Quelquefois, n'importe qui met son nez dans l'espace de l'univers pour chercher
son cul. On finira, quand il pense que l'a trouvé, par sentir l'odeur
de la merde, parce que le cul que l'on a trouvé ne va être d'autre que
celui de l'humanité ; l'univers, en plus de manquer de cul, est
inodore. Par surcroit, personne ne se sent lui-même. C'est le cul des
autres que l'on arrive à l'en flaire.
Tout
quand ce quelconque lui donne pour prêter l'oreille au temps (cela qui
est la seule manière d'apercevoir les sons en leur diversité) on ne va
sentir en dehors de notre temps que le silence.
Si
ce n'est pas n'importe qui prétend scruter l'univers de ses yeux, la
vue l'en va
finir par s'estomper dans le néant. Maintenant, que si c'est n'importe
quoi qui
fait pour avaler l'univers, on va comprendre ; si c'est qu'il n'a pas
encore compris que chacun de nous est une insignifiance qui ne peut
mettre dedans soi-même que l'air respiré. Celui-ci que l'on doit
expulser de la bouche ou du nez, créant avec cette haleine chaude. De la
buée qui lui va empêcher de se voir soi-même. En faisant visible cet
invisible élément qui peut faire imperceptible le perceptible. Celui-là
qu'en plus d'être silencieux, inodore et intouchable, à notre
perception, d'où si l'on prétend lui caresser du bout des doigts, on va
se toucher soi-même, ce qui résulte si non gênant, ennuyeux quand même ;
il serait plus gratifiant pousser les doigts doucement sur la peau de
la voisine plus proche, cela serait évidemment selon mon point de vue…
à chacun le sien.
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