vendredi 28 septembre 2012

EFFET CAUSE

    Il est mesquin que nous croyons par un côté en la primitive conception de qu'il peut se passer n'importe quoi par génération spontanée, et, par un autre nous considérer nous considérer les animaux, beaucoup plus que les plus intelligents sur la face de la Terre, aussi par ailleurs, à l'avis des myopes qui ne sont capables ni de se regarder le nombril, quelqu'un ne comprendra jamais que le fait d'être humain ne veut pas dire que l'on soit intelligent à moins que l'intelligence soit génératrice spontanée de la stupidité.

    Il vient déjà de longtemps (du Moyen Âge, sinon auparavant) la règle d'or de la science : « il n'y a pas effet sans cause » laquelle met en valeur l’intelligence, principe fondamental du développement, de l'une et de l'autre : cause effet, se correspondant à l'ordre d'apparition ici de tous les deux. D'où, traduisant tout cela à nos jours, ceux de « l'empire du commerce » dont les bouleversements « sociocriminels » continuent à proliférer comme il vient à s'en faire pendant le parcours du temps, les plus, je ne saurai pas dire si primitifs, sauvages ou civilisés, ce qui sans excuser aux insensés de leurs crimes, il faut si l'on veut connaître la cause génératrice de cette macabre fête, pas uniquement culpabiliser les criminels effectifs, ni non plus pleurant hypocritement victimes d'eux, soit de l'effet ; la question est si simple qu'ancienne, comme que connue, l'effet=profit c'est la conséquence du désastre=cause.

     Pourtant, comme toujours, ceux-là qui recueillent les gains se sont assis très souvent à table avec nos élus, aussi comme se promènent en maîtres par les banques dont ils manient nos épargnes dans leurs escalades criminelles.  

mercredi 26 septembre 2012

GUÉRIR DU RHUME POUR PRENDRE LA CHOLÉRA

    Le mari de la maîtresse de maison est une figure, sinon disparu du tout, en train de l'en faire, aussi imperceptiblement que personne s'est aperçu de telle perte, ce qui a provoqué ou provoquera la disparition sa figure conjointe, soit la maîtresse de maison ; tous les deux, effet collatéral de la guerre ; en ce cas la faute d'elle ; imaginez-vous une scène, dont un mari rentrant chez-lui, le corps déchiré, fatigué, du chaos de la guerre d'où il vient, tout juste, sans qu'il ait pu respirer l'air familier, sans qu'il n'en ait eu du temps de mettre le canon (ou quelque chose comme ça) dans l'armoire de recevoir, il écoute la voix de la maîtresse de la maison du fond du couloir. — Ah ! Robert c'est toi ? Eh bien ! Prépare le déjeuner avec cela qu'il y a par-ci par-là, le linge qu'il y a dans la salle est prête pour le lui passer le fer, quand tu viens de chercher les enfants de l'école profite-toi pour prendre le pain, fait les étudier tandis que j'y arrive, je dois sortir maintenant, j'ai un rendez-vous avec unes copines. Bisous ! On parlera, à bientôt.

     Si bien est vraie, que ça n'a jamais passé (peut-être) que ça ne se passe pas (peut-être) à présent, ça que peut se dérouler, voyant la marche du monde, toutefois qu'il retourne à la normalité, pas par normal, mais par intelligente, vu, par ceux-là qui veulent le voir, que sur son cours coulent de plus en plus les eaux d'Arès. Il resurgit des cendres du foyer moderne : le maître de maison. Prêtez-vous donc, à nouveau, à votre imagination, en façonnant l'idée de ce maître de maison. Ainsi, un jour, faisant la vaisselle, un de ses gosses était penché sur son tablier, pleurant, un autre un peu plus âgé criait : je ne fais pas. Coïncidant avec le bruit de verres cassés, à ce moment-là on s'écoute la musique de la serrure de la porte accompagnée d'une voix : je suis là celle-là qui n'est pas d'autre que de l'épouse du maître de maison, venue de la guerre. Elle laissa le canon par ailleurs, et tout de suite vient y embrasser les siens ; les petits pleurent effrayés se cachant tous les deux dessous le tablier du maître de maison.

     Bref : si pour conserver la figure du maître ou maîtresse de maison, il faut faire de la guerre, je crois, il faut reconsidérer cette figure-là, sans nous oublier du concept de normalité.  

mardi 25 septembre 2012

UN JOUR GRIS

    Le jour se présente gris, profonde, dont les ruelles mouillées, miroirs, prolongent les passants à l'intérieur du monde, pour les y apprendre et partager avec l'extérieur, aux mêmes à qui l'atmosphère limpide arrache l'air pourri de leurs entrailles, l'il y en renouvelle d'un nouveau, un pur, frais, revitalisant. La clarté du gris enlève la turbidité de l'ambiant, celle-là qui sert de tunique aux mirages vaniteux, pusillanimes. La pluie grise, qui flotte dans le gris, revivifie les yeux mornes d'animaux domestiques, des vivants mornes, comme ceux-là cristallins de l'arrogance sauvage.

     ... Le gris, soumettre toutes les couleurs à l’origine, à la réalité, laissant pousser le vert pour tapisser le chemin de l'espoir. 

dimanche 23 septembre 2012

LE POIDS DE L'AMOUR

     J'ai un ami que n'a de ces problèmes que nous faisons le reste de presque tous les autres mortels, par rapport aux femmes, il s'éprend au poids, c'est-à-dire, si la femme qui le lui fait faire des yeux de merlon frit, ne les en occupe pleins, bientôt la balance de l'amour s'enfoncera du côté de l’indifférence, à faute de poids de l'autre côté ; à bien être, la grande belle devra faire tel qu'un bouchon de bouteille, boucher tellement que rien sort, ni entre par le trou, pour éviter que le vin s’aigrit (mon ami s'aigrit trop facilement lui).

     Mon ami, qui est un amoureux compulsif, est une espèce d'inquisiteur avec les qu'en sommes les siens, surtout moi, par simple équation, à plus proche plus il faut le subir ; il me gronde parce qu'il dit que je ne regarde que des petitesses, du même qu'il me reproche puisque je ne m'attache pas à femme et ouvrant les yeux, le doigt pointu vers les cieux, exclame-t-il : l'hiver est en train d'arriver… on verra ! C'est donc, quand je me suis mis à déduire si c'est que mon ami se rend amoureux d'une femme ou du chauffage. 

     Il m'en vient à la tête, à cause de tout cela, et ce n'est pas que je sache, je sais, qu'il n'a jamais été intéressé par les espaces sidéraux, et si bien, il est un peu myope, pour beaucoup qu'il s'empêche de ne pas mettre des lunettes. Il ne l'en est pas autant comme pour se perdre parmi de petits volumes ou perdre l'un parmi les gros, du fait que la différence que l'on peut avoir entre les uns les autres n'arrive pas à être notable. En outre, de mon ami, on ne peut pas dire que sans être de grande hauteur. Il est loin d'être nain, bien qu’en largeur, il laisse à désirer. À la fin un problème de plus à Cupidon qui pour aller l'accompagner chasser, le petit ailé n'ayant pas assez de l’arc doit porter une lance.  

samedi 22 septembre 2012

MARCHER CONTRE LE VENT

    Les nuages se laissent emmener par le souffle d'Éole, qui les en va transformant, au long de leur voyage, en son caprice. 

     Je ne veux soumettre mes rêves aux caprices d'aucun dieu ; ceux-ci sont fabriqués par moi, à moi. Je n'appartiens qu'au temps et le temps ne se prête à être pris, le temps n'est que pour le partager parmi lesquels sommes, habitants « incorpore » dans la Terre ; malheureux donc, ceux-là qui perdaient ce qui nous reste : les rêves, parce que la terre, est devenue domaine d'Hermès, sous condescendance des médiocres, dont le réel est habillé de tablier de commerçant, dont le réel voyage constamment pour dissimuler la rapine, dont le réel soumet la faune, contre-nature, contre la raison, à faveur (pas tout va être « contre ») de l'or, de l'argent, de la doctrine du prophète Colbert.

     J'aime marcher depuis toujours contre le vent, je souhaite voir la vie de face. De plus, je n'aime pas que rien, ni personne, ni dieu, me pusse par le dos ; l'apparente trompeuse commodité est conductrice au profit de qu'il dit : c'est l'effet causse résultant du monde mercantiliste, ce qu'en moi cause l'effet à être révolté, et je n'aime pas participer à la fête d'Arès ; je n'aime pas les dieux, ni m'aime moi comme leur disciple, comme humain en tout cas, je suis disposé bien, en aller, de la main de Venus, à la fête de Bacchus. 

jeudi 20 septembre 2012

UNE CONNERIE CONSUBSTANTIELLE À UN ÉTAT D'ESPRIT

    Celui qui se laisse aller au monde des rêves pourra vivre dans leur réalité fictive, ses rêves faisant une réalité à soi, là où il ne subira jamais la bataille impérissable de sa réalité intrinsèque du monde matériel, dont il appartient.  


     Dans ce monde-là, immatériel, le rêveur pourra se baigner dans le parfum des roses

       … sentir cette haleine-là, il y a longtemps enfui, sur ses joues

       … émuler Icare, même jusqu'au centre du soleil.

   Il caressera le vin, nu, sans son habituelle robe de verre

       … être caressé par le silence, tiède.

  Il regardera ses propres mots dans un écho d'inexistence

       … tenir une main sans nom

      … Mélanger ses yeux avec ses yeux, toujours, il aura l'une qu'il aime celle-là, de qui dans le monde de l'onirisme, il n'aura pas besoin d'être aimé pour l'aimer.

     C'est comme ça, là, dans le monde des rêves.    

mercredi 19 septembre 2012

TRANSGÉNOSE INTELLECTUELLE

    Nous avons maintenant, parmi d'autres problèmes tangibles, l'un qui vient nous cracher dans les yeux, celui qui n'est pas d'autre qu'un poison semé partout, duquel nous mangeons autant directement qu'indirectement, de cette dernière voie, depuis qu'il est mangé par les pauvres animaux auxquels nous avons soumis à nous, tellement que dans le mariage, pour le bien et pour le mal ; le bien à nous le mal à eux. Eh bien ! je poursuis, concernant le célibataire, cela de quoi j'en parlais n'est que des transgéniques, dont ils se sont confirmés leurs propriétés dangereuses, pas à partir des conjectures de « progres-bobos décaféinés» sinon qu'elles sont conclusions scientifiques qu'ont tiré personnes sérieuses en la matière à partir d'un pas moins sérieux travail et les médias faisant d’hautparleur aux échos des conneries d'autrefois, dont quelqu'un même manifeste du souci des personnes qui font du béni humour, qui n'est que le barème de l'intelligence, peuvent-ils blesser la susceptibilité de la barbarie.

    Nous avons déjà subi de l'inquisition, du despotisme (duquel nous ne nous sommes libérés du tout) de l’esclavage, de guerres… trop, trop de violence, de tout cela que si bien il faudrait que nous ayons quitté, on ne s'en fera en attendant, les mains remplies de condescendance, parce que cela n'est qu'engrais, à ce transgénique intellectuel (pour le lui dire de quelques manières) sinon, tellement marchent les choses, qui n'aimait pas de la transgénose, le voilà servi de l'une et de l'autre. 

mardi 18 septembre 2012

ADORABLE PHÉNOMÈNE CULTUREL


   
La femme, comme phénomène culturel, est si imprévisible, bouleversante, capricieuse, il faut reconnaître aussi que créative, que pour celui qui soit investi du don de la patience, elle peut arriver être du plus amusante ; la question est de voir le spectacle, soit dès un fauteuil d'orchestre, soit dès une loge, mais sans jamais se mettre par coulisses.


    Quand je suis en train de finir cette parodie, rentrent chez-moi deux potes, dont Manuel, depuis toujours touché du "bonisme" me reproche le pourquoi je mets en évidence la mante religieuse ; que si elle ne mange le mâle pour le faire du mal, que si doit-elle nourrir leur progéniture, tandis que, il poursuive sa litanie : il me vient à la tête de me permettre vous donner un conseil : si est-ce que vous ne pouvez rien faire pour éviter d'entrer quelquefois en coulisses, portez-vous un gros sandwich de jambon abondamment garni de fromage quand même.

lundi 17 septembre 2012

J'AIME TOUTES LES COULEURS

    Il doit être à cause de se faire appeler verts, raison à laquelle ils aient des visages de vaches enrhumées, épithète qui n'a rien à voir avec la maladie, dont le mot se doit, sinon aux allures, des unicolores à qui « la cause » impose, d'office, en faisant la lippe, comme quelque chose de leur naturel, à force d'avoir perdu le naturel sens de l'humeur ; donc et comme ils ne paissent non plus, ruminent protestations partout sans avoir bien digéré ; étant de mode, ces derniers jours, ajouter à la dangerosité (certaine) polluante (certaine) de l’énergie nucléaire : le gazole, il pollue (personne l'en doute). Il tue… il tue beaucoup plus la faim.

    Mesdames, messieurs, je suis désolé de vous contrarier ; ni le nucléaire, ni le gazole, ni toutes les pollutions ensemble du monde tuent, nous sommes les qui tuent, et le temps est arrivé, puis de presque tout avoir tué, de jouer notre dernier acte, dont nous nous tuerons nous-mêmes ; en scène n'aura que coupables riches, et coupables pauvres, ces derniers sans arriver à accomplir leur rêve : être riches, ce que l'on n'aura pas y parmi des innocents.

     Mesdames, messieurs, verts tous, vous êtes salariés, bien autopayés, de la classe travailleuse, vous n’êtes point, différents aux autres politiciens, vous comme eux discréditent la politique, anéantissent la démocratie, et pour si cela n'en fût assez se déguisent de gauchistes… merde !, mais qu'est-ce que vous a fait la démembrer pauvre gauche à vous ? autant que pour si cela n'en fût peu encore, vous êtes les plus ennuyeux. 

jeudi 13 septembre 2012

UNE EXPÉRIENCE CATASTROPHIQUE

    Moi, qui aime le gris, je ne comprendrai jamais pourquoi des personnes disent, sinon avec dédain avec indifférence, que le gris est triste, quand il, en plus d'être une couleur comme toutes les autres, est celui-là qui nous fait davantage tous égaux.

     Un soir, nous, tous les trois, étions assis à la terrasse d'un bar en train de regarder la perspective qu'elle nous offrait, gris celle-ci, soudainement la placide vision fut rompue par une belle de renom de l'un de tous les trois, celui-ci qui pour dire quelque chose à la parfaite structure, sans savoir que dire, il s'en tire par une pirouette le lui disant qu'a bien maigri, comme si elle aurait besoin de flatteries. La belle parfaite structure, par réponse, ri et part… emmenant nos yeux.

   Revenus en nous, nous retournons à nos causeries, prenant rythme avec les commentaires d'un autre de nous, sur ce que les gens, n'importe qui leur volume soit considérable ou que leur peau était collée aux os, pour les en faire heureux, il ne faut que leur dire qu'ils aient maigri ; vous verrez ! dit l'un : par là y vient Joséphine (Joséphine est une fille très généreuse en soi-même, peut-être trop généreuse).

   — Comment tu as maigri Joséphine ! Tire un autre.

   — Ah, oui, ce n'est que…

  — Moi, ce n'est pas par les yeux, sinon par les oreilles pour t'écouter, que je t'ai reconnu. Tire un autre.

  … Sa poitrine gonflée de la joie, elle ne peut pas expirer tant d'adulations aspirées.

   — Je t'ai reconnu tout de suite, parce que tes lèvres sont les seules qui n'aient pas maigri. Achève le saboteur qui faute. 

   Joséphine gonfle, gonfle, gonfle jusqu'à l’imprévisible, jusqu'à une fougue éolienne dévaste la flatterie.

mercredi 12 septembre 2012

SEXE, CULTURE ET DOGME

    Les animaux humains, nous sommes tous, tout du même, soyons femelles, soyons mâles ; c'est le muscle au-dedans la tête, ce qui nous donne telle condition, pas ceux-là demi-cachés dans l'entre-jambe qui n'en font plus que déranger celui-là, de plus haut rang, l'en faisant s'immiscer en leur course insidieuse à la poursuite d'un éphémère plaisir, pour à la suite y rester tel qu'une vache récente traînée, mon sentiment du devoir, m'oblige ajouter, qu'une fois une vache m'a raconté, qu'elle n'avait d'autre plaisir que celui de l'heure de la traite ; après cela, pour ne pas faire déductions, sous une opinion travestie de la susdite, je me suis bien assuré qu'elle n'était pas un taureau.

    L'humanité est tout de même, elle aussi, quoique soit assortie de tantes différentes cultures, dont on peut tirer profit chacun, en se servant, calmement pour bien digérer, des unes les autres. C'est préférable qu'on y en fasse de la crème pour mieux enrichir la propre.

     Le seul qui nous fasse différents des humains sont les religions, ces pots-au-feu, couverts avec leurs couvercles, pour cacher là-dedans, où se cuit l'avarice.

    Monsieur Vals, la république est Liberté, Égalité, Fraternité, pas les religions. Celles-ci doivent d'abord demander pardon pour tous ses crimes faits au long de l'historien et puis ! … On verra ? Je souhaite laisser clair que cela ne justifie aucune violence gratuite, puisqu'elle fera du violent un autre comme eux.

vendredi 7 septembre 2012

BERGERS DE VILLE

    De bonne matinée, pendant ce temps mort, duquel seulement donnent compte les aiguilles des horloges que par celui-là se promènent, avant que la procession des occupés commence défiler, et, après celle-là des oisifs rentrant chez eux, ce mort tout vivant qui fait coïncider avec les traînards de la dernière, les bergers de ville ; pour ne pas laisser tout ce entre-temps aux machines à elles seules les uns, les autres parce qu'ils ne peuvent pas faire autrement.

   Les bergers de ville sont une nouvelle race, fleurissante tellement que les glaïeuls en été ou les imbéciles dans les autres saisons ; mais, pendant l'été. ils sont des vacanciers. Une nouvelle race qui n'est qu'une diversité homogène de victimes, de leurs épouses, auxquels les sadiques envoient, tout juste avant qu'ils commencent embobiner pour mettre au jour la consommation du mariage, balader des chiens, tenus à un tel propos, pour cela qu'il ne faut que prendre d'une ficelle le chien à la main du berger, pour que la bête tire de lui, et l'autre libérée de toute chaîne pour y avec, recueillir les crottes que les chiens déposent sans réticence, à leur libre arbitre… les pauvres ! les bergers, parfois, dissimulent son ramassage, pour éviter d'être surpris par quelque oisif traînard, ne soit que, quelqu'un chie devant eux pour qu'ils recueillent aussi la sienne.

mardi 4 septembre 2012

UN HÉRITAGE EMPOISONNÉ

     Maurice était considéré pour son voisinage faubourien, qui croyait le connaître, un jeune homme gentil et poli ; considération qu'il s’efforçait en soutenir en faisant une impeccable gymnastique, avec les mœurs, cela qu'il ornait de généreux sourires, aussi que de sa soignée tenue, il était toujours si bien peigné que correctement habillé ; tenue, y avec, qu'on se le pouvait voir sortir chez-lui, panier à la main, faire les courses de sa mère, dont il retournait tellement il avait sorti, qui ne fussent la variante, du panier rempli et penché de son bras ; ce même service que l'en faisant à son père, le lui faisait métamorphoser le sourire en une allure de souci, celle-ci forcé pour le retour, dont il faisait tout pour dissimuler le tintement sourd des bouteilles remplies.

    Les jours ensoleillés, Maurice se promenait, son aïeule harnachée à son bras, par le trottoir avec lequel faisait Ra. Il ne faut plus ajouter sur ce modèle de bienséance ; jusqu'au jour est arrivé, dont la mort de son aïeul, lui une crapule indécente (selon son aïeule) qui l'avait laissé en héritage à son petit-fils sa moto : noir mate, un guidon tel que les cornes d'une vache béarnaise, aux aigles, aux monstres, jambes féminines aussi que seins, peints partout, moto et uniforme. Maurice, si gentil, ennemi de faire un mépris, monte la moto (habillé comme il faut). Il met visage d'un mauvais briguant et se fait appeler Mau. Les amis d'enfance, qui le connaissaient mieux que leurs aînés, lui appelleraient miaou-miaou, si bien que je crois plus adéquat qu'ils l'auraient appelé saint Mau-Miaou (Saint Maurice est enregistré depuis longtemps) parce que la vie du jeune homme était devenue un martyre à lui ; il n’aimait les tatouages ni se faire le malin, ni boire d'alcool, ni faire des infractions (prudemment, tout il faut le dire) ni se mettre des fers dans le visage, en plus le lui terrorisait supporter le froid, et pour si cela n'était pas assez, son aïeule refusait net de monter avec lui dans la moto…        

dimanche 2 septembre 2012

PAS TOUCHER LA RÉALITÉ


     Quand chemins et fleuves s'en font de la concurrence, ils ne deviennent que voies de boue : lentes, lourdes, fatigants, aux voyageurs, à qui, pour si la route ne fût pas assez pénible, l'équivoque amour dévoué à leurs fils, souvent les conduit, puisqu'ils ne leur enseignent à sauver cet obstacle, même qu'il ait parfois, pourquoi pas, les aider à porter leurs rejetons dans leurs bras pour que ceux-ci ne se mouillent pas les pieds ; ce qui les en fera prendre des airs de princes, sans laisser d'être esclaves. Les temps seront venus, dont cette leur condition deviendra étouffante et ces enfants gâtés, déchus de leur réalité, feront coupables de leur irréalité, leurs parents ; ce jour arrivé, les ingrats, les mal-élevés, se dresseront contre ceux-là… ne l'en vont faire contre leurs égaux ? 

samedi 1 septembre 2012

KIKI ET KOKO

    L'amitié prend, comme l'amour, de l'amusement des partenaires respectives ; pourtant, si l'amitié pousse, et même en soutenant la gaieté, dans l'amour y est la lutte ; c'est pour ça que faire pousser tous les deux dans le même pot, ce ne peut entraîner rien de bon, de là que, Kiki et Koko, étant amis depuis toujours, ils ont conservé l’amitié « fraîche » parce qu'ils ne se sont jamais par le tortueux sentier de l'amour.

     Kiki avait une notable intelligence humaine, aussi qu'un petit peu d'une autre féminine, sur celle-ci que l'on peut s'ajouter de nouveau, qu'elle était un peu plus que petite pelliculeuse ; héritage presque inéluctable, traîné du long, trop long, domaine masculin, de l'un, qui en appartenant à cette espèce, Kiki s'était épousée, plus que pour lutter, pour vaincre. Toutefois, Koko était possesseur d'une seule intelligence humaine, aussi seule comme seul il était, de cette solitude, en autre, dont il n'a jamais su dire, ni s'expliquer à lui-même peut-être, si est-ce qu'il n'a eu du temps, ou si est-ce qu'il s'est oublié de s'épouser.

    Kiki et Koko se voient souvent, d'où que tous les deux sachent bien comme est l'un l'autre ; par exemple Koko sait que Kiki ne l'en va jamais donner la raison sur n'importe quel que soit sujet à traiter, Kiki préfère laisser la question dans le réfrigérateur, et tirer d'elle passé un temps l'en faisant sienne, en se croyant la perfide, que ses pellicules peuvent faire oublier ; donc, un jour pour la taquiner, Koko attend que Kiki se plaigne de son mari, et une fois elle s'était soulagée, Koko dit à Kiki quelque chose qu'il ne dirait jamais :

     — Le pauvre, il est imbécile ! Tu as raison ! répondit-elle.