Nous,
humains, sommes (le voulons ou pas) des animaux de troupeau, et en
l'étant dû à la façon dont nous fait agir le muscle qui se place
dans notre crâne, nous sommes, nous le désirons ou pas, des animaux
politiques.
Que
n'importe quel troupeau, parmi les nôtres ou tout l'ensemble même,
soit frappant, voire stupide, malveillant, décadente ; autant
aujourd'hui qu'on l'en a toujours été, après chaque élan
progressiste… servez-vous à adjectiver à plaisir jusqu'à que
vous, vous aviez bien soulagé ! Alors, on poursuit. Ne faites pas
coupables de tant d'adjectivations les politiciens auxquels, par
action ou par omission, nous avons tout laissé faire et défaire.
Mais, vous ne vous affligiez pas, ces éminents stupides, un beau
jour (magnifique, j'en dirais) quand ils penchent un nœud coulant à
nous, pour nous dire comme y faire, ils se pendront eux tous seuls.
Ainsi,
cela ne va rien changer à notre dérive ; la stupidité humaine
est si forte que bientôt nous allons indéniablement nous soumettre
à elle à nouveau, net empirisme, mais en voyant les maîtres pendus
; on rira quand même.