Affichage des articles dont le libellé est Faust. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Faust. Afficher tous les articles

vendredi 11 octobre 2013

L'AMOUREUX, L'HEUREUX ET LE SCEPTIQUE

    Tout lequel n'a pas eu de la chance d'aimer, on n'a pas eu non plus du bonheur des malheurs de l'amour ; voilà « la tragédie grecque » dont l'amour joue avec la passion, la convoitise, la trahison et la rancune.
 
   
    Voici donc la félicité « opéra bouffe » qui n'est qu'une plante qui fait grenier chez les aseptiques, pour en aller germer sur des féconds et finit dans les inouïs, ici où fleurira parfois.
 
   
    Ce qui n'est pas bonheur ni malheur : l'humeur, qu'y reste au plaisir des spectateurs… « Faustos» ! Navigant solitaire chacun, qui de la main de n'importe quel Méphistophélès, qui n'est qu'un autre y parmi, va en faire par les calmes ores, et déjà orageuses eaux, de l'un de l'autre spectacle.

dimanche 8 janvier 2012

LE MARCHÉ DES CAPUCINS

Dans le marché des Capucins à Bordeaux, les petits matins quand toujours la nuit insiste surtout samedis ou lendemain de la veille de n'importe quel jour férié, à la profusion des odeurs, des couleurs, que sont propres à un marché comme il faut ; toute une frappante fantaisie, à laquelle se l'ajoutent les sons des pourparlers des marchants, d'entre lesquels sortent par ici par là appels d'attention affinés autant en baryton qu'en soprano, accompagnées des percussions de casses vides, pleines qui retombent partout.
 

    Ces jours-là, le spectacle s’incrémente avec l'entrée en scène d'un tumulte improvisé de jeunes gens, et non tant jeunes, qui crient, causent, chantent, balbutient remuant comme ils peuvent leurs langues qui deviendront en bois dans le triste se réveiller.

      L'énergie dans les fêtards les oblige se déprendre de leurs manteaux qui ôtent comme qui en épluche une orange, mutant leurs couleurs sévères pour un harmonieux désaccordé d'autres, tout un arc-en-ciel embrouillé, au temps que se déprennent des odeurs de la sueur de fête, de femelle les qu'y sont. Les filles, les femmes prolongent leurs jambes faisant monter leurs jupes, celle-ci collées de leurs culs musclés, en haut, fines tailles inquiètes « inquiétantes » d'où se forme la coupe qui soutient leurs turgescents seins, leurs délicats cous, leurs visages, tout un poème aux yeux avides en complicité de leurs joues, de leurs bouches, encore d'un étrange sourire, encore en cul de poule…

     Et, en me laissant être, comme un Faust démodé, assis dans un coin, saisi comme un possédé à une bouteille de bordeaux. Attention : l'autre main, je l'avais tenant un verre.