samedi 1 mars 2014

DIEU, LUI TOUT SEUL

    Imaginez-vous que la légende de ce dieu qui a fait le monde, lui tout seul, soit vraie ; et si les vrais, ils sont beaucoup, laissons-les tous en un, à la fin tous sont autant du même.
 
   
    Ce dieu qui depuis d'avoir fait le monde —tel que la légende dit ; et à partir de maintenant, mettez-vous les temps verbaux que vous croyez opportuns- il s'est fait reposer (vu le vu, ce serait la tête) pour après d'avoir bien dormi la cuite qu'il ait prise avant d'y faire, sinon il ne s'explique pas tel bâclage, en se réveillant, ce qu'il, peut-être, ne voudrait jamais faire, et si bien cela le passe souvent à n'importe quel mortel, lequel peut-il choisir, mais lui, qui n'est pas non plus « un » dieu, lui, le pauvre, est « le » dieu ! À lui, il ne le resta d'autre que de s'éveiller. Donc, une fois assis sur le lit, soutenant sa tête baissée de sa main, jusqu'à une fois passé un temps perdu, temps qu'il ne voudrait pas trouver. Il se leva d'un coup, dérouillant les jambes tellement elles, fussent un ressort et prolongeant l'exercice en allongeant les bras aussi que les doigts aux mains ouvertes pour se faire équilibrer.
 
    
Dieu debout, pas à pas, lentement, il s'approcha à la porte de la chambre qui empêchait de renter toute la fureur du brouhaha extérieur. Dieu regarda par le trou de la serrure pour savoir qu'est-ce que se passe par là ?
    … Mon dieu! Exclame-t-il, si c'est le monde que j'en ai fait, que le démon s'apitoie de moi.

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