La
faim dans les estomacs des misérables, fait du trapèze, sans filet,
elle doit se tenir là-haut, à la barre, supportant tous les
exercices connus, aussi des nouveaux que le hasard puisse improviser ;
le relais peut être parfois long, mais elle résiste, elle est
devenue si courageuse qu'une grande artiste. Malgré tout, ce ne veut
dire que le cirque, soit-il si résistant que la trapéziste ; il a
besoin, pour peu qu'il en soit, du soutien pour que le macabre
spectacle se déroule, sinon, comme fréquemment se passe, trop
fréquemment, le cirque casse et le public, dehors, sera spectateur
de son effondrement.
Pourtant,
dans les estomacs des accommodés, la faim est soulagée tout de suite
chaque fois qu'elle commence faire du chant ; ils n'aiment point de la
musique, quelque chose qui ne se déroule pas dans les estomacs des
opulents, dont la faim, à cause d'être constamment noyée dans l'abondance, est
devenue sirène, une sirène qui non seulement ne s'arrête jamais de chanter,
sinon que le mélanome est constamment condescendant des caprices de
la chanteuse.
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