mercredi 13 avril 2016

UN MIROIR FAIT DE LA MUSIQUE

    Il pleuvait. Moi, pour me garder de l'humidité, extérieur, m'avait mis dans un bar. , en regardant à travers la vitre que la chose s'était calmée, je n'y ai vu que l'image d'un homme.
 

 
   Un homme qui pensait, tandis qu'il regardait le verre de vin que ses mains tenaient, je n'en ai pas su sur quoi, jusqu'à soudainement son pensé musiqua :
   On n'est que plantes qu'il faut arroser ;
   pour de nos bourbons nous épanouir,
   pour en fleurs vieillir,
   pour ne pas, en bourbons rester,
   pour ne pas, en bourbons pourrir.
 

   Juste au temps que le silence à nouveau s'est fait, le pensif quitte les yeux du verre de vin pour aux yeux fermés, soigneusement, doucement, l'embraser, il ne voulait peut-être pas pourrir.

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