samedi 29 mars 2014

LES DEUX FACES D'UNE MONNAIE

    De la même façon que pour faire la solitude il n'a pas eu besoin qu'une personne, pour fabriquer la multitude il n'a fallu que partir de deux ; bien que cette simple majorité soit devenue trop accablante à qui ni veut qu'on l'aime ni aimer lui la majorité restante, ni même être participant dans n'importe quelle affaire du faux bon-entendement, dont le seul qui ne sera pas faux sera qu'il sera une affaire… ne sommes rien, la vie est moins qu'un souffle de vent.
 
    
    Alors ! Comptant que l'ensemble de deux soit accablante, celui de trois peut être mortifiant ; donc, à partir, tandis que l'on se joue avec petits chiffres, les nuances peuvent être infinies. Pourtant, au fur et à mesure que le nombre dans la multitude s'est allé augmentant, les nuances, en prenant ton des multitudes dans les multitudes, desquelles se sont allé accaparant ; les nuances ont diminué de plus en plus jusqu'à elles sont arrivées à ne pas être plus que les faces d'une monnaie.
 
    
Y entre ces deux majorités se tient les minorités in-conformistes réfléchis du conformisme irréfléchi, écartés dans la tranche. Elle qu'est qui fait que la pièce roule, et pourquoi pas, qu'elle y soit : c'est la tranche qui fait possible la monnaie. Ils sont, pour leurs faces, écartés, qui pour ne pas vouloir être ni moutons ni bergers, lesquels, jour le jour, faisant devenir si faible la monnaie qu'un jour quelconque un souffle de vent la volatilise.

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