Il
y a déjà quelque temps roulé un commérage par l'Olympe, auquel
Éole, toujours généreuse, ces jours-ci durant, a soufflé chez les
mortels, comme si certains qui veulent lui prêter l'oreille. Ce
dieu, qui aussi généreux que soigneux, a attendu la venue du temps
chaud pour que les volontiers n'exposent pas leurs appareils auditifs
au froid, et le voilà :
Chronos,
aussi radin que lui, comme parfois généreux. En voyant dans le
grand maître des échecs. Un dévoué amant d'Europe. Qui en plus ne
s'est jamais rendu aux dieux étrangers (chose assez courante dans
les habitants de la belle), les dieux ont opté pour sa seconde
qualité, offrant au si digne mortel une horloge, dont ils avaient
mis à l'heure celle-là qui serait la sienne.
Il
n'est pas, donc étrange, qu'en ajoutant à la maîtresse des
mouvements sur l’échiquier du maître, le contrôle du temps ;
qu'il fasse payer aux païens l’affront, qu'à la belle, vieillie,
à l'heure de sa retraite, ils veuillent la prostituer… ces
inutiles qui marchent si distraits qu'un poulpe dans un garage…
maudits. Maudites minables.
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