lundi 2 novembre 2015

CE QUE LA NUIT CACHE

   Dans le poulailler des bipèdes sans plumes, en défaut qu'ils ne peuvent pas voler faute de celles-ci, de plus en plus ceux-là ont pris l'habitude de se promener, paisiblement, bien qu'en le rythmant de coups soudains de vitesse pour si soudainement reprendre la paisible cadence, en attendant l’inattendu. 
 
   
    Dans cette attente dont on attend de s'en sortir de la vie que l'on mène.
 
   
    Manque d'ailes, plumées, les rêves les emplument, en menant ainsi, à qui refuse d'être ce qu'il est, voler pour de ne pas l'être. Pour n'être sur terre que l'ombre taillée par la lumière qu'il vole au soleil, quand celui-ci est, de la même façon que dans les cieux, il n'est qu'un encombre entre la terre et le soleil, puisque celui-ci est.

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