mardi 15 avril 2025

ELLE VIDE LE CONTENU DE SON POT SUR LA TRISTESSE

    Un homme qui déambulait, absent ; son regard, comme regardant à son intérieur… il m’a fait absorber en lui.


    Je ne sais pas pourquoi, je me suis soudainement intéressé à me mettre dans sa pensée.


    J’y pense : dans son cœur s’est enkysté le cœur d’une femme qui impose son rythme au cœur qui avait phagocyté.

mardi 8 avril 2025

PRÊTRES AFFAIRISTES

    Jadis, quelques fainéants ont inventé Dieu pour se faire ses prêtres ; ils l’ont peint d’une bonté absolue.


    Comme l’affaire ne marchait point, les affairistes l'ont repeint d’impitoyable pour, à cause de la peur, recevoir recette. Pourtant, le soudain changement, de pieux à impitoyable, soit cela a fait se méfier les fidèles ou pourquoi les toucher le grisbi.


    En conséquence, les prêtres ont inventé le démon, mais sa pitoyable figure a été exempte de succès.

    Bref, les prêtres ont fini par se faire eux impitoyables !

samedi 5 avril 2025

ANIMAUX HABILLÉS, ANIMAUX NUS

    Les animaux avec vêtements, pour nous « péjorativer » y parmi, employons la dénomination d'autres animaux, surtout les domestiques.


    Pourtant, si on pouvait scruter dans le cerveau de n’importe quel animal en état pur (voire sauvage), je doute qu’il se fasse exhausser, employant notre dénomination.


    Les animaux sans vêtements, soit les sauvages, ils feront, bien sûr, autant que nous, compte tenu qu’ils nous donnent de l’importance.

jeudi 3 avril 2025

LES ANNÉES PASSENT, LES SOUVENIRS REVIENNENT

    De jeune homme, je faisais part d’un troupeau de fêtards qui se désaltérait par tous les abreuvoirs qu'on trouvait.


    Un jour, l’un parmi, il propose de s’en aller restaurer chez lui : il vivait chez sa mère avec sa jeune épouse, laquelle devait être très belle puisque tout le troupeau voulait faire « cocu » à l'amphitryon. Mes yeux étaient déjà prisonniers de la superbe mère ; voir la vraie amphitryon-ne.


    Restauré le troupeau, on propose de se désaltérer par les abreuvoirs d’habitude. Je m’offre volontiers d'aider la cuisinière à ménager.

    Bref, la cuisine était si petite que nos halènes se faisaient confondre… Cette soirée, je n’ai pas rejoint le troupeau !

lundi 31 mars 2025

TROP DE PROPHÉTIES POUR SI PEU DE PROPHÈTES

    En écoutant, une multitude de prophéties venues d’où je ne sais pas.


    Je scrute, par ici, par là, pour apprendre qui sont les prophètes.


    J'aperçois à peine quelques-uns… soit toujours les mêmes.

jeudi 27 mars 2025

NE PAS CROIRE EN DIEU ET CROIRE EN LES DÉMONS

    Pendant le parcours de ma vie, j'ai été imbu de l’existence de Dieu.


    Les circonstances durant, d’abord, m’ont fait douter jusqu’à faire de moi un athée incontestable.


   Pourtant, je n’en doute pas que le monde soit débordant de démons.

mardi 25 mars 2025

DEUX TEMPS RÉVOLUS ET UN AUTRE FLEURISSANT

    Le temps des dieux, de même que le temps des empires, est révolu ; pourtant, leurs maîtres résistent !


    Alors, bientôt arrivera le printemps ; y avec lui, le temps des cerises.


    L’heure sera propice pour s’asseoir sur le pré, orné de marguerites, et se rafraîchir avec les petits fruits.

samedi 22 mars 2025

QUITTER LA GRIPPE

    Il y a une vingtaine de jours, j’ai dû abandonner la joyeuse camaraderie dans le bar dont on fait siège. J’avais froid ! Alors, j'entre chez moi pour me coucher avec la grippe.


    Pendant le séjour, avec ma triste compagne, je suis trempé d’une sueur froide, ce qui m’a empêché d’entrer en chaleur animale. Le malheur ne dure pas s’il ne s’arrête ! Ainsi, un jour, après la vingtaine, mes joues reprennent la couleur, donc je sorte de chez moi pour refaire le chemin qui m’a mené au lit.


    En arrivant au club social, la serveuse, souriante, m’offre un grand verre de vin chaud ; sucré et parfumé à la cannelle… Tout démarre de nouveau, ce qui bien fini, fini bien.

mercredi 19 mars 2025

MANGER L'OBJET DE LA PENSÉE

    En réfléchissant au monde dont je vis.


    La vue m’est troublée et l’objet de ma pensée s’est converti en une pomme.


    J’avais faim et je l’ai mangé.

mercredi 12 mars 2025

BACTÉRIES ET PÉNICILLINE

    La pénicilline anéantit les bactéries nuisibles aux animaux, dont les humains.


    Alors, et en concernant les humains.


    La vérité anéantit, elle aussi, le nuisible mensonge, lequel infecte nos esprits.

samedi 8 mars 2025

UN ÉTRANGE SONGE M'A ENVAHI

    La soirée, lorsque je me suis en train de m’endormir, un étrange songe m'a envahi.


    Il faisait froid. Un énorme ours m’abritait contre lui. Mon oreille près de son cœur me permettait de l’écouter, il disait : je n’aime pas la guerre, ni non plus la paix ; l’une sans l’autre n’existe pas.


    En me réveillant le soleil, je sens son cœur susurrer : je souhaite simplement exister.

lundi 3 mars 2025

FAIRE CATÉCHÈSE PARMI LES INFORMATIONS

    Je n’ai jamais prêté oreille ni œil aux médias mensongers, dits officiels.


    Pour m’informer, j’ai dû mettre le nez dans les médias alternatifs.


    Pourtant, dans plusieurs de ceux-ci, j'ai l’impression d’assister à une catéchèse.

jeudi 27 février 2025

VAINCUS SANS VAINQUEURS

    De tous est connu (j’en suppose) ce que dit un vieil adage : « L'histoire est écrite par les vainqueurs ».


    Soucieux de connaître la vraie et dans l'impossibilité de n’y arriver à rien, inconsciemment, je me suis promené par le hasard, où j’ai trouvé la porte qui ferme l’histoire de l’humanité. Alors, ne pouvant pas l’ouvrir, j’approche l’œil au trou de la serrure : tout était rouge ; donc, pour confirmer mon soupçon, j’approche le nez, ce qui me confirme qu’il s’agit du sang.

    Le sang que le pouvoir et sa maîtresse « l’église » ont fait verser auxquels ont fait soumettre à eux.

samedi 22 février 2025

POUR LE MALHEUR DE QUELQUES-UNS, LE BONHEUR REVIENDRA

    À l'abri des montagnes, la prairie s'était fait garnir d'une grande diversité de belles fleurs.

 

   Un jour, un pasteur y faisant pâturage pour son bétail, celui-ci qui a fait cuisiner les fleurs dans son estomac, mais non les grains, lesquels furent éparpillés avec les restes de la cuisson par le terrain autrefois fleuri.


    Le terrain est resté triste, pourtant, fertilisé, alors des grains d'autres fleurs pousseront.

jeudi 20 février 2025

LA TRISTESSE M'A ENVAHI

    En sentant mon esprit vide, la tristesse m’a envahi.


    Et, n’ayant par compagne qu’une triste bouteille, vide, elle aussi, je lève un verre en haut, en attendant qu’en l’au-delà, il se remplisse.


    Cependant, des nuages noirs couvraient le ciel.

samedi 15 février 2025

QUI MANIE LE DIABOLO ?

    Il me semble exister dans le vide ; parmi cela, de l’immensité et de l’exiguïté… ou vice versa !


    Alors que, en allant vers l’infini, j’imagine que je n'arriverai pas que dans le fini… ou vice versa !


    Bref, ce tout dont j’existe, il me paraissait comme un diabolo qui brinquebale sur une corde ?

mercredi 12 février 2025

LES DEUX FACES D'EUROPE

    Il y a longtemps déjà que l’Orient, attiré d’une nostalgie incongrue pour l’Occident, a ouvert une fenêtre vers celui-ci pour s’y communiquer.


    Ainsi, tandis que le temps s’est fait passer, l’Occident s’est fait pourrir.


    Maintenant, l’odeur de la pourriture s’est fait pénétrer par la fenêtre ; donc, il faudra la fermer jusqu'à ce que dans les engrais poussent les fleurs.

lundi 10 février 2025

ANIMATRICE DES RÊVES

    L’obscur bar que je fréquente encore et encore s’illumine lorsque la belle serveuse y arrive.


    Elle entre en se dandinant
entre les tables pour les esquiver… Tout un souffle d’air frais !


    Elle remplit mes rêves, jusqu'à ce que je sorte ; donc, faute de bouchon, son essence se dissipe.

vendredi 7 février 2025

LES PUISSANTS SE NOURRISSENT DE L'INEPTIE DES AVACHIS

    L’évolution de l'espèce humaine pendant son parcours a fait évoluer l’intelligence, telle qu’on la connaît maintenant.


    Pourtant, les choses ont mal tourné, en confondant intelligence et pouvoir.


    Car, on a cru qu’on atteindrait le pouvoir plutôt qu’à l’imbécile ineptie des avachis qu’à l’intelligence de leurs bergers.

    Soit, la puissance rythme bien avec l'imbécillité.

mardi 4 février 2025

SE BALANCER ENTRE LA RELIGION ET LA HAINE

    Lorsqu’on se balance entre la religion, n’importe quelle, et la haine ; ce qui prévaudra sera la haine.


    Il faudra donc s’écarter, autant des religions que de l’athéisme, lorsqu’on fait de celui-ci dogme, pour vivre en consonance quand même.


    C’est pour ça que la pensée intérieure doit se garder à sa place, c’est-à-dire : à l’intérieur de chacun.

vendredi 31 janvier 2025

ENTERRER LES ESPRITS SOUS TERRE

    Le ciel est là, toujours ouvert à l’espoir, mais nous, les humains, nous tenons, entêtement, sur la terre : une roche infranchissable.


    Et, à cause du mauvais choix, nous avons perdu la capacité de faire voler nos esprits.


    Cette perte qui, en raison de notre indolence, nous tient accrochés sur la terre, où nous peinons à la creuser pour nous faire enterrer.

lundi 27 janvier 2025

UNE FAUNE HUMAINE ET DEUX PERLES

    Toute une faune humaine (dont deux perles : un chat qui observe et un chien qui dort) au-dedans d’un bar.

 

   Laquelle qui, pour tout faire, attendait la mort.


    Où moi, imprévisiblement,
y parmi, alors que n’en étant pas pressé, je faisais plutôt de la comptabilité…

samedi 25 janvier 2025

EN SUPPOSANT QUE DIEU AIT TOUT CRÉÉ

    Ne pouvant pas mesurer le tout, ainsi en temps comme en espace, on a inventé l’infini.


    Ensuite, on invente Dieu pour dissimuler l’incompréhensible ; ce dieu qui a créé le tout, pour se recréer l’homme (la femme est une côte de celui-là ou quelque chose comme ça).


    Histoire, dont les supposés prétendus élus de Dieu font pour dissimuler de la croire.

mercredi 22 janvier 2025

FOURCHETTE ET CUILLÈRE

    Lorsque le vide remplit la vie, la vie deviendra vide.


    L’attente : l'horizontalité… la solitude !


    Et, c’est dans l’attente que reviendra la verticalité.

mardi 21 janvier 2025

UNE BESTIOLE IMPERTINENTE

    Un homme, pour se montrer puisant face aux autres, s’est mis dans la peau d’un éléphant.


    Alors, comme le déguisement lui était trop grand, il a dû remplir le défaut avec l’air.


    De cette guise, il se promène orgueilleux… jusqu’à ce qu'une bestiole lui crève sa couverture [!?]