Ses parents l'avaient baptisé « Acaste » parce qu'ils croyaient que
ce prénom mariait bien avec le caractère misanthrope qu'il tenait,
et même présumaient ne l'avoir quitté jamais. Ils ne se sont peut-être
pas trompés. Les années se sont passées et Acaste n'avait jamais été
remarié. Voilà comme les avatars de la vie l'ont fait changer la sienne.
Ce
n'est pas que la femme frappe son cœur. Pourtant, les lettres d'amour
dont un
cœur dessiné en rouge, quand non un cœur façonné des mains, tout ce
semblait des conneries. Il se disait lui-même tout seul : si le
cœur n'est qu'une pompe, une pompe, il faut le
reconnaître, qui travaille sans arrêt, parfois plus d'une centaine
d’années. Cependant, malgré sa conception du cœur, un jour, Cléora,
assez d'appeler au cœur de son aimé, y a
entré sans frapper. Acaste touché de la
spontanée, s'est disposé à la correspondre ; donc, une matinée
ensoleillée, la belle se trouve, dans une place de parking devant sa
maison, un paquet-cadeau qui l'occupait. Une note signalait
destinataire et rémittent. L'amoureuse émue fit pour le monter
chez elle. Le cadeau était trop lourd, et malgré l'aide du
voisinage, il n'a pas eu manière d'y faire.
Les aiguilles de l'horloge agissent le matin durant, jusqu'à une de tous les deux gratte la tête de l'un des volontiers, ce qui, l’en éveillant, lui fait déduire : on peut l'ouvrir le paquet sur place et emporter le cadeau chez Cléora ; fait, là-dedans il y avait une énorme vraie pompe, rouge évidemment, comme évident était que l’amoureux n’était pas aimant de conneries.
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