samedi 2 décembre 2017

TORT OU RAISON, CHACUN LA SIENNE

    Chemin faisant par la « route des grands crus » dans la Bourgogne, la soif m'a fait faire un arrêt dans un abreuvoir pour me désaltérer, ce que j'ai fait en toute camaraderie avec un autre assoiffé ; un sage vieux, qui en voyant que son verre fut vidé, entame une nouvelle conversation :
 

    Les hommes, dit-il, nous sommes obsédés par les femmes. Les femmes font autant par leurs fils, et si elles n'en ont pas, s’obsèdent elles-mêmes. Pourtant, les hommes qui manquent de femme ou de femme « obsédante » ils poursuivront à s'obséder par les femmes…


   
L'interrompre la patronne (qui derrière le comptoir, la puce à l'oreille, regardait avec dédain du coin de l’œil sa joyeuse clientèle qui n'était que nous tous les deux) en prenant une bouteille et en remplissant nos verres pour nous faire reprendre le fil de la conversation délaissée.
 
   La tavernière n'aimait pas le tableau qui était en train de peindre le sage vieux, ne soit qu'il le lui fasse rejoindre.

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