Chemin faisant, par la « route des grands crus » dans la Bourgogne, la soif m'a fait faire un arrêt dans un abreuvoir pour me désaltérer, ce que j'ai fait en toute camaraderie avec un autre assoiffé ; un vieux sage, qui en voyant que son verre fut vidé, entame une nouvelle conversation :
Les hommes, dit-il, nous sommes obsédés par les femmes. Les femmes font autant pour leurs fils, et si elles n'en ont pas, s’obsèdent elles-mêmes. Pourtant, les hommes qui manquent de femme ou de femme « obsédante » ils poursuivront à s'obséder par les femmes…
Le lui interrompit la patronne (qui derrière le comptoir, la puce à l'oreille, regardait avec dédain du coin de l’œil sa joyeuse clientèle qui n'était pas que nous tous les deux) en prenant une bouteille et en remplissant nos verres pour nous faire reprendre le fil de la conversation délaissée.
La tavernière n'aimait pas le tableau qui était en train de
peindre le vieux sage, n'est qu'il le lui fasse rejoindre.
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