvres. Goûté le café, on se hâte de s'asseoir à la tasse de la toilette à se faire sentir le solitaire plaisir de chier.

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