UN AMOUREUX COMPLÈTEMENT PERDU

    Il était une fois un amoureux, qui, en cela qui le concernait, s’était resté stagné…

 

      Le pauvre !

 

    Il n’avait pas connaissance que les affaires de l’amour ne sont pas « une » affaire.

UNE MODE DEVENUE DÉMODÉE

    Les temps sont passés, dont la mode, par quelques-uns parmi les hommes (pour ceux qui avaient du temps) était cela de chercher Dieu.

 

    Pourtant, pour ceux-ci, s’agenouiller devant l’imaginaire, quand non se mettre à sa place, pour que les autres s’agenouillent devant eux.

 

   À présent, cette mode-là est devenue absolument démodée. Moi, au moins, je ne vois qu’un monde de papillons voltigeant d’ici par là.

L'AUTRE MIROIR

    Ils étaient deux amis qui au quotidien faisaient de la promenade ensemble, d’un bar à un autre successivement, l’un d’eux cédait le pas à son pote en entrant à chaque abreuvoir, pas pour courtoisie sinon pour se moquer de la tonsure de son pote, qui, sans être curé, agrandissait en lui, jour le jour, la couronne de la sainteté.

 

    Le saint, qui plutôt que saint, était un homme tranquille, voire une bonne personne, mais absolument pas idiot, il savait que cela rendait heureux son ami et, pour que celui-là ne laisse pas de l’être, il faisait comme si de rien n’était.

 

    Le temps s’est passé. La marque de sainteté chez l’un aussi que la félicité chez l’autre débordât. Ainsi, pour éviter une irréparable inondation, le saint dit au plaisantin : je vis tout seul. Donc, je ne me vois pas au miroir que ma face quand je me rase. Pourtant, toi, marié, ta femme « ton autre miroir» ne doit pas croire en ta sainteté.

IL LE SAIT, TU LE SAIS, JE LE SAIS... TOUT LE MONDE LE SAIT

     Tout le monde à qui l’en reste un peu de tête sait que le monde a perdu la sienne. La société, la nôtre, qui est la dominante, n’a pas que des pieds, lesquels, imperturbables, nous amènent, ainsi qu’à toutes les sociétés vivantes, vers le précipice de l’anéantissement.

 

    Ne cherchez pas le guillotineur parmi nous, que les banquiers, lesquels créent l’argent/papier ex nihilo pour de la richesse faite avec, en tricotant le pouvoir avec les aiguilles fabriquées des os de leurs victimes après les avoir dépouillés.

 

    C’est donc que pour remettre la tête à sa place, là-haut au-dessus des pieds. Il fera, d’abord, ne pas s’habiller des vêtements confectionnés par ces déplorables sujets, ainsi que non plus l’en faire avec d'autres semblables, pour contrecarrer ceux-ci…  
  
     Le nudisme est une bonne façon d’y faire !

UNE TRÈS PROFONDE RÉFLEXION

    Assez de voler, un jour dont j’ai mis mes pieds sur terre, je fis salir mes chaussures de boue.

 

 

   La pluie tombait drue, ce jour-là.

 

  Que si j’aie mis mes pieds sur le pavé, tout au plus, je n’eusse fait que mouiller mes chaussures.

LA BEAUTÉ PEUT FAIRE DE LA PIERRE SABLE

    Une belle fille

    Vaporeuse

    Une exhalaison de beauté

 

   Elle traînait, en suivant ses pas, le regard de tous les amants du bon goût.

 

    Pétrifié, on est resté.

    Jusqu’à ce qu’elle se fît confondre avec le tout

    Donc, sable, la pierre est devenue.

VOULOIR ET NE PAS POUVOIR

    Quand on se passe toute sa vie à rêver, on finira pour trouver une sortie à tous les maux qui dévorent au monde.

 

    Alors que, si bien l'on a trouvé la manière de s’en quitter, on n’y aura pas de moyens pour réussir à bien ; ce que pour y faire, il fraudait, que l'on eût passé toute sa vie à accumuler de la richesse « pouvoir ».

 

 

    Pourtant, si l'on passait toute sa vie à s’enrichir, on n’y aurait pas de rêve qui ne soit pas de s’enrichir de plus en plus.

L'AMOUR DANS UNE BOÎTE DE VERRE

    L’amour, pour se mettre à l’abri du vandalisme existant, s’est fait garder dans une boîte ; de verre celle-ci, pour que l'on puisse le voir, mais que l'on ne puisse le tenir… le saler.

 

    Ce que pour y faire, il faudrait casser la boîte ; à cause, les morceaux de verre briseraient l’amour. Il faudra donc se conformer de voir l’amour là-dedans, hors de l’atteint physique.

 

    Cela qui ne doit pas être un problème ; les yeux caressent bien sans toucher, ce que l’on préservera des inclémences des vandales, de ce fait amour et amoureux tous contents.

LES GENS DE PAIX N'AIMENT PAS LA GUERRE

    Les gens de paix, voire : lesquelles vivent en aimant, ces gens, qui rient et pleurent, s’amusent et souffrent, qui pour y faire travaillent : ces gens n’aiment absolument pas la guerre.

 

    Même les guerriers y parmi, les vraies, ce qu’ils aiment n’est pas que s’entraîner et jouer, en définitive, à la guerre, mais ils n’aiment absolument pas faire la guerre.

 

   J'ignore si même les agioteurs, ceux-ci qui font faire des guerres pour en tirer profit, pour s’enrichir de plus en plus, ils aiment bien la guerre, mais bien sûr, ils y aiment l’effet, voir : le profit.

CETTE FOIS L'EAU NE LA LAVERA POINT

   L’Europe pas seulement s’est fait envahir de parasites, sinon qu’elle s’est aussi fait interdire de se gratter, soit qu'elle les fasse du mal.

 

   Et, si auparavant beaucoup de pluie a dû tomber pour laver de l’offrande du rapt qu’elle a subi.

 

   Maintenant, Sodome et Gomorrhe, haleine de soufre, de la pluie de feu, la belle aura besoin pour éliminer des maudits parasites.

ON EST DANS UN MONDE DONT TOUT EST ROND

    Pour beaucoup que l'on marche, on ne pourra jamais ni atteindre l’horizon, ni l’enlever de derrière.

  Pourtant, l’horizon ne marche pas, il est tout simplement par là.

   On est tellement un hamster mis dans une cage dont il y a une roue qu'on fait tourner.

LA VIE À NOUS N'EST QU'UN COMBAT POUR NE PAS VIVRE

    La vie n’est qu’un combat, dont les vivants doivent se battre les uns les autres pour y rester.

 

    Nous, les grands prédateurs, avons à nous battre, en plus avec des vivants d’autres espèces, entre nous-mêmes.

 

    Lutte fraternelle, dont pire que la mort physique est, tandis qu’elle arrive, la mort de l’âme.

DANS L'ESPACE DE LA SOLITUDE

    Elle fait croire aimer l’espace tendre de la solitude.

    Comme si eut de la tendresse dans la solitude.

 

    La tendresse est, elle le sait, dans les yeux.

    Des yeux qui regardent, qui se regardent.

    Tendresse qui s’anime avec des caresses.

    Caresser, se caresser.