Auraient
les étoiles l'esprit si curieux que nous pensons. En ce cas, j'en dirai
insolent, ou c'est à cause de notre vanité. Cette prétention à penser, que
sur l'immensité du cosmos. Elles passent le temps à poser leurs yeux
sur ce minuscule coin de celui-ci, dont nous vivons, pour entretenir
chacun d'entre nous ; peut-être que notre exiguë et misérable existence
soit un beau bouillon de culture. Où pousse si gai que fortement la
vanité, qui, par défaut, n'apprend, ou n'en veut rien apprendre, des
leçons des nuages qui, chaque fois, s'ouvre leurs pages, nous
tournons la tête… quel mauvais temps ! Qui nous empêche de regarder ce
qu'il y en a au-delà, et nous, nous mettant à l'attente que s'enlève le
rideau, pour regarder l'infini : le rideau du néant, qui va retourner
notre regard sur nous-mêmes, celui qui apporte certainement le germe
de la vanité ; inévitablement, pires sont les diurnes qui seulement
peuvent voir une étoile.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire