jeudi 31 juillet 2014

UNE VEUVE PAS AMANTE DES ORPHELINS

    Le décès du maître, qui avait fait affliger son chien, de même que la faute de son soutien, avait fait affliger à sa maîtresse, mariée en secondes noces avec.

 
    Pourtant, la femme du décédé a choisi de se voiler le visage pour dissimuler sa joie. Tout ce qui était de son mari est maintenant à elle toute seule. Ses fils putatifs se frottaient les mains, pensant au pognon qu'ils toucheraient. Ne leur reste pas que l'envie de toucher. Les trucs de la finance sont indescriptibles, surtout quand qui les manie est l'amant de l'héritière en chef. La veuve avait laissé les orphelins de père, les orphelins d’hérédité, et même, les orphelins de mère. 


 
    La maîtresse, épouse devenue en étant en forme encore, elle n'a pas eu problème de trouver à qui vendre son amour. C'est le chien qui a tiré quelque profit.

mercredi 30 juillet 2014

LES COUPLES, ET NOS COUPLES

    Un loup et une louve font un couple de loups. Ainsi, je dois préciser qu'en étant tous les deux sauvages, soit en état pur ; quelque chose qu'il ne faut pas faire de nous : un homme et une femme feraient toujours un couple d'imbéciles, d'égoïstes, ridicules, ce que pour l'en être, il n'est pas indispensable de faire un couple.

 
  
    Chez les animaux, tous en état, bien entendu, aussi qu'autres que nous, les choses marchent de cette façon, parce qu'ils sont dans la constante évolution ; elle est de cette façon, la vie. 
 
 
    Bien qu'elle, peut-être, de même que se passe chez nous. Nous foudroyer dans l’évolution naturelle pour y sortir, autoconvaincus d'être « êtres », nous déconnectant, ridiculement, de l'animalité. Pour conscient ou inconsciemment, lâcher la bride à notre égoïsme, dans un état involutif dont notre imbécillité fait uniquement l’aggraver.  
    

mardi 29 juillet 2014

LE JEUNE NEVEU ET LE VIEUX ONCLE

    Un jeune homme, pour se faire conseiller, croit opportun donné le cas de se confier à son vieil oncle, sachant qu'en étant son seul parent mâle. Il a toujours écouté (que non pour perdre le temps) de toute femme qui se le croisait.

    Le neveu demanda à l'oncle Jean : il y a une fille de laquelle j'ai su depuis qu'elle me fait de gentilles salutations chaque fois que je me croise avec. Crois-tu qu'elle voudra quelque chose ?

 

 
    Belle, d'une beauté hellénique, taillée en pur marbre blanc, voilée, comme prête à l'inauguration, dont sa tête, ses bras, ses jambes, s'étaient déjà révoltés, se montrant, avant, à l'acte officieux.

    Je comprends, prête-toi attention à ce que je te vais dire : quand la belle te surpasse ; ses salutations faites, tu la poursuives, elle t'attendra. Une fois à sa hauteur, toi, tu mets ton menton sur son épaule, du côté gauche, lui faisant sentir ton haleine sur son cou, sur sa joue. Laisse-toi que ta main droite glisse son dos de haut en bas jusqu'à ses anches pour les embraser, au temps que la gauche caresse sa joue de l'autre côté, lui faisant tourner sa tête. Quand vos bouches se trouvent face à face, tu fais que ta langue inspecte ses gencives…

  
 
    Et si elle me gifle ? interrompt, criant presque, le jeune homme.

    Donc va-t’en, laisse-la immédiatement, elle est dangereuse !

    Par une gifle ?

    Non, parce qu'elle est amoureuse !


lundi 28 juillet 2014

LE RENARD MIS AUX ABOIS PAR LES POULETS

    Les dieux de la misère et, si je les nomme dieux, c’est parce qu'ils s'en croient (le rang de dieu n'a jamais été si bas) n'en trouvant d'animaux qu'eussent de la classe que se prêtassent à eux. S'incarnant pour mettre aux abois au renard. Ils s'en sont des éminences servies, parmi leurs thuriféraires, des poules.

    Alors, s'en voyant le renard traqué par quelques bipèdes plumés, il théâtralise quelques grimaces d'être effrayé. Ce qui, en regardant les autres poules, encouragées, auxquelles se joint un coq, qui n'a pas voulu être moins, pour tous prendre part à la fête, laquelle n'a fait que remplir le garde-manger de l’audacieux goupil.


    Ces dieux-là, misérables, habitants de la misère, comme y correspond, terrain stérile à l'intelligence. Ces dieux aux œillères mises pour ne pas voir que l’entassement, jamais à eux assez, du papier imprimé dans leurs usines, ne soit juste que par leurs côtés, entre quelque rayon incontrôlé de celui-là.

dimanche 27 juillet 2014

UN INTUITIF ET UN ASSOIFFÉ

    Il était un homme accroupi, dans un coin quelconque de n'importe quelle ville. Pour s'accroupir comme il faut, on doit s'en faire dans une ville. À plus grand qu'elle soit mieux, on s’accroupira ; cet homme-là était pensif. Il se regardait soi-même, sans se regarder. En voyant qu'il ne voyait pas que lui-même, je me suis mis, accroupi moi aussi, face à lui pour regarder sa pensée ; ce que j'ai vu, entendu, lu, ou comme vous voulez, le voilà :
 
 
    J'ignore si ce que je sais, je le sais à force de m'efforcer de savoir, soit parce que je suis intuitif ; mais compte tenu que ni la force ni l'effort ne sont parmi mes qualités. Ce sera l'intuition qui m'a apporté le peu que je sais, car si l'on prétend savoir en écoutant aux autres. De plus, on apprendra uniquement ce qu'ils ne savent pas…

    Une fois finie la lecture, je me suis mis debout. Je me suis mis à marcher par le trottoir, cherchant, m'éloignant de lui, ébahi et assoiffé !, mais non sans savoir ; c'est pour ça, peut-être, que je cherchais. J'étais hors de moi et en dehors d'un bar. Par ailleurs, je ne savais même pas que je marchais jusqu'à ce que je me sois heurté d'un fort coup contre un poteau qui portait un panneau qui signalait l'interdiction de circuler… de la direction contraire.

jeudi 24 juillet 2014

UN SPECTACLE DANS LES TOILETTES

    Dans beaucoup de maisons dont on partage le voisinage, à l'un et à l'autre côté, au-dessous, au-dessus. Qui y est entre, il y a des puits de lumière si étroits qui sont à peine soupiraux, auxquels s'ouvrent, pour l'en dissimuler, les étroites fenêtres assorties des toilettes.


 
    Profitez-en, mesdames, messieurs, du spectacle musical. Ainsi, le visuel est juste un phénomène effrayé, lequel parfois se traduit par des coups de lumière, lesquels deviennent immédiatement après d'un clic.

 
    Prêtez donc attention une fois que vous étiez commodément assis dans la tasse, que le spectacle commencera immédiatement, en finissant tout juste ensuite d'avoir déposé les restes de tout cela que vous aviez dégoûtés auparavant avec plaisir. Au silence, les bruits de l'abandon leur suivent. Ainsi les pas, moins sourds, mais plus profonds, envahissent la salle ornée d'azulejos en tirant de la chasse. La chose commence vraiment en ouvrant la fenêtre pour libérer les effluves. D'autres sons sont sortis d'un voisin qui a fait autant de même.  Cependant, auquel le tube fera plus aigu, il se heurte, perçant les effluves que vous aviez gracieusement offerts à tout le voisinage de vous au-dessus, pour qu'il, à vous, vous gracie du son. C'est ainsi qu'une voisine tout semble, car le son est moins profond que celui qu'un voisin.  En suivant, ce sont des douces glu-glus d'un prostatique qui rythment pour les donner du caractère. Un autre qui se lave les mains, et quand dans la douche quelqu'un planait le concert, un autre entre en scène. Celui-ci s'y trouve avec sa femme, on suppose ? profite d'un spontané « Ici, je t'ai attrapé », la soprano chante à la gloire… il fait le bas…
 

    Le concert peut avoir d'infinis mouvements, comme infinies sont les combinaisons des notes musicales


mercredi 23 juillet 2014

LE FER, L'OXYDE, LES BÊTES, ET LES BÊTISES

     Pour que l'oxyde de fer, par exemple, se façonne, il est indispensable du fer. Toutefois, pour faire des bêtises, ce qui est indispensable, c'est seulement nous, les humains.

     Si bien les bêtes sont (chaque espèce), à leur place, et toujours qu'il manque d'intervention étrangère qui bouleverse l'équilibre naturel établi entre les unes les autres. Que la chose marche, et jusque pour les autres formes de vie telles que celles-là du règne végétal, même que celles-ci fassent partie de la diète de la plupart des bêtes !

    Pourtant, nous sommes juste culs inquiets, parce qu'il semble que nous pensons avec. Car (pas tous) idolâtrâmes nos bourreaux, les « chevaliers de l'apocalypse » auxquels nous adorons, pas tous non plus, selon les préceptes, par eux-mêmes, prescrits, pour, en cachette, en silence, les mépriser… curieuse manière de lutter, pour ça que tout le monde, aimer le plus : la Liberté.

jeudi 17 juillet 2014

C'EST PAS LE TEMPS QUI CHANGE

    En retournant à la ville dont les racines étaient sinon en disposition de faire fleurir, vivantes quand même, Nicolas rencontre César, vieil ami de l'époque dont ils menaient une vie de patachon, abondamment assaisonnée de sourires. Les allures de tous les deux, surtout celle de César, n'étaient maintenant si bien assaisonnées que pour les salutations.


   
C'est donc que, salutations faites, même qu'elles n'en soient pas bien assaisonnées, que Nicolas demande à son ancien camarade des nouvelles de Félix. Un autre de la bande qui, en restant en place, devrait être attaché à César. Ah ! Il a eu de la chance, répond l'interrogé. Te souviens-tu de Marie ? La fille qu'il prétendait ? À peu près que tu es parti, ils se sont épousés. Celle-là était une autre époque ! Elle l'a quitté, sa fille avec, et même au chien, elles l'ont emporté. Son fils, resté d'abord chez lui, lui aussi est parti chez sa fiancée. Pour que cela n'en fût pas assez, l'héritier en héritage a pris le chat… cela était une autre époque.


    À moi, la seule qui m'ait quitté fut ma maîtresse ; mon corps mou, elle m'a dit, ne fait pas pendant avec le mien encore ferme.

mardi 15 juillet 2014

PEUT-ÊTRE SOIT L'AMOUR ...

    Peut-être soit l'amour, ce phénomène qui prend spontanément dans n'importe qui, tellement la victime propitiatoire fut un pot à fleurs.

 

    Celui-là, qui touché de l'amour, se met si soudainement qu'inexplicablement, à son propre sens, à parler, à faire tout type de bêtises, quand non, s'empêche-t-il de nager dans les eaux. Des eaux si vivement turbulentes à la superficie, que mortes : de calme obscur, juste depuis où commence la profondeur jusqu'à un fond qui n'existe pas, dont l'esprit fâché, sans savoir pourquoi, parfois, il voit uniquement des mirages qu'il fabrique.


    Probablement, soit l'amour, ce phénomène spontané, celui qui nous fait si différents les humains aux animaux autres.

vendredi 11 juillet 2014

L'INCULTURE N'AIME PAS LE VIN NI LA VIE

    Depuis que Zeus (celui-ci qui est, comme le commandant en chef des dieux) a mis un peu d'ordre dans le domaine que lui fut assigné ; celui-là qui auparavant dormait dans l'empire de Chaos. Celui-ci qui tout accaparait à lui, dont je ne sais pas, parce que ni j'ai été, ni j'ai eu pu me faire avec des renseignements de confiance, que ce monde-là fut comme de cette façon. Cependant, ce que j'ai pu constater est que lorsque Susdit Dieu a pris le commandement de son règne, celui-ci fut peu amusant jusqu'à ce que l'un de ces compagnons de métier, soit Bacchus, est apparu en scène.

    Bacchus a donc renouvelé l'ordre, sans ordre, remplissant toute la parcelle du monde, qu'au règne de Zeus l'y correspondait, des « agoras de la joie », soit des bars.

    Après tout ce bouleversement, quelques Titans, pour ne pas rater l’occasion dans la nouvelle époque, se sont reconvertis en dieux. Voire, absolutistes, ennuyeux et impitoyables. Lesquels s'en renforçant dans les terres incultes où ne se cultive pas l'art de la transformation des fruits de la vigne en nectar, soit vin. En n'ayant assez de ne pas l'avoir chez eux (ce qu'en autre personne les oblige), ils font tout pour que le reste du monde devienne si inculte qu'eux… Qu'ils ne vous fassent pas reculer, amis de la culture, des terres, les vôtres, cultivées par vos ancêtres, de leurs sueurs arrosées.

jeudi 10 juillet 2014

LE SOUPIRANT FÂCHÉ

    En errant par l'espace, deux soupirs se rencontrent. Ils jouent gaiement tous les deux, en dépit de leurs soupirants qui, dérobés l'un de l'autre, chacun chez son malheur, mesurent leurs pas, comme s'ils eussent quelque chose à mesurer, par l'allée de l'oubli.

 
 
     Le soupirant, dérangé parce que dans les bars, il y a de l'un et de l'autre côté de l'ennuyeuse allée de l'oubli. Les taverniers ne s'oublient pas de faire payer les pots qu'on a gorgés, un à un, tous !  Comment est-ce que l'on va faire donc pour oublier ?

     Maudits taverniers de l'allée de l'oubli, qui se font progressivement riches à compte du désespoir des autres ; maudits soupirs, qui sans dépenser un sou s’amusent gaiement. Maudit de moi (dit le soupirant) et maudit la soupirante. Maudits tous !

    Le soupirant ne maudit pas pour maudire ; c'est plutôt parce que maudire ne coûte rien.

mercredi 9 juillet 2014

DEPUIS UN DEMI-SIÈCLE ...

    Les personnes qui aujourd'hui sont dépassées demi-siècle, à plus derrière qui l'on a laissé, on peut mieux le constater ; la question est que, au fur et à mesure, le temps s'en est allé passant, chaque fois s’écoute moins parler de l'enfer ; apparemment, à nos jours personne n'en parle.


    En étant tout près de moi, un jeune homme, dont je ne me suis pas trompé ni de ses allures de vif, ni de son intelligence, je lui dis : je t'en prie, demande-toi à toi-même que je chercherai une autre bouteille. Volontiers, il répond : sera l'abandon du concept classique de l'enfer, pour la raison que le monde se soit devenu tellement convaincu que l'on vit déjà dans un enfer, même qu'il ne soit pas classique ?


 
    Parfait, mon ami (j'y suis arrivé et reprends le discours), plus que l'abandon d'un esprit amant du plaisir à vivre. Celui-ci peut bien faire abstraction de ce concept-là, sinon qu'il serait la logique, c'est le changement, s'en intégrant dans un mercantilisme absolu. Lequel, entre autres, fait penser à ses adeptes que la mort est contre-nature… — Pauvres prêtres ! (Pimenta avec ironie mon ami) Mauvais augure, je les pronostique dans leurs affaires ! — À quelques malheurs, c'est bon, je lui dis, au moins les culs des enfants seront tranquilles.     

samedi 5 juillet 2014

SOUS LA PEAU D'UN CROYANT

    Imaginez-vous, les croyants, que depuis tant d'avoir prié l'en accompagnant des génuflexions correspondantes. Vous avez trompé, en choisissant, dans le gros assortiment qu'il y a dans le marché des dieux, le bon (celui-ci comme vrai, parce que ces impitoyables sont couramment jusqu'à cruels) par un faux… toute une vie perdue !


    Vous qui n'aviez fait que du mal, auxquels n’étaient pas trompés comme vous. Vous qui n'aviez pas profité de la réelle amitié. Vous qui n'aviez pas, vous aviez laissé séduire des plaisirs de la liberté. Vous qui n'aviez séduit personne qui ne soit pas en l'achetant (à être possible sans payer un sou), vous êtes, en définitive, qui n'aviez aimé ni été aimés pour ne pas avoir entendu pour amour que la peur de Dieu… Quelle vie avez-vous menée ?


    Pourtant, imaginez-vous qu'ayant choisi le dieu adéquat, seriez-vous sûres d'avoir choisi le réel. Pour que vos prières et vos génuflexions l'arrivent, puisque compte tenu des versions que pour chacun il y a, il est plutôt simple de se tromper. Ne croyez-vous qu'il vaut mieux que de ce d'être des croyants, cela d'être une bonne personne ?

vendredi 4 juillet 2014

VERRE DE VIN, VERRE D'EAU

    Si une personne se met dans un verre rempli de l'incolore, insipide et inodore, l'eau ; elle s'y noiera et finira par se diluer dans ses attributs jusqu'à former part avec.


    Pourtant, si cette même personne se met, en elle, un verre de vin (compte tenu que le verre du vin qu'elle peut se mettre, va être (question de proportions) plus petite que le verre d'eau, donc le buveur ou buveuse au contraire du nageur ou nageuse, peut se faire satisfaire de plus d'un verre) mais allons-y au résultat ce qu'importe : le vin qui n'est pas incolore, ni insipide, ni inodore, lui fécondera des odeurs, des couleurs, des saveurs, de la vie.


    L'eau est uniquement bonne pour se laver. En revanche, ne confondez pas les odeurs propres à la vie avec celles-là de l'ordure… le vin, sans se noyer en lui, est vie.

jeudi 3 juillet 2014

À PROPOS DE L'AMOUR ET LA JALOUSIE

    La jalousie est si inhérente à l'amour, qu'il se peut dire, sans doute, qu'une personne amoureuse ne sera qu'une nageuse dans la mer de la dichotomie. Où elle patauge entre les eaux de la souffrance et du plaisir ?  Mais jamais elle ne montera par celles-là du fleuve de l'indifférence.


    Quand la personne amoureuse est un amoureux, celui-ci subit-il de celle-là plutôt à cause du temps et de l'espace, machiavels alliés de la réceptrice, que de n'importe quel concurrent incompétent. L'amoureux, le vrai, en ces affaires est un absolutiste, ni à son autour, ni autour de son amoureuse, elle existe
uniquement pour lui.


    Toutefois l'amoureuse, caractérisée souvent d'une empreinte plus tordue, n'est pas touchée de la jalousie ni même des concurrentes (bien entendu si elle ne les a pas proposés, mais desquelles flirtent avec) sans son acquiescement, avec son objectif… donc ce n'est pas de la jalousie : c'est la guerre !