dimanche 9 octobre 2016

SE MÉTAMORPHOSER EN VENT POUR EXISTER

    Qui se met sous une pergola devient conditionné, obligé presque, aimer la nature qui l'entoure, ou dominer tout y parmi, qui est chose pareille que le mépriser.

 
    Pourtant, qui n'est pas aimant d'aimer ou de mépriser, s'enferme dans les murs de chez-soi, les fenêtres par des volets aveuglés pour y s'apprécier ou se mépriser, tout seul à lui-même.

 
  D'où que l'on se fasse passer sa vie pour immatérielle, métamorphosée en vent, sans aimer ni mépriser personne, ni animal, ni autre, ni chose, ni à lui-même : il existe.

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