Le
compteur de la vie, durant, ne s’arrête pas de nous remplir la
besace des souvenirs ; dans une poche les bons, dans l’autre
les méchants, et quand celui-là déborde, il nous fait feuiller
dans celle-là.
Dans la mienne, je trouve dans la poche des bons souvenirs un climat paisible, mais dans celle-là des méchants, dont règne Zeus, règne un ambiant assorti aux souvenirs qu’y garde, dont ils retentissent à sa guise. Ceux-là qui me donnent envie de m’évanouir ; voire me suicider.
Par conséquent, je me mets à y faire. Pourtant, comme il faut tout bien réviser,
je vole du temps au compteur, et, comme la besace ne cesse pas de se
remplir, j’ai besoin du temps encore et encore.
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