J’étais, parmi d’autres personnes, chez l’épicier, faisant queue en attendant que l'on s’occupe moi.
ni dieu, ni roi, ni mondialisation; la voici une autre, qui sinon vieille, belle chanson
J’étais, parmi d’autres personnes, chez l’épicier, faisant queue en attendant que l'on s’occupe moi.
Le jour est tellement une course d’obstacles, ceux-là qui ne sont que les heures durant.
Dans la grande maison de l’humanité, il y a de si nombreuses qu’énormes chambres, chacune entourée d’étalages dont les personnes rangent, chacune, dans de beaux petits pots en faïence, bien fermés, leurs vœux.
Le jour fut venu où le vandalisme prit la forme d'une masse vandale armée.
Lorsque chez le luthier, c'est l’hiver. Quand Éole « le grand musicien » souffle sur les arbres défeuillés, les sons se font doux, rythmés avec le pas moins doux, sont sortis des pins, de la pluie, si elle tombe avec force, mais jamais stridente… La neige ne se fait pas presque sentir.
Il était le début du printemps. Alors, sans rien à faire, moi, il m’attire la tête d’un arbre peu coiffé encore. Dans le bout d’une petite branche, laquelle venait se succédant d’autres de plus en plus grosses jusqu’au tronc qui soutenait le tout, poussait, entre autres partout, une feuille, dont mon œil s’est pris immédiatement.
La soirée de la veille, on était en joyeuse camaraderie, évidemment dans un bar, quand un autre habitué, perdu dans le labyrinthe de la réflexion, lorsqu’il trouve la sortie, il tire :
Ce que j’aimerais, c’est d’avoir trente ans de moins que ceux que j’ai aujourd’hui, mais, sans savoir tout cela que je sais maintenant, condition « sine qua non », il remarque.
Un spontané par là, sournoisement, lui dit : voire, vierge !
Pas nécessairement, en outre, à cette époque-là, je ne l’étais déjà pas.
Moi, langue inquiète, sans pouvoir la contenir, je rétorque : mais voyons, dans ce contexte, quand tu arriveras à l’âge que tu as, tu n’auras que perdu le temps dans cette étape répétée.
Peut-être qu’il est le silence des végétaux, ce qui nous fait penser qu’ils ne sentent pas.
Mais non ! Ils sentent.
Ils sentent, comme nous les engraissons sans pitié, les coupons et les épluchures de la vie.
Un énergumène fait irruption dans l’accueillante agora, tellement un boulet perdu. Il y cavale en cherchant et tout le monde par là le sait : l'auditoire.
Un placide jour, dans la campagne, chemin faisant, je me suis mis à observer d'étranges feuilles qui descendaient doucement en cherchant repos sur l’herbe verte.
Des époques par lesquelles le monde, le nôtre, a tourné, peut-être qu’il n’a eu que quelques-unes beaucoup meilleures que les autres.
En me croissant avec un ami, avant que moi ne puisse rien dire, il tire :
J’ai fait un rêve…
Comme Martin Luther king ?
NON !
En ajoutant : cela s’appelle « rêve interruptus ».
Tu crois ?
OUI.
L’automne est presque passé, et y durant, les arbres, en faisant strip-tease, se sont allés ôter de leurs robes.
Quelle tristesse de sortir à la vie, c’est tel qu’elle n’existât pas.
En me trouvant, depuis longtemps, un vieil ami. En causant, il, mystérieusement, m’avoue sans mystère :
Elle est telle qu’une insolente aurore qui vient rompre le silence de la nuit.
Mon ami Séraphin, de fou amoureux qu’il était tombé, il s’est mis à rêver de se faire greffer en elle.
Il y a des types auxquels la normalité préconçue les fait bizarres par rapport auxquels se considèrent dans cette normalité-là.
Conte une si vieille que bizarre histoire qu’un homme, qui Abraham s’appelait. Qu’en étant celui-ci à travailler la terre, dans le ciel, apparaît le seigneur, le sien, qui ordonne à Abraham d'égorger Isaac, son fils aimé, pour lui faire plaisir à son maitre !
Sommes tous, l’humanité tout entière, qui par action ou par omission dégradent la planète : la nôtre.
Lesquels qui se croient les maîtres du monde (avec notre condescendance) ont tout fait bouleverser.
À cette époque de l’année, somnolent automne : l’un après l’autre durant, chênes, châtaigniers et autres façonnent duveteux tapis pour recevoir la bienvenue.
Si vraiment les dieux existaient, quelques-uns, au moins, seraient de mauvais poil… de très, très mauvais poil.
Qu’une tique d’un chien (supposé) vous attaque, cela gêne !