mercredi 9 juillet 2014

DEPUIS UN DEMI-SIÈCLE ...

    Les personnes qui aujourd'hui sont dépassées demi-siècle, à plus derrière qui l'on a laissé, on peut mieux le constater ; la question est que, au fur et à mesure, le temps s'en est allé passant, chaque fois s’écoute moins parler de l'enfer ; apparemment, à nos jours personne n'en parle.


    En étant tout près de moi, un jeune homme, dont je ne me suis pas trompé ni de ses allures de vif, ni de son intelligence, je lui dis : je t'en prie, demande-toi à toi-même que je chercherai une autre bouteille. Volontiers, il répond : sera l'abandon du concept classique de l'enfer, pour la raison que le monde se soit devenu tellement convaincu que l'on vit déjà dans un enfer, même qu'il ne soit pas classique ?


 
    Parfait, mon ami (j'y suis arrivé et reprends le discours), plus que l'abandon d'un esprit amant du plaisir à vivre. Celui-ci peut bien faire abstraction de ce concept-là, sinon qu'il serait la logique, c'est le changement, s'en intégrant dans un mercantilisme absolu. Lequel, entre autres, fait penser à ses adeptes que la mort est contre-nature… — Pauvres prêtres ! (Pimenta avec ironie mon ami) Mauvais augure, je les pronostique dans leurs affaires ! — À quelques malheurs, c'est bon, je lui dis, au moins les culs des enfants seront tranquilles.     

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