samedi 31 mai 2014

LES POÈTES NE PORTENT JAMAIS CASQUE

    Le poète peut être incohérent entre sa manière de mener sa vie et ce qu'il dit ; mais en revanche, ce qu'il dit peut-être cohérent pour lesquels il a prêté l'oreille, puisqu'ils se sont intéressés pour l'œuvre du poète, pas pour ses intimités.
 
 
    Pourtant, parfois se passe qu'un poète, soit sinon cohérent, réservé, qui vient être du même, en ce qu'à son intimité concerne, mais qu'artificiellement est représenté l'incohérent à travers son œuvre ; dans ce cas dont il faudra interpréter l'incohérence de sa poésie dans la réalité, tenue par cohérente, de l'époque ou société dont il vit ou a vécu.
 
 
    C'est autre chose que le poète qui ni se considère, ni se tient pour tel. Ainsi qu'il n'a jamais fait pour faire cohérent l'incohérent, comme non plus l'incohérent cohérent. À vrai dire : ce sont quelques snobs incapables de ne rien faire que ne soit s'immiscer dans les moyens de propagation, pour utiliser des dociles, desquels profitent de l'humaine vanité pour faire d'eux poètes ; pour faire de leurs banales incohérences, ce que ces « Don Rien » n'ont jamais eu le courage de faire eux-mêmes.

jeudi 29 mai 2014

NOUS SOMMES, CHACUN, L'HORIZON

    Qui se met à faire route vers l'horizon, soit pour le franchir, soit pour refaire la vie au-delà… pour trouver une autre manière de vivre ; pourtant, quand on y arrive, on ne trouvera qu'un autre horizon.


   Chacun de tous nous est horizon, c'est pour ça que pour beaucoup qu'on le poursuivra ne l'atteindra jamais.

 
    C'est l'ensemble des personnes ambitieuses de vivre. Lesquelles cherchent un monde meilleur en s'approchant l'une de l'autre. Les unes, les autres, façonneront une couche solidaire dont l'horizon sera le mur infranchissable qui les gardera des curés, des professionnels de la politique, des spéculateurs, des esclavagistes et de tout type de personnes de cette façon.   

mercredi 28 mai 2014

LE COMPLEXE DES MÉDIOCRES, LA GRANDEUR!

    Nous les humains, aveuglés par l'atteint de la grandeur, dans le tout, par là, où n'importe quelle galaxie n'est qu'une éphémère voyageuse. Nous qui ni sommes tout un ensemble, ni un grain dans le cul (bien que gênant même n'en arrivant à l'être) dans une insignifiante particule, de parmi toutes ces errantes, de l'une toute petite.


   Nous les humains, irréfléchis adorateurs de l'inconnu, maniés par les inventeurs de l'âme, la grâce à de passeport à l'éternité… à la gloire ! (à la sienne) de cela qu'ils profitent, pour bien vivre* avant de leur trépas au néant durant, faisant métier de guichetiers du faux. *Personne doit s'étonner qu'ils se résistent à s'en aller chez leur chef.


   À nous les humains, notre manie d'en aller poursuivre la grandeur ailleurs, nous a fait perdre la conscience que la grandeur est la vie ; la vie est le tout à nous, avec tout cela qu'elle entraîne, puisque toute forme de vie y constitue part. La grandeur, la nôtre, va minant la vie autre que la nôtre, en conséquence, la nôtre même.

vendredi 16 mai 2014

L'EUROPE ... LA PAUVRE!

    Sous la peau d'Europe se font dissimuler ses fils, rongeant aux inconscients, ses entrailles, désavoués les inconscients de leurs dieux… et déesses ! Pour s'avouer aux dieux étrangers : impitoyables, mâles, absolutistes… horriblement ennuyeux.

 
 
    Ces fils de la Belle qui, à cause de ces impitoyables, ont transformé le travail en esclavage, dont les biens tirés fécondent la richesse des prêtes de ces dieux d’importation. Ces fils de la Belle qui, à cause du concept de mâle de ces absolutistes-là, ont fait de l'amour une marchandise, de même que l'acheteur se garde sous un casque tel que s'il fût un escargot.

 
 
    Ce que se peut déclarer qu'il soit plus ingrat qu'un fils méprisant de sa propre mère. Comment peuvent-ils se faire respecter s'ils ne se respectent pas eux-mêmes… traites, païens, dindons de la farce, qui se vendent eux-mêmes au prix de marché ?

mercredi 14 mai 2014

LE FEU NE DEVIENT QUE FUMÉE

    Tout animal, n'importe quel que soit, au fur et à mesure qu'il s'en va, se faisant dompter, il va perdre, jusqu'à ce qu'il perde totalement, l'animal qu'il était.


   Les humains, nous sommes des animaux.


    Les humains qui, à notre malheur, nous laissons faire confondre. Nous nous croyons dompteurs ; chacun d'entre nous, de quelqu'un ou de quelques autres animaux ; ce qui nous fait oublier que nous tous, d'une ou d'autres manières, des plus pauvres aux plus riches, sommes tous soumis à l'empire de la médiocrité. Cet empire, difficile à combattre, a trouvé la figure de l'empereur imprégnée en chacun de nous tous.

mardi 13 mai 2014

LA VIE, PARASITE D'ELLE-MÊME

    La vie toute, dont les animaux, y compris parmi les mammifères lesquels nous sommes qui, le plus directement, ne l'en commençons que comme parasites.


   Dans ces parasites, dont les mammifères sont lesquels nous concernent. La vie commence à se développer au-dedans de la mère, à elle attachés du nombril pour à travers d'elle sucer, de sa vie, à la sienne ceux-là, pendant, ils sont en état larvaire, jusqu'à on est devenu nouveau-né ; donc, à partir que celui-là devient parasite externe, cette fois attache aux seins de sa nourrice le nourrisson, sera difficilement décollé des tendres chairs ; ce qui est plus que compréhensible. Après le parasite se laisse commodément nourrir, jusqu'à la mère doit amoureusement se défaire de l'égoïste amour filial. Ce que dans les humains devient au jour le jour si plus tardif qu'il semble que les fils prétendent faire que leurs mères passent directement de mères à mères, délaissant de côté le transit en tant qu’aïeules.
 

   Soit, au moins les humains (je n'ai pas pu enquêter mammifères d'autres de peur qu'ils se moquent de moi, de nos habitudes, en tirant n'importe quel la contre-enquête à laquelle il aurait le droit), nous faisons de notre nombril le centre de l'univers ; nous l'y sommes chacun, et rien n'importe qui ne soit le fils, que l'on prétend qu'il soit l'image à lui succéder ; mais attention ! toujours que l’héritier de cette image ne soit point intéressé à la succession… les humains aimons "le moi" comme il est l'amour : « éternel ». Bien que si chez l'amour, l'amour dure, ce qui dure, dure, chez le moi, le moi persiste, de même que l'on arrive à se pourrir.  

dimanche 11 mai 2014

À PROPOS DE L'IGNOMINIE DE L'ESCLAVAGE

    J'ignore si c'est qu'en prétendant faire de l'esclavage patrimoine de l'Afrique, il se prétend faire oublier que cette ignominie est patrimoine du monde. J'ignore aussi s'il fera rappeler que les Africains sont égaux à nous, aux Asiatiques, aux Américains, aux Australiens, bien que, pour qui n'est pas aveugle, il verra qu'ils ont plus de mélanines que nous… ou pourquoi pas nous moins qu'eux.

 
    Ces jours à l'occasion de la célébration de l'« abolition » de l'esclavage. Ils s'écoutent des politiciens européens, qui, en ayant chez eux, chez nous, tous les problèmes qu'une personne peut fabriquer pour les dissimuler. Ils profitent, dans ce cas, en faisant mea-culpa, en nous faisant tous coupables, quand ils sont ceux qui permettent l’esclavage, lorsque non en profitent, dans tant de pays, et même déguisés dans les siennes, soit les nôtres.

 
 
    Par ailleurs, il faut ne pas oublier qu'en Europe, les monarchies, dont les rois et leurs acolytes, avec leur acquiescement, tous sous la bénédiction de l'église (celle-ci ressemble à Dieu, elle est partout où elle peut tirer profit, bien entendu) étaient propriétaires des vies et des terres dans leurs domaines. Pourtant, les résidus des monarchies, peuples de fainéants, pullulent encore aujourd'hui dans la « démocratique » Europe.

samedi 10 mai 2014

COMMÉRAGE VENU DE L'OLYMPE

    Il y a déjà quelque temps roulé un commérage par l'Olympe, auquel Éole, toujours généreuse, ces jours-ci durant, a soufflé chez les mortels, comme si certains qui veulent lui prêter l'oreille. Ce dieu, qui aussi généreux que soigneux, a attendu la venue du temps chaud pour que les volontiers n'exposent pas leurs appareils auditifs au froid, et le voilà :

 
    Chronos, aussi radin que lui, comme parfois généreux. En voyant dans le grand maître des échecs. Un dévoué amant d'Europe. Qui en plus ne s'est jamais rendu aux dieux étrangers (chose assez courante dans les habitants de la belle), les dieux ont opté pour sa seconde qualité, offrant au si digne mortel une horloge, dont ils avaient mis à l'heure celle-là qui serait la sienne.

 
 
    Il n'est pas, donc étrange, qu'en ajoutant à la maîtresse des mouvements sur l’échiquier du maître, le contrôle du temps ; qu'il fasse payer aux païens l’affront, qu'à la belle, vieillie, à l'heure de sa retraite, ils veuillent la prostituer… ces inutiles qui marchent si distraits qu'un poulpe dans un garage… maudits. Maudites minables.

vendredi 9 mai 2014

UNE DÉCISION RATÉE

    Quand deux amis se retrouvent depuis quelques jours d'absence, la force de l'amitié fait que le dialogue devienne un parler pour parler sur le temps passé, l'entamant l'un, répondant l'autre :


     Alors ! Où as-tu été, mon pote? il y a longtemps que l'on ne boit pas ensemble !
   En répondant l'autre, surprenant, sans avis préalable, sans préambule ; on dirait, comme le lui crachant les mots :
   — Tu vois… C'est que je me suis quitté de boire.
   Affligé le bon pote, ses traits altérés, aux yeux fermés presque, pour qu'ils ne se désorbitent, timidement répond à son tour :
   — C'est grave ? … c'est à cause ?
  Mais non, il y a des moments dans la vie d'un homme qu'il doit prendre des décisions, même qu'elles soient drastiques, dures, jusqu'à effrayantes, parfois.
   Qu'est-ce que je peux dire ? — Ça va ?, peut-être.
 Ça ne va pas ; la vie est la même merde, mais beaucoup plus ennuyeuse.
  Bon. Que peut-on faire de nouveau tous les deux ensemble ?
   — Allons-y donc prendre quelques pots de bon vin rouge, puisque c'est le blanc que j'ai quitté.
    — Allons-y. 
 
 
   Depuis tout cela écouté, bien peut se dire que plutôt qu'un parler pour parler, il s'agit d'une question de couleur.

mardi 6 mai 2014

RA SE FAIT MONTRER

    Depuis que l’anticyclone des Açores a laissé de brasser les nuages, Ra se montre défiant pour les communs des mortels, lesquels parmi tous qui l'en sont, ils sont les moins ; sans se plaindre jamais, et, pour tout faire, ils se garent de lui dans les bars sombres… comme il faut.

    Toutefois, le gros assorti, pas commun, accepte complaisant d'être touché des rayons de l'astre ardent. Ces non-communs qui tellement nuages par terre, sortent se promener, défiants, eux aussi, à l'intempérie, les uns se tenant bipèdes, les autres s'aidant d'un autre point d’appui qui fait d'eux des « tripodes ».

    De toute cette faune emballée, lesquels m'appellent le plus l'attention sont les célibataires, qui pour eux, se faire de la fine figure à chercher contre qui s'épouser, font couler la sueur. Pour ériger en clochers trapus faire sonner leurs cœurs tels qu'ils fusent cloches cassées… pauvres ! quand ils seront divorcés, feront courir les corps consommés du transit par le mariage (elles à chignon, eux aussi, auxquels les restent des cheveux) fourrés tous dans les étranges mailles noires remplies de propagande.

dimanche 4 mai 2014

TOUT LE MONDE, OU PRESQUE, VEUT ÊTRE DIEU

    La dose d'égoïsme intrinsèque à toute forme de vie est devenue tellement démesurée en nous, les humains, qu'il nous a fait perdre jusqu'au sens de notre animalité, y arrivant même, sa dénomination, à être une insulte entre nous.



    Cette démesure qui a fait nous croire, aux uns sans dissimuler aux autres, avec dissimulation, que nous sommes dieux, et, le voilà quelle démesure saugrenue, puisque si bien jadis il y avait place de dieu en quelque chose quoi qu'elle en soit, qu'au fur et à mesure le temps s'est passé, c'est arrivé qu’aujourd’hui il n'y a qu'un seul dieu ; avec différents représentants, y parmi différentes représentations avec, selon les convenances ou plutôt caprices, de chaque, en restant quelques autres par ici par là, qui sont quelque chose comme des trompettes d'escadron. Malgré la rareté de places à dieu, sauf quelques asservis incorrigibles, le monde se sait, dans son for intérieur, dieu ; c'est pour ça que parmi les croyants, il y a tant d'athées : pourquoi croire en dieu, si on l'en est ?



    Mauvais remède à ce surdosage, qui nous a fait envisager la vie telle qu'une affaire, tandis que l'on ne trouve pas la vaccine si c'est qu'on la trouve avant notre perdition, celle-ci que nous fasse à nouveau retrouver le sens de que la vie n'est que vivre.

   

samedi 3 mai 2014

PAUVRES LOUPS, PAUVRES NOUS, PAUVRE EUROPE

    Depuis il y a longtemps, les loups couraient derrière leurs proies et devant les hommes, qui étaient leurs chasseurs, pour qu'ils ne chassassent pas les gibiers que les hommes prétendaient siens.


   Aujourd'hui, les loups ont perdu la peur aux hommes, pourtant, ils poursuivent à courir derrière le peu de gibiers qui restent à eux, mais devant l'épouvantable que servile tête-locomotrice ; servile, bien entendu, aux intérêts qui ne sont pas aux de son voisinage, ni évidemment non plus aux loups, lesquels sont voisins eux aussi.


   Tous nous avons parié, le sort en est jeté, donc nous ne pouvons pas chercher coupables ailleurs… pauvres loups, pauvres nous, pauvre Europe… quelle horreur !