Quand les lions laissent de faire sentir leur rugir, lequel s'enfuit
par d'entre les barreaux qui les emprisonnent, c'est qu'ils se
promènent, silencieusement, aux aguets, parmi les demeures où se
gardent leurs geôliers.
Geôliers prisonniers, entourés de luxes baroques, servis de leurs
propres prisonniers… les pauvres ! Ah ! si les pauvres sans
esprit l'en éveillent.
Ah, si ce jour-là y arrive ; les gueules silencieuses à l’affût,
menaçantes, montrant les dents, bien sûr abandonneront leur
attitude, et en souriant écouteront les cris des geôliers auxquels
dévorent leurs asservis captifs.
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