On
écoute des cris, desquels personne ne sait de qui, ni d'où ils
viennent, ni même s'ils sont à présent ou si le temps les traîne
d'autres temps.
En se faisant le silence, se fait la peur… dans les esprits qui ne réfléchissent pas. Les étourdis ont besoin de bruit pour se sentir vivants.
Quand le silence se fait crever par le son rythmé des talons d'aiguille, lesquels les pieds, féminins, portent, font battre le pavé.
La réflexion du penseur s'arrête pour lui faire penser, en ses jambes, toute une prolongation de la structure qui y monte, qui musique en se cassant martellement.
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