dimanche 16 septembre 2012

UN CUL EST UN CUL

    Le gros cul d'un éléphant est à ses congénères, pas moins grand que le petit cul d'une fourmi l'en est aux siennes ; pourtant, un gros cul d'un humain sera gros s'il est gros, autant que mince s'il en est mince. Donc, de n'importe quelle ligne de partir de toutes les deux, on pourra le leur mettre tous les adjectifs que l'on veuille, en se servant de ceux-ci pour masquer : excès ou défauts.

    Nous, les humains, sommes les seuls animaux, qui autant grossissons en démesure à cause de nos propres excès ; comme maigrissons à cause des excès de ceux-là qui ont grossi ; maladie, surtout celle de grossir, que nous avons fait partager aux animaux qu'ont choisis vivre sans vivre, soumis à nous, que risquer de mourir en liberté ; les uns, pour profits d’exploitation, sont dégénérés, les autres, dits de compagnie, qui l'en sont du même, de notre propre dégénération eux aussi.

    Moi, en me mettant à penser, ce dont j'ai l'habitude, pas pour autre chose que pour me casser les pieds, à faute de qui me les casse, je me dis moi-même : si tout en nous, comme en tout, est intérieur, peut-être que, en voulant, nous tout extérioriser, ne faisons que tirer de nous le seul qui nous avons accumulé.

1 commentaire:

  1. Un camarada que che escribe para informarte de que xa está en París traballando. A ver se coincidimos, se é que non andas moi ocupado. Saúde e anarquía!! Escríbeme a opeton-sapo.tl Tomé

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