Le
bipède s'est fait, pour pouvoir avec les pattes, tous les deux plus
proches au cœur, cultiver la vigne, faire la vendange et élaborer
le vin ; tout pour prêt le nectar, faire lui preuve de générosité,
ce qu'il mettait en scène tenant une terrine à chaque main, pleines
elles du vin pour lui façonner : l'un afin d’inviter, l'autre pour
accomplir le présent à l’honorer en faisant un toast avec. La
gentille main libérée, elle s'était maintenant, selon les canons
de rigueur, assise à l'anse d'une amphore de vin remplie, pour faire
encore tant de toast comme on avait besoin.
Cependant,
le mauvais ivrogne, si fainéant que d'agile de langue, invente Dieu ; alors le bipède, progressivement, se laisse prendre dans le piège,
jusqu'à dévot par force, tombe esclave des maîtres de la foi.
Toujours aujourd'hui, les bipèdes sont adeptes de n'importe quel dogme. Ceux-ci tous
sous modèle du minable ivrogne, déambulent-ils par tout, faisant pour
assujettir aux esclaves que l'on considère, autant qu'ils l'en sont,
sans qu'ils ne se considèrent ni veulent l'en être : les bipèdes qui ont
arrosé de leurs sueurs les vignes, sans boire de leur sueur de la
terre, la sueur de liberté.
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