lundi 17 mars 2014

UN DÉFLEURIR QUI N'A PAS PU ÊTRE

    Un sans-gêne irresponsable, fourbe de mauvaises écoles, vient se vanter devant ses paroissiens d'être lui qui a défloré la tavernière. Cette légion de concourants à être chacun le « d'effleureur » de celle-là, qu'en autre la fleur s'est flétrie il y a longtemps, tous se sont rendus stupéfaits le temps durant, soit peu, que la nouvelle a été crédible.
 
   
    Le menteur, à l'avis ses rivaux, a dû écouter de tous les plus gros reproches que de l'imaginaire, on peut tirer, l'écoutant, lui résigné, ce qui a fait monter le ton des esprits blessés, de façon que le tumulte des voix fabrique un brouhaha insupportable ; dans lequel se baigne à son plaisir la tavernière, savante que cette mer de cris à elle est offerte et que celle-là soit orageuse ne lui fait pas de problème, puisqu'elle a l'habitude de nager par toutes les mers.
 
   
    En étant donc orageuse la mer, pour conséquence de l’ambiance tourmentée, et vu que la chose ne se calmait pas, c'est encore que l'un y parmi prenant lui office de Zeus (il avait, il faut le dire, les manières) qui se fait écouter, faisant éclater sa voix de tonnerre : calmez-vous, tous ! Imbéciles ! Remarque-t-il, est-ce que vous croyez que cet autre imbécile a défleuri la tavernière ? Qu'est-ce que vous avez dans la tête ? (il ne remarque pas à nouveau cela d'imbéciles) autre chose serait qu'il l'en eût débroussaillé… même pas non plus.

    La mer devient calme, la sirène quitte son bain et la poursuite pour la tenir, continue en terre ferme pour tous. 

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