Pour
s'en aller d'un bar à un autre marchent deux amis par le trottoir,
par où vient à contresens une vaporeuse figure ; une sensation
comme une écume immaculée, fragile et ferme, d'une telle légèreté
qu'elle semble être poussée de la douce brise que la fait
trembler ; cette exhalation qui au se croiser avec les deux
marchants les fait sentir le parfum, d'elle, qu'elle dilapide
partout.
Bof ! Elle a ce grain de beauté dans la commissure de ses grosses lèvres qui ne la fait pas magnifique ; en autre, elle a le nez petit et retroussé, et les yeux trop grands, aussi comme les cils : noirs et brillants, à l'égal que ses longs cheveux qui tombent sur son dos jusqu'à la taille, par où elle semble se casser… que dire de sa peau aussi pâle qui ressemble de velours… On croira toucher une pêche.
As-tu jamais vu — dit un ami à l'autre — une beauté plus belle ?
Bof ! Elle a ce grain de beauté dans la commissure de ses grosses lèvres qui ne la fait pas magnifique ; en autre, elle a le nez petit et retroussé, et les yeux trop grands, aussi comme les cils : noirs et brillants, à l'égal que ses longs cheveux qui tombent sur son dos jusqu'à la taille, par où elle semble se casser… que dire de sa peau aussi pâle qui ressemble de velours… On croira toucher une pêche.
Soit
! — Intervient l'autre interlocuteur — Que les grappes sont trop
vertes.
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