vendredi 30 décembre 2016

UNE ROUTE SI LARGE QUE LONGUE

    La route se devinait longue, à vrai dire, elle l'en était, et là loin, où l'on croyait arriver au bout de celle-là. On n'a trouvé qu'un abîme.
 

  Chemin faisant, la route s'était faite de plus en plus large jusque d'un côté et de l'autre, on n'arrive à voir que des abîmes.
 

  L'abîme est juste l'inconnu, voire la peur ! Donc, quand on voulait défaire le chemin fait, se retrouver, on n'a trouvé que l'abîme.

lundi 26 décembre 2016

LES DIEUX ET LEURS ADEPTES ONT TOUT FOUTU

    Pour nous faire bien comprendre à nous-mêmes notre existence, le plus facile toujours est cela de croire en dieu.
 

Que sommes-nous vraiment ?
L'une parmi les complexes formes de vie animales ?
Serait-il que nous n'existons qu'en notre imagination ?
Qu'est-ce que c'est donc notre imagination : dieu ?
 

    
D'où que l'on puisse déduire que notre existence est si compliquée, il y a soit trop de dieux, soit trop d'adeptes.

samedi 24 décembre 2016

LES VENTS TRAINENT TEMPÊTES

    Si bien tout le monde a senti les vents, le monde a vu la « nouvelle ère » qu'ils traînaient avec ; voilée celle-ci par des nuages, dont se gardait une nouvelle religion prête à se faire consacrer, en sacrant la sainte consommation.
 

   Il ne faudra pas ajouter, à la vue de tous, qu'ils font multitude les fiers dévots qui l’honorent avec ferveur.
 

     J'ajouterai, de bon gré, le cas d'un incontestable pieux dévot impénitent lui, qui s'est fait, comme il faut, un si compulsif acheteur qu'il n'a pas dans sa bibliothèque que des manuels d'instruction aux trucs desquels il s'est pourvu.

mercredi 21 décembre 2016

UN CIERGE DEVIENDRA UNE BOUGIE AGONISANTE

   Depuis qu'un quelconque d'entre nous est né, pendant qu'il est petit, il se fait gaver (comme s'il était un petit rosé goret ou quelque chose comme ça) jusqu'à ce qu'il se gave tout seul, en payant l'engrais, autant maintenant comme auparavant, avec les grimaces qui ont fait réjouir ses gaveurs.
 

   Une fois que celui-là atteint à patauger dans la boue lui tout seul, au fur et à mesure qu'il s'y enfonce, il connaîtra de plus en plus de gens autres que ses proches. Il se fera donc proche parmi ces gens-là, tandis que de ses anciens, il s'éloignera, c'est comme ça la vie dans le bourbier !
 

   Quand il arrive à l'âge d'adulte sentira tout autour lui s'adultérer. Il apprendra donc que de ses anciennes amitiés beaucoup seront décédées, de même que les plus récentes ne sont que douteuses, et si bien que dans le monde, il y a un monde rempli de prometteuses amitiés, de celles-ci il ne s'intéresse à aucune.

dimanche 18 décembre 2016

NOUS, LE MONDE, ET LE CENTRE

    Même que dans le monde tous, nous respirons le même air, chacun a le droit d'y être le centre, ce qui n'est pas grave ! À vrai dire, même que le monde reste quand on s'éteint, celui qui le concerne s'éteindre avec.
 

   D'où tous,
nous avons aussi le devoir d'admettre chez les autres ce même droit. Au contraire, la chose commence à s’aggraver. 
 

   Alors que la chose devient grave quand, faute de nombrils, certains orbitent un médiocre quelconque qui, cherchant profit, se prête volontiers à mettre à la place de ceux-là le sien. 
     
    La médiocrité n'est pas que la peste.

jeudi 15 décembre 2016

IL N'Y A PAS INTELLIGENCE SANS BEAUTÉ

    Depuis ce jour, qu'à tous nous, ou presque, nous arrive, à Anicet, l'est passe autant qu'au reste : ses yeux se sont tournés « dévotement » derrière les voluptueux, derrière des filles (pour ne jamais renier de sa foi) parmi lesquelles il cherche. 
 
     
Il cherche, dans ces mers dont les hanches de celles-là se balancent, où se tortillent, pour prendre la plus belle vague dont, il souhaiterait naviguer par toujours ; tout jeune homme croit en quelque chose comme cela.
 

   
En passant le temps y avec tant de belles, vagues dont il n'a pas su naviguer, il change donc intelligence par beauté pour y en faire ; voire, qu'il s'est épousé à quelque chose, volumineuse, rudimentaire et dépourvue d'intelligence.

mardi 13 décembre 2016

INOFFENSIFS CHARIOTS DE COURSES ... APPAREMMENT!!!

    Depuis qu'un sans-gêne a eu la gênante idée de mettre à la mode les paniers pour faire les courses avec roulettes, marcher par les trottoirs, surtout aux heures de faire celles-là, qui n'est pas que cela pour ce qu'il est conçu, est devenu une vraie odyssée.
 

   Ces trucs-là apparemment inoffensifs qui, pourvus d'une tête tractrice qui se conduit comme si de rien n'était, ils peuvent se transformer en quelque chose redoutable, en supposant que le code de la route les obligeât de circuler par la chaussée, comme il faut, bien sûr que l'autre trafic roulé, imprudemment, par prudence roulerait par les trottoirs.
 

   En ce qui me concerne, je préfèrerais qu'un bulldozer m'écrasât qu'être renversé par un inoffensif chariot de courses. Cela ne serait qu'un petit instant, pas un long déchirant souffrir en plus d'avoir à supporter les insultes de la compulsive tête tractrice.

dimanche 11 décembre 2016

QUE VOUS AYEZ UN JOYEUX DÉCÈS ... ET ADIEU !

    Quand on décède, le monde dont on a vécu décédera avec.
 

   Quel mieux héritage à laisser que le monde tel que vous l'avez pris, parmi vous
qui croyez que celui-là vous fera survivre en vos héritiers.
 

  Car, l'héritage ne fera pas, mais pourrira vos héritiers.

vendredi 9 décembre 2016

IL N'Y A PAS DIEU DE LA PAIX

    Nous, les humains, avons depuis la nuit des temps crée les dieux à notre image et ressemblance. C'est pour ça que, y parmi, il n'en ait pas dieu de la paix.
 

   
Pourtant, les animaux autres n'ont pas créé dieu aucun, ils n'en ont pas eu besoin : ils vivent en harmonie (si on les laisse « en paix » pour y faire) avec la nature.
 

   Difficile tâche à nous autant pour vivre comme de laisser vivre en paix quand on est constamment sous la menace de nos propres engendres.

samedi 3 décembre 2016

QUE NON LE MARI MAIS CLIENT DE LA COIFFEUSE

    Si bien que Louis n'était pas un homme d'idées fixes, il ne se fixait que dans les yeux de Louise pour se voir, mais comme quand Louis voulait se regarder, Louise fermait ses yeux. Louis ne pouvait pas en conséquence se voir… ça faisait longtemps déjà !
 

   
D'où Louis, en voulant se voir, cherche partout d'autres yeux qui lui fissent de miroir… dont il se regarde pour au moins se raser la barbe !
 

   
Pour y faire le barbu, quoi qu'il ait cherché d'yeux de substitution, il n'a pas trouvé. Assez lui, épuisé même, il y en reste, jusqu'à ce qu'en étant sûr qu'il ne va jamais trouver de miroir où se regarder, se met dans les mains d'une coiffeuse pour qu'elle le rase.

jeudi 1 décembre 2016

ON VIT SUR TERRE

    C'est la boue, qui par n'importe qu’elle rute, on veut prendre, elle lui va faire lourde la marche. Il y a de la boue partout !
 

    En regardant le ciel, par là, on voit tomber la neige, en se tournant, on voit pleuvoir, on y en suivant, le ciel se montre menaçant, jusqu'à on réjouit de voir le sourire de Ra.

 

  
Pourtant, quand on met le cap vers le souriant, la même boue fait lourde la marche encore. Il y a de la boue partout !

mardi 29 novembre 2016

MARÉE HAUTE, MARÉE BASSE ... MARÉE HAUTE!!!

    Monte la marée…  
  ... Les puissants s'en sont faits, quand non, en faisant, eux-mêmes des tricheries, en profitant de celles-là de ses ancêtres reçues en héritage ; des guerres, somme toute, avec le concours de gens soumises tires du peuple. Tout ça, selon ceux-là, sous la bénédiction de leurs déesses et leurs dieux de toujours.
 

  Descends la marée… Le temps passant, les puissants ont mis leurs déesses et leurs dieux aux oubliettes en mettant à leur place un dieu étranger : mâle, lui, tout-puissant et impitoyable comme il faut ; ce qui simplifiait les formalités avec.  Voilà le début de la mondialisation, dont les crétins serviles se croient l'avoir découvert récemment. Au four et à mesure que le temps des changes coulait, les peuples, bien que mal, s'en allaient, s'émancipant de l’impitoyable et ses seigneurs que sont à peine les siens, pour se gouverner eux-mêmes, jusqu'à, toutefois, une nouvelle caste dominante a poussé chez eux.


   Monte la marée…
  ... C’est le peuple qui, endormi dans le lit de l'ignorance, ignore les sages, qui en étant, eux aussi, peuple, comme tel, se comportent ; pour le dire de quelques façons : sans apparat. De ce peuple, dont la populace fabrique et aménage des notables médiocres, pour le donner sens à leur médiocrité.

samedi 26 novembre 2016

L'OURS ET L'ENCLUME

    Personne n'en doute que l'ours est si fort que patient. Comme une enclume ! dont quelques-uns se sont mis à le battre pour le plaisir de le battre, ce qui ne lui fait point de mal, en pensant qu'il était endormi.
 

    Ces imbéciles qui en pensant que l'ours ne sentait pas, ce qui les faisait de ne pas sentir qu'il se moquait d'eux. Idiots congénitaux qui s'en tiennent pour intelligents croient idiots les intelligents.
 

    Pourtant, tout marchait jusqu'à ce que quelqu'un y parmi frappe là où ils prennent leur surnom. La douleur épuise la patience de l'ours, qui en prenant sa hauteur est devenu un fauve redoutable.

mercredi 23 novembre 2016

IMPAIR, PAIR: LE COMPTE DE JEAN PIERRE PAUL DOS SANTOS

    Depuis que Jean-Pierre Paul Dos Santos a touché sa retraite, au fur et à mesure qu'autour lui s'estompe l'ombre que le travail a façonné durant le temps sa vie dont celui-là l'a esclavagé, ce qui a permis de passer la lumière, laquelle va progressivement l'ouvrant la porte à la réflexion.
 

    De là, la lumière que sort fort, ce qu'aux yeux non habitués à elle, ses soudains rayons les éblouissent, ce qui évidemment les empêche de voir, tel que l'ombre les a faits pendant toute la vie presque, de Dos Santos aux siens. Toutefois, la lumière, sinon à court terme, à long terme les permettra s'ouvrir.
 

   
Ce qui l'arrive un jour montant, en automate comme d'habitude, les escaliers de la maison dont il a vécu toute sa vie, dont même, il y est né, donc il pense : quand j'arrive chez-moi je ferai pair, maintenant en étant proche la fin de ma vie, bientôt en descendant, je ferai impair pour toujours.

dimanche 20 novembre 2016

QUAND ON NE PEUT NI MOURIR NI VIVRE

    Il était une fois une si malheureuse que vertueuse souris, monogamique alimentaire, qui ne mettait jamais ses dents que ne fût dans n'importe quel fromage, qui s'apercevant de la faute absolue de crémeux aucun chez ses domaines, elle avait perdu à cause, toute envie de vivre.
 

   Quand on n'a plus envie de vivre, on a envie de mourir. Donc la vertueuse pour y faire, et pour ne pas le faire elle à elle, elle s'était mise à la portée du matou de la maison, pour qu'en plus qu'il la sacrifiât, l'ensevelît dans son chaud estomac… il faisait froid ce jour-là !!!
 

   Pourtant, la chose n'a pas été si facile que la vertueuse monogamique prétendait, puisque le chat était en train de faire lourde digestion à cause d'avoir mangé la cause de son malheur. Dommage, la malheureuse aurait eu une tombe bien fournie de la susdite savoureuse « cause ».

vendredi 18 novembre 2016

LA JOIE Y VIENT ET S'EN VA ... SI Y VIENT

    La joie atterrit chez nous, gracieusement, tellement qu'elle fût un léger aéroplane aux fragiles os voilés en soie, pour décoller si bruyamment qu'un lourd avion/charge.
 

   
Nous, Icares prisonniers des nuages depuis où nos yeux n'apprécient point ce qui se passe sur Terre, sommes là-haut à l'attente de l'arrivée et le départ, plutôt la voir passer, de la joie.
 

   
Là-bas, la désirée pousse, après que l'on a engraissé la terre, l'y semer… attendre !, ou attendre pourquoi pas, en laissant la Terre en paix, qu'elle se conduit à son aise.

mardi 15 novembre 2016

L'ENTÊTÉE ET L'AMOUREUX

    Lorsque l'amoureux a appris, de ses belles lèvres, de son amoureuse, qu'elle le quitte, des siens, pas aussi superbes, il le dit d'un ton sentencieux : si tu n’étais pas mienne, tu ne serais de personne !!!


   L'amoureuse, si jamais l'en a été touchée de cet orgueil bizarre féminin, répond à l’amoureux le demandant : tu serais capable de me tuer par amour ?, mais non, dit le faux prétendu assassin, je ne tuerais jamais personne. En le concernant à toi : tu es aussi maîtresse de me quitter comme je l'en suis de partir là où l'on ne se retrouvera jamais. Cœur qui ne voit ne sent pas.


     Donc, elle ne
dit rien, elle réfléchit… ? Après, elle tire : ne te crois que si facilement, tu vas m’esquiver, j'irai même à l’enfer s'il en faut. Je te trouverai, que sinon pour amour, pour que tu ne t'affranchisses pas de moi.

dimanche 13 novembre 2016

NI PIEUX NI IMPITOYABLES ... MAIS NON NORMALES NON PLUS !!!

    Bien est vraie que si de notre imagination, nous aurions tiré un dieu pieux, nous aurions été impitoyables avec lui.
 

    C'est pour ça, peut-être, que quelqu'un a créé un dieu impitoyable pour que soyons-nous les pieux.
 

   
De toute façon, je n'aime absolument pas : ni dieux pieux ni impitoyables, soient-ils imaginatifs ou imaginés.

samedi 12 novembre 2016

FAIRE PÉCHÉ FORNIQUER A FAIT INVENTER DIEU

    La vie n'est qu'un parcours, quelques fois long, quelques fois court, ou peut-être une attente si l'on n'est pas prêt du tout à agir, dont l'arrivée à destination n'est que la mort.
 

   
Durant ce parcours, ou attente, passifs et actifs, les animaux tous, y parmi nous, faisons ou laissons faire, pour laisser notre empreinte en nos descendants.
 

   
Pourtant, parmi nous, les chastes d'un côté et de l'autre les concupiscents, on a inventé dieu, pour punir ceux-là* à ceux-ci, tandis que ceux-ci pour se faire pardonner.

  *Auparavant, ils demandent permis dieu pour pécher un petit peu, mais évidemment ils n'ont pas reçu réponse.

mercredi 9 novembre 2016

MÉTHODE INFAILLIBLE POUR GAGNER AU LOTO

    Si vous voulez toucher la cagnotte, du loto, par exemple, il vous faut avoir sous la main la perspicace voyante « hollandouille » la plus inefficace sans aucun doute.
 

   
Une fois aviez-vous contacté avec la « perspicace inefficace » vous lui proposerez de choisir d'entre les nombres, de l'un au quarante-neuf, lesquels elle voit gagnants, vous deviez insister en son choix jusqu'à n'y restent que cinq, ceux-ci dont vous mettrez une croix dans leurs grilles correspondantes du billet/loto qui vous avez pris auparavant. À la suite, plus simple encore, vous feriez choisir la voyante un seul nombre, de l'un au dix cette fois, lequel elle ne voit pas gagnant, donc vous crucifierez le dernier perdant dans la grille de la chance.
 

   
Parier ainsi le billet/loto aux nombres indiqués par la voyante
« hollandouille ». Dans son long parcours, l'inepte prétentieuse n'a jamais deviné un nombre ni entre deux.

dimanche 6 novembre 2016

POUR DRAGUER, MIEUX VEUF

    Depuis le comptoir d'un bar un mec écoutait la voix de son pote, celui-ci qui était dos à dos tout près de celui-là, en contagionnant sa partenaire de table de la tristesse dont il faisait semblant d'être pris dès qu'il déambulait par le ténébreux endroit dont les cœurs solitaires se font tremper des larmes de leurs veuvages.
 

   
Brisée de la douleur, quand l'affligée madame se voit obligée partir, ne l'en fait pas sans auparavant faire un rendez-vous avec l’endolori veuf, marcher par entre les tables à la saine intention de le consoler… il était consolant de voir sa belle figure marcher esquivant les tables du bar.
 

   
Une fois que la belle s'est allée, le mec du comptoir, en se tournant, tire sur son pote: mais quand as-tu été marié ? Menteur ! En répondant celui-ci : eh bien, tu sais; être célibataire, ce n'aide point à draguer, divorcé non plus, il y a partout, pourtant être veuf, cela produit un spécimen rare et en plus fait de la peine…

mardi 1 novembre 2016

UNE AFFAIRE D'OLFACTION

   Quand j'étais encore un garçonnet, la savante mère d'un copain à moi m'a demandé plus d'une fois (qu'elle fût mère savante ne veut dire qu'elle eût la mémoire d'une savante célibataire) —tu sais pourquoi les chiens, chaque fois qu'ils se rencontrent, se flairent les uns aux autres au-dessous leurs queues ? À ce que moi, même en étant pourvu de mémoire, je répondais toujours, gentiment : mais non. 
 

   
Donc la mère savante, en reprenant la parole, poursuit : une fois, il y a longtemps, les chiens et les chats avaient signé un traité de paix, celui-ci qui un des signataires, plus attentif aux apéritifs servis à l'occasion, qu'à l'affaire, sans s'apercevoir, peut-être, il avait avalé le document. C'est à partir de ce fatidique moment-là que les chiens cherchent parmi lesquels peut le tenir dans ses intestins.
 

   
Si de garçonnet, j'avalais, moi aussi, une et une autre fois, par compliment bien entendu, ce qui était devenu une soporifique histoire. À l'âge dont on quitte l'influence des femmes pour tomber dans celle des filles
Je me suis sur ce sujet-là : si nous, les humains, avons fait autant que les chiens et les chats, nous ne cherchons chez nous aucun document parce qu'il a eu quelqu’un parmi lesquels a nettoyé le cul avec.

dimanche 30 octobre 2016

MIEUX NE PAS TROP SE CIVILISER

    Il était une fois un renard qui, en cherchant à se faire la vie facile, ruse un homme, pour le faire croire qu'il s'est laissé faire domestiquer, pour vivre à ses dépenses.
 

    
Chez celui-là à qui le renard a choisi pour maître, celui-ci a bien compris que tout ce qu'il fallait faire n'était plus que le chien de la maison pour avoir de la nourriture et se garder des inclémences du temps, payant cela comme tribut, tandis qu'il était sous protection, avec sa liberté.
 

   
Un jour, pris le renard de la nostalgie de la liberté, il a voulu la reprendre ; mais il ne la retrouve pas nulle part… il n'est maintenant qu'un animal domestique !

vendredi 28 octobre 2016

UN JOUR AVEC EMMANUELLE, PAS PLUS DE SUITE

    Il pleuvait la soirée dont Emmanuelle et Emmanuel se promenaient en amoureux. L'allée faisait d'abondants flots lesquels Emmanuelle esquivait, gracieusement, à elle. Emmanuel pour ne pas débarrasser sa main de la main d'Emmanuelle subissait en plus les uns il se trouvait à son pas les autres qu'elle se faisait esquiver.
 

   
La nuit Emmanuelle avait rentré chez elle les pieds secs
, même chauds. Emmanuel fit autant bien qu'aux pieds trempés.
 

   
Au
lendemain, tandis que, Emmanuel ne put pas sortir, car la veille, il avait touché un gros rhume. Emmanuelle se promenait l'après-midi sous un soleil de plomb avec un autre Emmanuel quiconque, qui l'avait gentiment offert son chapeau parce que Ra ni le chauffasse trop la tête ni le flétrisse son beau sourire.

mercredi 26 octobre 2016

UNE HISTOIRE QUI SE RÉPÈTE

    L'automne fonce dans l'hiver comme en fuyant de l'été. Les feuilles des arbres, une fois dorées, tombent dorant le manteau vert qui leur ombre auparavant a maintenu sa couleur fraîche.


   Chez nous les mouches déambulent, pusillanimes, en attendant la mort, soit qu'elles ne sont maintenant presque pas des hôtes gênantes, mais sa mort ne veut pas dire anéantissement ; elles ont laissé leurs larves hivernantes.


   Or, quand le printemps en fuyant l'hiver, il fonce l'été, lorsque les feuilles repoussent ; le manteau reverdira, les larves écloront et à nouveau on aura de gênants hôtes partout.