LA CAPE DE LA LAIDE

    Tout juste qu’une vie commence, de la souffrance presque masochiste d’une mère, commence une souffrance, dont tous leurs proches fêtent le spectacle.

 

    La tragédie est servie. 

 

    Alors que, lorsque le rideau tombe en mettant fin à toute une succession de drames et quelques dramatiques joies, quelques proches pleurnicheront.

DES CERVEAUX DÉFORESTÉS OU QUELQUE CHOSE COMME ÇA

    Dans le cerveau des humains, soit, « le nôtre », s’est en train de passer quelque chose tout semblable à une déforestation.

 

   À cause, la plante qui offre le fruit dont se fait nourrir notre « mémoire historique » est en train de disparaître à jamais avec.

 

   Donc, au four et à mesure que cela y arrive, nous, bipèdes à sang chaud, nous ferons transformer en reptiliens à sang-froid.

QUAND L'ÉCHO SE FAIT DIKTAT

    L’homme, qui ne maîtrise pas sa propre humanité, n'est personne, ni n'est rien.

 

    Il sera, en tout cas, un tas de chairs et d’os qui agissent au compas des « diktats ».

 

   Étranges diktats qui sont uniquement l’écho de notre malsaine, stupide médiocrité.

SI ON EMMERDE ON VIVRA DANS LA MERDE

    J’écoutais quelquefois, qui n’a jamais écouté la rengaine ? : « Le pays marche si bien pour quelques-uns (la minorité, évidemment) que mal pour quelques autres (aussi évidemment, la majorité) »

 

     Mais, non ! N'importe quel pays marche bien ou marche mal ; c'est uniquement toute la population qui y habite.

 

    Celui-là dont souvent la minorité fait se vautrer dans la stupidité pour remplir ses poches, aussi comme la majorité aux poches vides, elle veut être aussi stupide pour avoir les siens pleins…

  

    Les eaux d’un pays n’importe lequel ne laveront personne si elles sont boueuses.

MÊME POUR AIMER IL FAUT ÊTRE AGILE

    D’y parmi le monde que je connais, je ne connais personne qui ouvre les bras pour se faire crucifier :

 

    Mais, pour embrasser… pour se faire embrasser. 

 

   Dommage que celle-là à qui je voudrais tenir m’esquive, je ne suis pas assez agile pour la rattraper.

LE MONDE NE MOURRA PAS EN MOURANT NOUS

    Le monde, le nôtre, de nous tous les vivants lesquels y sommes, s’éteindra à nous, aussi qu’à n’importe quelle autre forme de vie ; tout juste, qu’il, elle, s’éteindra.

 

   Les cendres, de ce feu qui a été, engraisseront les vies de ceux qui seront.

 

   Le monde ne mourra pas en mourant toutes les vies qui y sont. Donc, ne personnalisez pas la mort du monde, il faut laisser le monde à la vie que l'on engraisse.

L'HOMME-DIEU ET LE CHIEN-CHIEN

     Les temps modernes ont fait de l’homme un dieu. N’importe qui, parmi nous, n’a que faire actionner un interrupteur, et, lumière sera faite.

    

Pourtant, le chien d’un ami à moi, il a appris, en rentrant à la maison la soirée, en venant de faire de la promenade, à actionner ce truc-là ; et voilà ! qu’il fait, lui aussi, de la lumière.

    

Les temps viendront, dont l’électricité sera une rare esclave, donc l’homme ne sera pas homme ni dieu. Cependant, le chien continuera d'être chien.

ÉOLE SOUFFLE... ET MOI SOUS LES PLUMES D'UNE MOUETTE

    Éole souffle. 

    Face à face, à ma face.

    En effaçant les songes qui m’occupent

    En me faisant respirer son haleine fraîche

    Qui rafraîchit

    Qui oxygène ma machine ?

    Celle-ci où je fabrique ces songes-là

    Et, quand le vent est passé ?

    Dans tout mon être, tout tourbillonne de nouveau.

APRÈS L'ESPOIR L'APATHIE

   Joueur par nécessité perdant d’obligation.

  Il y a une époque dans la vie, dont on tire au sort en attendant de devenir fortuné.

 

    Pourtant, pour y arriver, il ne suffit pas se faire le misanthrope, il faut absolument être ignoré par tous, être tel que rayé de la carte. C’est donc que la fortune viendra te toucher.

 

    Ce qui se passera dans une autre époque, dont le désamour sera pour toi l’amour.

ELLE FEU ET CENDRES, MOI FUMÉE

J’aime les saveurs fortes, j’aime la vie.

Pourtant, la vie regorge d’autres saveurs.

Autant que de couleurs.

Comme aussi des odeurs.

La vie est belle.

La vie est passionnante.

La vie est drôle.

La vie est jolie.

La vie est surprenante, somme toute.

Dommage qu’il faille vivre pour apprendre tout ça.

UN CHAT TRÈS PERSPICACE

L’homme fort n’est pas un géant.

Parce qu’un géant n’est point un homme.

 

La forteresse chez l’homme

Réside dans son esprit.

 

L’homme qui veut se fait voir gênant.

C'est juste pour cacher sa faiblesse.

LE BON ET LE MAUVAIS TEMPS

Il fait beau.

Le Soleil souri… sarcastiquement !

En alimentant la faim !

 

Jusqu’à, le dieu de la pluie verse des larmes.

Donc, la terre rafraîchie fera pousser le blé.

Le voilà le pain,

 

  

Celui-ci qui n’est que l’ennemi juré de la faim.

Le mauvais temps est revenu.

Il pleut.