ni dieu, ni roi, ni mondialisation; la voici une autre, qui sinon vieille, belle chanson
jeudi 31 juillet 2014
UNE VEUVE PAS AMANTE DES ORPHELINS
mercredi 30 juillet 2014
LES COUPLES, ET NOS COUPLES
Un loup et une louve font un couple de loups. Ainsi, je dois préciser qu'en étant tous les deux sauvages, soit en état pur ; quelque chose qu'il ne faut pas faire de nous : un homme et une femme feraient toujours un couple d'imbéciles, d'égoïstes, ridicules, ce que pour l'en être, il n'est pas indispensable de faire un couple.
mardi 29 juillet 2014
LE JEUNE NEVEU ET LE VIEUX ONCLE
Le neveu demanda à l'oncle Jean : il y a une fille de laquelle j'ai su depuis qu'elle me fait de gentilles salutations chaque fois que je me croise avec. Crois-tu qu'elle voudra quelque chose ?

— Je comprends, prête-toi attention à ce que je te vais dire : quand la belle te surpasse ; ses salutations faites, tu la poursuives, elle t'attendra. Une fois à sa hauteur, toi, tu mets ton menton sur son épaule, du côté gauche, lui faisant sentir ton haleine sur son cou, sur sa joue. Laisse-toi que ta main droite glisse son dos de haut en bas jusqu'à ses anches pour les embraser, au temps que la gauche caresse sa joue de l'autre côté, lui faisant tourner sa tête. Quand vos bouches se trouvent face à face, tu fais que ta langue inspecte ses gencives…
— Donc va-t’en, laisse-la immédiatement, elle est dangereuse !
— Par une gifle ?
— Non, parce qu'elle est amoureuse !
lundi 28 juillet 2014
LE RENARD MIS AUX ABOIS PAR LES POULETS
Les dieux de la misère et, si je les nomme dieux, c’est parce qu'ils s'en croient (le rang de dieu n'a jamais été si bas) n'en trouvant d'animaux qu'eussent de la classe que se prêtassent à eux. S'incarnant pour mettre aux abois au renard. Ils s'en sont des éminences servies, parmi leurs thuriféraires, des poules.

Alors, s'en voyant le renard traqué par quelques bipèdes plumés, il théâtralise quelques grimaces d'être effrayé. Ce qui, en regardant les autres poules, encouragées, auxquelles se joint un coq, qui n'a pas voulu être moins, pour tous prendre part à la fête, laquelle n'a fait que remplir le garde-manger de l’audacieux goupil.
dimanche 27 juillet 2014
UN INTUITIF ET UN ASSOIFFÉ

Une fois finie la lecture, je me suis mis debout. Je me suis mis à marcher par le trottoir, cherchant, m'éloignant de lui, ébahi et assoiffé !, mais non sans savoir ; c'est pour ça, peut-être, que je cherchais. J'étais hors de moi et en dehors d'un bar. Par ailleurs, je ne savais même pas que je marchais jusqu'à ce que je me sois heurté d'un fort coup contre un poteau qui portait un panneau qui signalait l'interdiction de circuler… de la direction contraire.
jeudi 24 juillet 2014
UN SPECTACLE DANS LES TOILETTES
Dans beaucoup de maisons dont on partage le voisinage, à l'un et à l'autre côté, au-dessous, au-dessus. Qui y est entre, il y a des puits de lumière si étroits qui sont à peine soupiraux, auxquels s'ouvrent, pour l'en dissimuler, les étroites fenêtres assorties des toilettes.
mercredi 23 juillet 2014
LE FER, L'OXYDE, LES BÊTES, ET LES BÊTISES
Pour que l'oxyde de fer, par exemple, se façonne, il est indispensable du fer. Toutefois, pour faire des bêtises, ce qui est indispensable, c'est seulement nous, les humains.
Si bien les bêtes sont (chaque espèce), à leur place, et toujours qu'il manque d'intervention étrangère qui bouleverse l'équilibre naturel établi entre les unes les autres. Que la chose marche, et jusque pour les autres formes de vie telles que celles-là du règne végétal, même que celles-ci fassent partie de la diète de la plupart des bêtes !
Pourtant, nous sommes juste culs inquiets, parce qu'il semble que nous pensons avec. Car (pas tous) idolâtrâmes nos bourreaux, les « chevaliers de l'apocalypse » auxquels nous adorons, pas tous non plus, selon les préceptes, par eux-mêmes, prescrits, pour, en cachette, en silence, les mépriser… curieuse manière de lutter, pour ça que tout le monde, aimer le plus : la Liberté.
jeudi 17 juillet 2014
C'EST PAS LE TEMPS QUI CHANGE
En retournant à la ville dont les racines étaient sinon en disposition de faire fleurir, vivantes quand même, Nicolas rencontre César, vieil ami de l'époque dont ils menaient une vie de patachon, abondamment assaisonnée de sourires. Les allures de tous les deux, surtout celle de César, n'étaient maintenant si bien assaisonnées que pour les salutations.
C'est donc que, salutations faites, même qu'elles n'en soient pas bien assaisonnées, que Nicolas demande à son ancien camarade des nouvelles de Félix. Un autre de la bande qui, en restant en place, devrait être attaché à César. Ah ! Il a eu de la chance, répond l'interrogé. Te souviens-tu de Marie ? La fille qu'il prétendait ? À peu près que tu es parti, ils se sont épousés. Celle-là était une autre époque ! Elle l'a quitté, sa fille avec, et même au chien, elles l'ont emporté. Son fils, resté d'abord chez lui, lui aussi est parti chez sa fiancée. Pour que cela n'en fût pas assez, l'héritier en héritage a pris le chat… cela était une autre époque.
À moi, la seule qui m'ait quitté fut ma maîtresse ; mon corps mou, elle m'a dit, ne fait pas pendant avec le mien encore ferme.
mardi 15 juillet 2014
PEUT-ÊTRE SOIT L'AMOUR ...
Peut-être soit l'amour, ce phénomène qui prend spontanément dans n'importe qui, tellement la victime propitiatoire fut un pot à fleurs.
Celui-là, qui touché de l'amour, se met si soudainement qu'inexplicablement, à son propre sens, à parler, à faire tout type de bêtises, quand non, s'empêche-t-il de nager dans les eaux. Des eaux si vivement turbulentes à la superficie, que mortes : de calme obscur, juste depuis où commence la profondeur jusqu'à un fond qui n'existe pas, dont l'esprit fâché, sans savoir pourquoi, parfois, il voit uniquement des mirages qu'il fabrique.
vendredi 11 juillet 2014
L'INCULTURE N'AIME PAS LE VIN NI LA VIE
Depuis que Zeus (celui-ci qui est, comme le commandant en chef des dieux) a mis un peu d'ordre dans le domaine que lui fut assigné ; celui-là qui auparavant dormait dans l'empire de Chaos. Celui-ci qui tout accaparait à lui, dont je ne sais pas, parce que ni j'ai été, ni j'ai eu pu me faire avec des renseignements de confiance, que ce monde-là fut comme de cette façon. Cependant, ce que j'ai pu constater est que lorsque Susdit Dieu a pris le commandement de son règne, celui-ci fut peu amusant jusqu'à ce que l'un de ces compagnons de métier, soit Bacchus, est apparu en scène.
Bacchus a donc renouvelé l'ordre, sans ordre, remplissant toute la parcelle du monde, qu'au règne de Zeus l'y correspondait, des « agoras de la joie », soit des bars.
Après tout ce bouleversement, quelques Titans, pour ne pas rater l’occasion dans la nouvelle époque, se sont reconvertis en dieux. Voire, absolutistes, ennuyeux et impitoyables. Lesquels s'en renforçant dans les terres incultes où ne se cultive pas l'art de la transformation des fruits de la vigne en nectar, soit vin. En n'ayant assez de ne pas l'avoir chez eux (ce qu'en autre personne les oblige), ils font tout pour que le reste du monde devienne si inculte qu'eux… Qu'ils ne vous fassent pas reculer, amis de la culture, des terres, les vôtres, cultivées par vos ancêtres, de leurs sueurs arrosées.
jeudi 10 juillet 2014
LE SOUPIRANT FÂCHÉ
En errant par l'espace, deux soupirs se rencontrent. Ils jouent gaiement tous les deux, en dépit de leurs soupirants qui, dérobés l'un de l'autre, chacun chez son malheur, mesurent leurs pas, comme s'ils eussent quelque chose à mesurer, par l'allée de l'oubli.
Maudits taverniers de l'allée de l'oubli, qui se font progressivement riches à compte du désespoir des autres ; maudits soupirs, qui sans dépenser un sou s’amusent gaiement. Maudit de moi (dit le soupirant) et maudit la soupirante. Maudits tous !
Le soupirant ne maudit pas pour maudire ; c'est plutôt parce que maudire ne coûte rien.mercredi 9 juillet 2014
DEPUIS UN DEMI-SIÈCLE ...
Les personnes qui aujourd'hui sont dépassées demi-siècle, à plus derrière qui l'on a laissé, on peut mieux le constater ; la question est que, au fur et à mesure, le temps s'en est allé passant, chaque fois s’écoute moins parler de l'enfer ; apparemment, à nos jours personne n'en parle.
En étant tout près de moi, un jeune homme, dont je ne me suis pas trompé ni de ses allures de vif, ni de son intelligence, je lui dis : je t'en prie, demande-toi à toi-même que je chercherai une autre bouteille. Volontiers, il répond : sera l'abandon du concept classique de l'enfer, pour la raison que le monde se soit devenu tellement convaincu que l'on vit déjà dans un enfer, même qu'il ne soit pas classique ?
samedi 5 juillet 2014
SOUS LA PEAU D'UN CROYANT
Imaginez-vous, les croyants, que depuis tant d'avoir prié l'en accompagnant des génuflexions correspondantes. Vous avez trompé, en choisissant, dans le gros assortiment qu'il y a dans le marché des dieux, le bon (celui-ci comme vrai, parce que ces impitoyables sont couramment jusqu'à cruels) par un faux… toute une vie perdue !
Vous qui n'aviez fait que du mal, auxquels n’étaient pas trompés comme vous. Vous qui n'aviez pas profité de la réelle amitié. Vous qui n'aviez pas, vous aviez laissé séduire des plaisirs de la liberté. Vous qui n'aviez séduit personne qui ne soit pas en l'achetant (à être possible sans payer un sou), vous êtes, en définitive, qui n'aviez aimé ni été aimés pour ne pas avoir entendu pour amour que la peur de Dieu… Quelle vie avez-vous menée ?
Pourtant, imaginez-vous qu'ayant choisi le dieu adéquat, seriez-vous sûres d'avoir choisi le réel. Pour que vos prières et vos génuflexions l'arrivent, puisque compte tenu des versions que pour chacun il y a, il est plutôt simple de se tromper. Ne croyez-vous qu'il vaut mieux que de ce d'être des croyants, cela d'être une bonne personne ?
vendredi 4 juillet 2014
VERRE DE VIN, VERRE D'EAU
Si une personne se met dans un verre rempli de l'incolore, insipide et inodore, l'eau ; elle s'y noiera et finira par se diluer dans ses attributs jusqu'à former part avec.
jeudi 3 juillet 2014
À PROPOS DE L'AMOUR ET LA JALOUSIE
La jalousie est si inhérente à l'amour, qu'il se peut dire, sans doute, qu'une personne amoureuse ne sera qu'une nageuse dans la mer de la dichotomie. Où elle patauge entre les eaux de la souffrance et du plaisir ? Mais jamais elle ne montera par celles-là du fleuve de l'indifférence.
Quand la personne amoureuse est un amoureux, celui-ci subit-il de celle-là plutôt à cause du temps et de l'espace, machiavels alliés de la réceptrice, que de n'importe quel concurrent incompétent. L'amoureux, le vrai, en ces affaires est un absolutiste, ni à son autour, ni autour de son amoureuse, elle existe uniquement pour lui.
Toutefois l'amoureuse, caractérisée souvent d'une empreinte plus tordue, n'est pas touchée de la jalousie ni même des concurrentes (bien entendu si elle ne les a pas proposés, mais desquelles flirtent avec) sans son acquiescement, avec son objectif… donc ce n'est pas de la jalousie : c'est la guerre !