samedi 10 mai 2014

COMMÉRAGE VENU DE L'OLYMPE

    Il y a déjà quelque temps roule un commérage par l'Olympe, auquel Éole, toujours généreux, ces jours-ci durant, a soufflé chez les mortels pour s'il y en a qui veuille le prêter l'oreille. Ce dieu, qui autant généreux que soigneux, a attendu la venue du temps chaud, pour que les volontiers n'exposent leurs appareils auditifs au froid, et, le voilà :


   Chronos, autant radin lui comme parfois généreux, en voyant dans le grand maître des échecs un dévoué amant d'Europe, qui en plus ne s'est jamais rendu aux dieux étrangers (quelque chose trop courant dans les habitants de la belle) les dieux a opté pour sa seconde qualité, offrant au si digne mortel, une horloge, dont ils avaient mis à l'heure, celle-là qui serait la sienne.


   Il n'est pas, donc étrange, qu'en ajoutant à la maîtresse des mouvements sur l’échiquier du maître, le contrôle du temps ; qu'il fasse payer aux païens l’affront, qu'à la belle, vieillie, à l'heure de sa retraite, ils veuillent la prostituer… ces inutiles qui marchent si distraits qu'un poulpe dans un garage… maudits. Maudites minables.

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