PRESQUE TOUJOURS ON DÉRAILLE DU MAUVAIS CÔTÉ

    Pouvoir se peut, mais il ne se doit pas, forcer l’homme à être humain ; il l’en est déjà du même que le caractère inhumain est inné en lui.

 

    Donc, suivant sur les parallèles, pour ne pas dérailler, on doit se battre, sans répit, contre ce caractère néfaste qui est l’inhumanité.

 

    Le temps de trêve dans cette lutte ne fera que faire accroître la corruption chez nous : la pire peste qui nous menace constamment. 

QUELLE MAROTTE CELLE DE MÊLER LE CŒUR ET L’AMOUR

    Un jour, une amoureuse s’énerve vivement contre son amoureux.

 

    Elle lui reproche de ne pas avoir cœur. Celui-ci, dépité, il se fait ouvrir sa poitrine pour arracher le sujet de la dispute et le mettre dans les mains de l’énervée.

 

    Ce que l’amoureux, blessé mortellement, n’arrive pas à y faire.

DIEU NOUS BALANCE... PEUT-ÊTRE !!!

    La balance de la sagesse est si surchargée de poids de mesure, lesquels les satrapes imposent, qu’elle reste ancrée du côté de ceux-là.

 

   Les semeurs de l’ignorance, dont eux-mêmes sont pris, ils se réjouissent : c’est leur affaire.

 

   Pourtant, les personnes de bien n’ont que des yeux — leurs oreilles intoxiquées, leurs bouches cousues — pour voir la déclive de l’humanité.

L'HUMOUR FAIT BIEN CICATRISER LES BLESSURES

    Quand les affaires de la vie sont traitées sans humour.

 

    Voire, prétendument, sérieusement ; elles se font décourageantes.

 

    L’absence absolue de l’humour y fait affleurer l’humeur.

LA FRONTIÈRE ENTRE TOLÉRANCE ET ABUS

   Je ne sais pas pourquoi, dans les temps qui coulent, j’ai l’impression que l'on est devenu trop enclin à tout confondre.

 

    Par exemple, confondre cela d’être tolérant avec cet autre, d’être intolérant.

 

   On ne doit pas, je pense, pour « sembler » quelqu’un de tolérant avec les autres, soutenir l’intolérance de ceux-ci.

DURANT ET APRÈS LE CONFINEMENT

   Les populations encagées, du même que bêtes blessées, deviendront dangereuses, car elles couvent, pendant ce temps, l’esprit vandale.

 

    Tandis que la couvée se développe durant, les bêtes, timidement, reconquièrent leurs territoires violemment conquis par ces peuples-là.

 

   Ceux-ci qui attendent l’ouverture de leurs cages pour s’en aller vandaliser de nouveau les habitats des bêtes, lesquelles se voyaient heureuses.

LA FLORE ET LA FAUNE SAUVAGES N'AIMENT PAS LE TOURISME

    Moi, que je suis tout simplement un écologiste, n’oserai jamais importuner la faune et la flore vivant à son aise dans l’écosystème qui leur est propre.

 

    Espace, le leur, qui n’est pas le mien, dont ma présence ne ferait que maltraiter, avec mes bottes, de petites fleurs et des bestioles, aussi que gêner des bêtes avec ma bêtise.

 

    De même que je n’aime pas être gêné des bestioles, ni chez moi, ni dans mon habitat naturel, soit-il artificiel, mais de mon choix quand même.

L'OMBRE DE LA CLASSE TRAVAILLEUSE

    La classe travailleuse, qui est la grande majorité de monde, elle devrait être marrée de la petite minorité affairiste y parmi…

 

   Celle-ci qui agit absolument à leur profit, pagé avec la sueur de celle-là.

 

   Pourtant, il n’est qu’une minorité de la majorité qui se révolte… L’inculture a été, depuis longtemps, soigneusement cultivée.

LA PYRAMIDE PHAGOCYTOSE

    Quand quelqu’un veut s’emparer de l’esprit d’autrui, il devra l’occuper, ce qui lui fera laisser le sien en panne.

 

    Voire, l’abandonner à son sort, tellement un voilier à la cape.

 

    Du vent viendra, qui le fera sien, en conquérant donc deux esprits… D’autres vents y multiplieront le nombre.

RÉFLEXION D'UN ESPRIT VOYAGEUR

    Loin, là loin. 

    Beaucoup plus loin que là, où l'on ne peut même pas aller avec son imagination. 

    Il n’y a rien.

LE DÉMON SE MOQUE DE DIEU-PÈRE, L'IMPITOYABLE DES PIEUX

    Dans le royaume de « Dieu-Père » ceux-là créés à son image et ressemblance, tous du même acabit, ils se plaignent constamment les uns des autres.

 

    Ils se plaignent aussi des maladies dont ils se font toucher, ils se plaignent jusqu'à vivre, mais personne ne veut mourir ; somme toute, ils se plaignent de tout.

 

    Donc, ce n’est pas étonnant que les autres animaux, chassés, esclavagés, qui voient l’environnement rasé par les fils du « roi » soient républicains.

IL N'Y AVAIT PAS DE FILE INDIENNE, MAIS QUI FAISAIT L'INDIEN

    Cachés les bas de leurs visages avec des trucs à propos, elles guettent, en se faisant dissimuler, aux alentours, pas loin, de n’importe quel magasin.

 

   Les personnes passent ; l’ambiante, apparemment calme, est si dense que l'on se fait mal de respirer.

 

   Quand un passant y parmi, il gagne l’entrée d’un magasin surveillé, la meute attaque ! On clame : mettez-vous à la queue ! Nous attendons nous aussi.

ELLE NOUS ENVAHIT, UNE ÉTRANGE MALADIE

    C’est terrifiant ce que j'aperçois progressivement chez nombre de personnes.

 

    Je vois qu’une étrange maladie, les infectant par voie de leurs oreilles, s’empare d’elles.

 

    Elle provoque qu’elles ne veuillent pas mourir en refusant absolument de vivre.

LE PLAISIR N'AIME PAS LA VITESSE

    Le sexe et l’ivresse sont tous les deux quelque chose de pareil.

 

   Pour bien y faire, il ne faut pas en aller soudainement au but.

 

    S’en amourachant et en buvant tranquillement, on y sentira le plaisir.

PEUT-ÊTRE QUE DIEU N'AIT PAS DE CÔTÉ GAUCHE

    En ces temps dont experts d’occasion, asservis des médias, presse, ils ont semé la terreur ; trottoir faisant, sans masquer, sans faire des simagrées et tenant la droite, voire : civilement, quand tu te croises des masqués, ils t’agressent ou t’esquivent tels que des canards effrayés.

     Personne ne veut mourir, et lesquels sont prêts en disposent : rien à leur reprocher.

 
   Nonobstant, je reproche auxquels tendent dans la vie à s'en aller s’asseoir à la dextre de Dieu Père, bien qu’ils se résistent (je n’ai jamais su pourquoi personne ne désire s’asseoir à la sénestre…). Pourtant, je n’ai rien à reprocher non plus aux athées par ce geste ; ils n’ont pas où aller.

ILS FONT GRANDIR LES MENSONGES...

   Lorsque chez lesquels, qui se croient tout-puissants, les choses ne marchent pas, ils signalent un bouc émissaire pour qu’il fasse de paratonnerre où tombent les foudres de l’orage qu’eux-mêmes ont semé.

 

    Ces crétins-là qui, pour ne pas laisser de tirer profit, profitent de la croyance des croyants, en surchargeant sur leurs dos les dégâts devenus à cause de leur arrogance.

 

    Le champ de culture est long et large, et, engraissé de l’ignorance, il devient très productif. La forêt qui les entoure se verra être abattue ; rien ne devra absolument pas s’interposer à l’engrais de leurs fortunes.  

    […] mais le peuple fera pousser les fleurs.

CHANGENT LES TEMPS, PEU PLUS

    Coulaient les mêmes fleuves, mais autres temps, dont l’église était qui fabriquait la peur, en annonçant la fin du monde, par exemple ; les personnes y allaient lui demander pardon pour leurs péchés (en payant religieusement bien entendu) en vue de sauver leur âme ou quelque chose comme ça.

    Vraiment, à cette époque-là et, selon quelle époque de l’année, les spectacles étaient rares, donc, quelque chose comptait pour s’amuser.

    Maintenant, la chose a changé : le spectacle est élaboré par les patrons du « capital » pour eux y empocher davantage ; des charlatans à gages attirent le public, qui en va non pour sauver l’âme. C'est la poche musculeuse au-dedans du ventre, ce qu’ils essaieront de remplir tant comme pourront.