Les
Legoupil étaient déjà avant d'avoir tous les deux le même nom,
très populaires dans le populaire quartier dont ils ont passé toute
sa vie. Devenus voisins, y avec leurs fils, une sage fille et un pas
moins sage fils, tous tenaient éblouies les yeux de tout le
voisinage, lequel les tenait en modèle de bien-être, et pourquoi
pas une certaine saine envie.
Une soirée, monsieur Legoupil surprend « bruyamment » ses paroissiens « en tout l'ample sens du mot » chevauchant sur une grosse moto (cette fois il les avait éblouis, renforçant potence, avec le potent phare de la bête d'acier) celle-ci qu'il, chez ses potes, la présente comme la maîtresse avec qui, il a trompé sa femme l'en faisant croire qu'il avait payé par son amante trois ou quatre fois moins du réel.
Madame
Legoupil était aussi bonne et amante épouse que mère, économe
ménagère, discrète au temps que gentille paroissienne y parmi
d'autres qualités, mais pas pour maîtresse. Pourtant, elle n'était aussi idiote comme pour se laisser tromper
par un crétin présomptueux, qui pour se vanter à califourchon d'un
truc mécanique, bouleverse-t-il le budget familial. La rancunière,
qui ne va pas esquiver sa vengeance, mais sans charge aucune au
budget quand même, faisant sa monture d'une machine de chair,
qu'elle s'en est allée chercher par ailleurs.
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