Il
était une fois un homme qui vivait, ni heureux ni malheureux,
harmonieusement tout seul.
En étant l’harmonieux chez lui, un jour, qui n’était ni jour ni nuit. Avant que l’épicier du coin, où se pouvait acheter du vin en vrac, fasse tourner la clé, le solitaire prend « soigneusement » par le cou une bouteille vide qui avait par là et s’en va remplir sa compagne chez l’improvisé caviste. Courses faites, il revient sur ses pas, en tenant la susdite, pleine, « soigneusement » par le cul, pour rentrer à la maison avec.
Merci pour ce texte plein de poésie et de symboles. Il m’a touché par sa manière subtile de parler de solitude, de gestes simples et d’objets qui traversent le quotidien… jusqu’à la fin.
RépondreSupprimerJe me permets de partager ici un lien vers mon travail de photogravures d’art : des portraits intemporels, gravés avec minutie pour traverser les années avec dignité et émotion. Une manière de prolonger la mémoire avec élégance.
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