Pierrot était un orphelin (qui malgré avoir dépassé la
cinquantaine, comme s’il n'était pas prêt à mûrir, se faisait
conserver son prénom d'enfance) lequel ne connaît de parents autres
que sa grand-mère, qui l'avait fait de mère, le lui refaisait, car la sienne avait donné sa vie au se l'offrir à lui.
Son père, négligent de la joie dont le nouveau-né pouvait
apporter, mourut, lui aussi, comme mourut sa mère, son épouse…
son amour ! D'où Pierrot est resté aux soins de son aïeule,
mère à lui, mère à elle. Il ignorait même bien, si de sa mère
ou de son père, ou si elle était mère de quelqu'un qui ne fût pas
lui-même. Cette gentille dame qui ne connaissait homme autre que son
bien-aimé. Pierrot, aussi, qui ne connaissait autre femme que ne fût
pas la tavernière du village. Bien qu'entre eux n'y ait pas qu'une
relation strictement commerciale. En ce qu'au négoce de celle-là en
concernant, bien entendu. Ainsi, comme son aïeule ne connaissait aucun
homme que ne fût le toujours à elle, petit Pierrot, à qui la pieuse
s'était donnée en corps et en âme. En étant son autre amour, le PC,
de la main duquel, de jeune fille, elle avait servi dans la résistance,
dont elle suivait attachée encore à sa doctrine. Messe dite depuis
l’URSS, ce qu'elle a transféré, sans s'apercevoir, à la
Russie d'aujourd'hui, messe qu'elle suivait attentivement jour le
jour. La question est que la pieuse vieille dame, fervente dévote,
ces derniers temps durant, s'est fait prendre d'une grosseur si
focalisée, qui malgré son âge, elle était bien une grossesse.
Pierrot,
ayant enquêté sur la paternité de son beau-père ou oncle. Il conclut
qu’à faute d'homme dans le lit de l'aïeule. Il ne
trouve pas d'autre, mais dans l'écran dont elle écoute la messe du
Parti, attentivement, peut-être trop attentivement… ce Vladimir
est un démon ou un dieu, car il est partout : effet et cause.