Il était une fois une famille villageoise, gaie comme une volée de pinsons. Père et progéniture regardaient la télévision, dont un loup féroce chassait et mangeait, en situ, un tendre agneau. Quand la maman appelle : à table ! la volée y vient, en rebondissant (tous sauf papa, qui souffrait de l'arthrose à la hanche gauche) pas sans auparavant lui avoir fait des câlins à la nourricerie… estomacs reconnaissants.
En mangeant, la joyeuse famille villageoise, des côtelettes d'agneau, des frites, une salade, cornichons et asperges grillées, garnies, on parlait du cruel loup féroce qui avait mangé le tendre agneau. Papa, au regard de bœuf égorgé, donnait à manger, parfois, des os qu'ils décharnaient au bon loup duquel l'heureuse famille avait fait animal de compagnie depuis nouveau-né.
Il était une autre fois une famille campagnarde, qui vivait par où pouvait avoir été filmé le loup féroce chassant, assis les membres à table, dont il avait des pommes de terre à l'eau, garnies des frites qui auraient garni l'agneau dont avait fait un sort le loup… Ils étaient malheureux du tout de leur sort. Le chien devait se contenter des peaux de pommes, celles qu'il offre généreusement à son compagnon le porc.
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