LES BIENFAITEURS ET LES MÉCHANTS

    Des Russes, on sait bien qu’en plus d’ingrats, ils sont aussi de gros méchants.

    Alors que les bienfaiteurs de l’humanité font tout pour chasser ces malfaiteurs (pour son bien, bien entendu), mais eux, en plus de ne se laisser absolument pas faire, ils se révoltent.

    Avec des personnes de cette façon, on ne peut pas être une bonne personne.

LE TEMPS QU'ON A ET LE TEMPS QU'IL Y A

    Je ne sais pas si c’est le temps que j’ai ou le temps dont je suis lequel me fait la vie ennuyeuse ?

    Je reconnais que le temps n’est pas coupable, c’est moi qui, je n’y suis pas bien placé.

    Alors, si de mon temps, je ne peux rien faire, je devrais donc changer, dans le temps, le temps !

LES PUISSANTS SE NOURRISSENT DES IMPUISSANTS

    Si les voraces crocodiles avaient uniquement pour aliment les crocodiles mêmes, évidemment, les crocodiles n’existeraient pas.

    Pourtant, d'entre les humains, ceux qui arrivent au sommet du pouvoir. Bien qu’ils ne prennent pas de nourriture à ceux qui font la base de la pyramide qui soutient le susdit pouvoir, ils finiront par s’écrouler sous le poids de celle-là, elle tombera et avec, l’humanité tout entière.

    Qui allait penser que « les voraces reptiliens », pourvus d'une si grosse gueule, semblent l'avoir bien plus petite que les humains.

CHAQUE TEMPS TRAÎNE SON HISTOIRE

    Dans le temps qui coule, je me rencontre une ancienne amie. Après les bisous de rigueur, elle avoue avoir craint de la chirurgie à laquelle devra se soumettre pour se faire mettre une « charnière » dans chaque hanche.

    Je fais pour la rassurer en lui disant : je me suis fait mettre une au genou droit, et ça marche très bien, et en outre, j’attends de me faire mettre une autre dans la hanche gauche, je ne suis pas symétrique du tout… On rit !

    Si cette rencontre aurait lieu auparavant du temps qui a coulé, bien sûr, après les bisous de rigueur, on se sourira, on se révisera les structures, les mains feraient tendres caresses et les bisous deviendraient, probablement, en un baiser.

SENTIR LE DÉCLIN DE MON MONDE

    En étant chez moi ; depuis la fenêtre, nue, j’aperçois là-bas le lit sec du fleuve dont les bagnoles font plein. Leurs patrons klaxonnent ; ils sont pressés pour arriver à leurs respectives prisons.

    Par la rivière du surnommé fleuve, déambulent quelques piétons qui crient ou écoutent les cris des trucs tenus dans ses mains.

    Au-dessus de ce piètre spectacle, orchestré de stridents sons, sur le ciel, la satrapie façonne un dantesque sourire… J’habille la fenêtre pour ne pas voir ni sentir le déclin de mon monde.

LORSQUE LE PESSIMISME A SNOBÉ L'OPTIMISME...

    Je réalise maintenant que je voudrais être optimiste.

    Mais, le temps ne me permettra pas d’y arriver.

    Il m’envoie, encore et encore, toujours dans le passé.