dimanche 4 mai 2014

TOUT LE MONDE, OU PRESQUE, VEUT ÊTRE DIEU

    La dose d'égoïsme intrinsèque à toute forme de vie est devenu tellement démesuré en nous les humains, qu'il nous a fait perdre jusqu'au sens de notre animalité, y arrivant même, sa dénomination, à être une insulte entre nous.


   Cette démesure qui a fait nous croire, aux uns sans dissimuler aux autres, avec dissimulation, que nous sommes dieux, et, le voilà quelle démesure saugrenue, puisque si bien jadis il y avait place de dieu en quelque chose quoi qu'elle en soit, qu'au fur et à mesure le temps s'est passé, c'est arrivé qu’aujourd’hui il n'y a qu'un seul dieu ; avec différents représentants, y parmi différentes représentations avec, selon les convenances ou plutôt caprices, de chaque, en restant quelques autres par ici par là, qui sont quelque chose comme des trompettes d'escadron. Malgré la rareté de places à dieu, sauf quelques asservis incorrigibles, le monde se sait, dans son for intérieur, dieu ; c'est pour ça que parmi les croyants, il y a tant d'athées : pourquoi croire en dieu, si on l'en est ?


   Mauvais remède à ce surdosage, qui nous a fait envisager la vie telle qu'une affaire, tandis que l'on ne trouve pas la vaccine si c'est qu'on la trouve avant notre perdition, celle-ci que nous fasse à nouveau retrouver le sens de que la vie n'est que vivre.

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