À PLUS GRANDE LA VILLE, PLUS GRANDE LES TOILETTES À CHIENS

    Nombre sont les familles dont un chien, ou plus, est membre à part entière, ce qui, sans que le bienvenu le sache, est la pomme de la discorde à l’heure de le promener ; voire, de l’emmener aux toilettes.

    Aujourd’hui, la chose s’est renversée : les membres bipèdes de la famille se battent pour emporter le quadrupède, chose qui s’atténue s’il y a plus. De même, elle s’aggrave où la famille est nombreuse et plus encore s’il n’y a qu’un seul chien.

    Penser qu’auparavant, on payait à qui promenait son chien ! Quelque chose courant parmi les célibataires, ceux-ci qui, en présent, se sont reconvertis à loueurs de leurs compagnons… Maquereaux !!!

ANNÉE 2020: RETOUR AU MOYEN ÂGE

   C’est le « Moyen Âge » dans l’année 2020 ; les hommes « merles » mis en cages entassées, regardent là-bas, les couloirs vides de monde, d’où les chasseurs mercenaires les guettent.

 

    Les patrons « moineaux gonflés » des uns des autres (à l’insu des uns et consciemment des inconscients) réjouissent du spectacle depuis leurs cages d’or, mais cages quand même.

 

    Qui n’a pas envie, dans ces temps qui coulent, d'être « aigle » pour voler par là-haut, hors de la portée des mercenaires, pour chier sur les têtes de tous lesquels n’ont pas voulu voler.

IL AURAIT DÛ LE METTRE UNE GRILLE AU TABLEAU

    Il était une fois un peintre qui avait peint une belle femme pour qu’elle lui fasse compagnie.

 

   Le solitaire, en ayant déjà une compagne ; il prenait ses repas face à elle, buvait face à elle, en faisant, poliment, un toast à chaque gorgée, il rêvait face à elle, avec elle.

   Un jour, une belle, qui semblait avoir sorti du tableau dont figurait la petite amie, arrive chez lui.

   Celle-ci, infatigable, n’arrête pas de bavarder, simultanément que, en attirant l’attention du maître, s’est bientôt fait son rêve, donc, elle dispose :

 

   La joie de l’arrivée de la belle se fut bientôt transformée en cauchemar pour lui, le pauvre !

QUI A ET QUI N'A PAS DE CHAÎNON

    N’importe quel ménage orageux presque toujours, maintenant devient jusqu’à paisible, même que l’amour se soit éteint entre les mariés, le plus plausible à cause de la légitimation technique du couple. Quelquefois, ils auraient à avoir quelques avantages.

    Bon, je dis désormais parce que dans le prodigieux confinement dont nous sommes piégés, propre du Moyen Âge, face à une pandémie, les mariés au moins ont avec qui discuter, même que ce soit en grondant.

    Pourtant, la vie est devenue si triste que le niveau d’ennuyeux a atteint le summum pour quasiment tous lesquels n'ont pas signé de contrat d’accouplement ; car les célibataires, en vivant dans la solitude, ils n’ont pas avec qui discuter, ne sont qu’avec les miroirs.

MADAME LEGOUPIL ET FILS DANS L'ENTERREMENT

    Il y a un petit monde de tiques sans scrupules parmi le gros monde qui, pour apaiser leur soif d’argent, ne doutent pas d’anéantir le monde dont ils parasitent.

 

   Il faut laisser se plaindre à cause, mais se planter même qu’il soit dans un pot.

 

    L’immobilité façonne le caractère acariâtre, ce qui fait envenimer le sang dont ces maudits sucent : morts empoisonnés, l’accalmie fera revenir le vinaigre à vin.

    De leur progéniture, ne vous inquiétez pas : sans mamelle où se nourrir, ils mourront de faim.

DEUX VONT FAIRE LA NOCE, DEUX AUTRES RESTENT SE MOQUER DE MOI

     C’est la nuit : la ville est triste, inexistante en tant que telle, les bars (le sourire dans les rues) sont fermés, éteints. 

   

    Partout, ne reste que les néons des pharmacies, lesquels parfois marquent la température, tellement les thermomètres de l’ambiance… froid !

 

    Chez moi, avec les volets, j’ai aveuglé les somnolentes fenêtres et en me faisant fermer les yeux, j’attends le réveiller.

DEPUIS UNE CAGE

 Je me trouve dans une cage.

 La porte ouverte.

 Dehors, les chasseurs guettent.

 

  C’est le même !

 

S’ils tirent ;

 Les fins barrots, de fil fer

 De leurs tirs ne me protégeront point.

MICROSCOPIQUE PUISSANT GUERRIER

    La citoyenneté tout entière, nous trouvons soudainement, prisonniers ; je ne sais pas si de la peste ou de la stupidité.

 

    C’est la guerre ! (Hurlent les prophètes) dont les soldats sont des geôliers.

 

    Les citoyens, stupéfaits, achetons, pour tout faire, du papier toilette. Probablement pour y écrire nos mémoires avec le cul.

LES CHATS NE S'ENNUIENT PAS... SE FÂCHENT

    La vie, parfois, peut se montrer ennuyeuse.  

   Le cas échéant, il ne faut que regarder fixement l’ennui.

   Vous verrez comment cela vous fera sourire.

OBSERVATION DE DEUX RATS DE VILLE

    Cela que l'on fait de son mieux, inlassablement, jour le jour, c’est de polluer.

 

    Même que chacun nettoie impeccablement chez soi, on doit être propre !

 

    Pourtant, le balai de ceux-ci balaye ses déchets sur la porte des autres.

VENDEURS À LA RECHERCHE D'ACHETEURS

    Il était une fois un pays qu’on vendait aux enchères, dont les terres et les vies, sans âme celles-ci, entraient dans le paquet.

 

   Délaissée, veuve et sans prétendant, l’enchère, le prix de sortie de la stupéfiante vente, dégringolait une et une autre fois.

 

   Malheureusement pour les vendeurs, tous les autres pays de l’apatride Ramassis étaient en vente eux aussi !

QUAND LA VIE TE COUPE LES AILES

    Je voudrais vivre, j’ai toujours souhaité vivre…  

     Pourtant, si d'enfant les ailes de l’âge me tenaient au-dessus (de la vie) sans pouvoir regarder au-dessous ; de jeune homme déjà, la brume m’empêchait de voir au-delà du bout du nez. Arrivé à l’âge mûr, très mûr maintenant, tout ce que je peux regarder ne m’encourage pas trop à y rester.

    Dommage de ne pas croire, moi, en Dieu !

QUI SE REGARDENT LES YEUX DANS LES YEUX N'ONT PAS BESOIN DE LES LAVER

     Des draps blancs ondoyaient au vent ; on les avait mis à sécher après les avoir lavés de la sueur, enlevé l’odeur d’une nuit d’amour.

 

    Les blanchir de la saleté, leur enlever l’odeur… de l’amour !

 

    Elle ne sera, la blancheur, que le nettoyage qui a fait enlever des draps : la sueur, l’odeur de l’amour, cela qui est la saleté ?

DES MOTS QUI S'ENFUIENT

    Je raconterai une histoire dont l’histoire qu’elle gardait s’est fait évanouir. Tout est commencé le jour où un fabricant de rêves s’est mis à les transcrire sur des feuilles de papier.

 

   Dès ce jour-là, progressivement, il a eu fabricant, en entassant feuille après feuille, un gros bouquin ou quelque chose comme ça.

 

    Le temps, nonchalant, a laissé faufiler le jour dont un assoiffé de rêves, en voulant apaiser sa soif, ouvre le susdit bouquin ; les feuilles à l’air, à l’air font envoler leurs lettres…

                        

    Les rêves, rêves sont !

DRAPS BLANCS

LOUISON, MARIN PÊCHEUR QUE NON PÉCHEUR

    Louison, marin pêcheur lui était un homme dégoûté de sa vie, que non de la vie qui, sans avoir jamais commis péché grave, pour se réconcilier avec la rivale de la fâcheuse, il s’est imposé en pénitence de faire ce qu’il n’avait, non plus, jamais fait : aimer une femme.

 

   Pour y faire, Louison s’est allé, pour choisir une belle, pas trop intelligente, à un bar à la mode, dont il ne lui a pas fallu trop chercher.

 

  Vaine tentative, Louison a sur le champ échoué, il n’avait ni bouche ni oreille. Pour tout faire, il sourit et fait agir un verre rempli de glaçons dans un liquide étrange. Pour autre chose, il manquait d'expérience, il n’avait jamais exercé de garçon d’autel.